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La méthodologie de la dissertation en HGGSP 🏛️

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Quand tu vas passer ton épreuve de bac en HGGSP, tu vas avoir le choix entre deux sujets de dissertation. Un choix doit être fait et pour te préparer à tout, nous avons décidé de te faire un mode d’emploi aux petits oignions sur la dissertation. Alors concentre-toi et prends en compte nos conseils qui peuvent être la recette de ta réussite.

Le format de l’épreuve de dissertation 🕵️

Si tu as choisi la spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques au lycée, tu vas passer par la tant redoutée dissertation pour valider ton baccalauréat. Tes capacités de rédaction, d’analyse et d’argumentation seront mis à rudes épreuves. 

Tu devras composer une dissertation et une étude critique d’un ou deux documents . Pendant cette épreuve de 4 heures , tu auras le choix entre deux sujets du programme et les deux exercices valent 10 points.  💯

On te l’accorde, ce n’est pas l’épreuve la plus simple à passer et pour la réussir, il te faut une préparation minutieuse pour être dans les meilleures conditions au moment de rédiger. 

En petit supplément, on te conseille de t’entraîner en faisant un sujet de ces dernières années pour être complétement au point sur la dissertation. 🎯

Exemple de sujets : 

• L’évolution des acteurs et des formes de la guerre depuis l’époque de Clausewitz 
• Le Moyen-Orient depuis 1948, formes de conflits et tentatives de résolution
• La production et la circulation de la connaissance connaissent-elles des frontières ? 
• La circulation de la connaissance, un enjeu géopolitique. 

Ce qu’on attend de toi 🫵

Pour une dissertation en spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques, il te faut : 

👉 Une organisation équilibrée au regard du temps imparti.

👉 Un plan offrant une saisie totale du sujet. Respect général du plan (cohérence forte des parties) et des phrases de transition.

👉 Une réflexion soutenue, des notions de cours pour former une argumentation d’ensemble et une problématique explicite.

👉 Un langage riche et soutenu.

Si tu arrives à remplir toutes ces conditions pour ta dissertation, tu auras assurément plus que la moyenne. 

À lire aussi

Pour compléter, voici en bonus un mode d’emploi sur la rédaction de la composition ! 

ENS Paris Ulm

ENS Paris-Saclay

Ponts ParisTech

La Sorbonne

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Méthodologie pour construire un plan clair et cohérent ⚙️

Pendant les deux heures de ton épreuve, il va falloir que tu t’organises pour être dans les meilleures conditions. Comme une symphonie ou un plat gastronomique, rien ne se fait sans échauffement ou préparation des aliments. Dans ton cas, il va s’agir de ton stylo, ton blanco, d’une règle et de ta copie double.  📝

Comme on est sympa, on va te donner notre recette succès garanti à la sauce Sherpas !  

Découverte du sujet et mise en contexte (15 min) 📋

Lorsque tu vas découvrir ton sujet, ne perds aucune seconde, prends ta feuille de brouillon pour reconstituer tous les éléments de cours qui vont te servir pour ta dissertation. Prends bien en compte les mots importants de l’énoncé, une petite définition au début de ta copie est souvent un gage de sûreté aux yeux de ton correcteur. 

Il faut aussi que tu identifies le type de sujet sur ta copie : 

📌 Si tu vois « et » dans ton sujet, cela ne veut pas dire que tu dois séparer les notions, mais bien les confronter.

📌 Les sujets « évolution » demandent de mettre en avant les transformations chronologiques d’une ou plusieurs notions.

📌 Les sujets « tableau » demandent de dresser les caractéristiques d’un thème pour une période donnée.

Si tu es en galère dans tes révisions pour ton épreuve de bac, contacte un prof particulier Sherpas !

Prépare ton plan au brouillon (15 min) 📜

Autre point important, délimite bien la chronologie des événements que tu vas raconter. 

Après avoir posé les bases de ton sujet ainsi que le cadre spatio-temporel , il faut que tu élabores ton cheval de bataille : ton plan et ta problématique. ✍️

Un bon plan détaillé rédigé au brouillon ne paye pas de mine et va te permettre d’avoir les idées au clair sur ta dissertation. Bien sûr, ne rédige pas tout au brouillon, uniquement les idées principales de ta rédaction. À la limite, la seule partie que tu peux rédiger entièrement est ton introduction, afin d’être sûr de ne pas écrire n’importe quoi et de partir en hors-sujet.  ❌

Le plan va dépendre du type du sujet (chronologique, thématique, dialectique) , cela va t’aider à organiser tes idées pour que les transitions entre tes parties soient les plus smooth possible. 

Maintenant que tous les ingrédients pour la recette du succès sont prêts, il ne te reste plus qu’une chose à faire… AU FOURNEAU !  👨‍🍳

Et si tu as besoin d’aide pour le passage de la théorie à la pratique, prend un cours particulier d’histoire avec un professeur de soutien scolaire Sherpas !

Rédaction au propre (1h20 environ) ✍

Quand il faut y aller, il faut y aller. Maintenant que tout est prêt, tu vas devoir te lancer dans le grand bain de la rédaction au propre qui sera forcément réussie si tu as suivi tous nos conseils !  

Pour ton introduction, n’oublie pas de suivre ce schéma : 

Rédiger une accroche qui situe le sujet dans un contexte plus large (un fun-fact par exemple) ;

Définir les mots-clés du sujet ;

Fixer des bornes chronologiques et spatiales ;

Réfléchir et proposer une problématique ;

Annoncer ton plan.

Un démarrage en fanfare ne peut que plaire au correcteur de ta copie et appelle à un développement de qualité. Si ton brouillon est bon, tes parties vont glisser comme par magie et s’emboiter parfaitement pour ton argumentation, surtout si tu t’aides de connecteurs logiques (cependant, en effet, néanmoins…). 

L’idée principale que tu veux démontrer dans tes parties doit impérativement se situer au début de ton paragraphe. Puis, elle va être argumentée par des faits précis, sourcés, chiffrés ou datés.   📚

Pense bien à aérer ta copie en sautant une ligne à chaque fois (si possible). Rien de plus désagréable pour un correcteur que de lire des pattes de mouche , ce qui serait d’autant plus dommage si les idées sont bonnes. Enfin, assure-toi que tes parties soient assez homogènes, qu’une partie ne fasse pas une page et l’autre 15 lignes. 

Enfin, la conclusion doit t’aider pour deux choses : 

🌟 Répondre à ta problématique de l’introduction,

🌟 proposer une ouverture, qui peut être un nouveau problème à soulever en relation avec ton sujet. 

Relecture de ta copie (10min) 📄

Tes professeurs ont dû surement te le répéter souvent, mais prends toujours 10 minutes pour relire ton sujet. Personne n’est infaillible aux fautes de français, mets donc autant d’implication dans ta relecture que ta rédaction. Un chiffre mal écrit ou une idée mal exprimée peuvent te coûter des points précieux. Sois minutieux dans ta correction pour être assuré d’une bonne note ! 

Pour que tu sois prêt totalement, voici un article sur le Grand Oral HGGSP !

Sciences Po Bordeaux

M2 en droit à Assas

4e année de médecine

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Entraîne-toi en amont avec des sujets des années précédentes.

Calibre ton temps avec les différentes phases de confection de ta dissertation.

Fais attention au type du sujet et prépare ton plan en conséquence.

Ne néglige pas la phase de relecture de ta dissertation.

Et voilà, maintenant, tu as tous les éléments pour réussir ta dissertation en HGGSP comme un chef ! Mais, si tu as des difficultés en cours dans ta spécialité, n’hésite pas à prendre rendez-vous pour un cours particulier avec un professeur Sherpas ! 

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HISTOIRE-GEOGRAPHIE

Seconde - première - terminale, terminale spécialité - méthode - la dissertation d'hggsp au baccalauréat.

I. RAPPEL : LA PLACE DES ÉPREUVES DE SPÉCIALITÉ DANS LE BACCALAURÉAT II. NATURE ET STRUCTURE DE L’ÉPREUVE A. NATURE DE L’EXERCICE B. EXEMPLES DE SUJETS DE DISSERTATION 1. Thème 1 2. Thème 2 3. Thème 3 4. Thème 4 5. Thème 5 6. Thème 6 III. CONSEILS DE MÉTHODE A. ANALYSER LE SUJET ET DÉGAGER UNE PROBLÉMATIQUE 1. Analyser le sujet 2. Formuler une problématique B. ORGANISER UN PLAN EN MOBILISANT SES CONNAISSANCES 1. Mobiliser ses connaissances 2. Bâtir un plan C. RÉDIGER 1. Rédiger une introduction et une conclusion 2. Construire le développement 3. Conseils de mise en forme

I. Rappel : la place des épreuves de spécialité dans le baccalauréat

NB : contrôle continu (40%) + contrôle final (60%) :

Source : Note de service du 28-7-2021 (Bulletin officiel n°30 du 29 juillet 2021).

II. Nature et structure de l’épreuve

A.    nature de l’exercice.

L'épreuve a pour objectif d'évaluer l'aptitude du candidat à mobiliser des connaissances acquises dans différents contextes et cadres, construire une problématique, rédiger des réponses construites et argumentées, exploiter, organiser et confronter des informations, analyser des documents de sources et de natures diverses et à en faire une étude critique, faire preuve de capacités de réflexion en les étayant sur des connaissances.

L'épreuve est composée de deux exercices notés chacun sur 10 points (NB. Les deux exercices ne peuvent porter sur le même thème) :

• une dissertation (c’est ce qui nous intéresse ici) ;
• une étude critique d'un (ou deux) document(s).

Capacités et attendus de l’épreuve écrite d’HGGSP :

B.    Exemples de sujets de dissertation

Nous avons à notre disposition les « sujets zéro » de la session 2020, les sujets prévus (et non utilisés) de la session 2021, et ceux de la session 2022.

1.     Thème 1

Session 2022.

• Les États et la maîtrise des mers et des océans : enjeux, compétition et coopération. (Polynésie 1)
• La conquête spatiale : un enjeu idéologique et de puissance. (Polynésie 2)
• Les océans et l’espace : quelles coopérations internationales ? (Asie 1)
• Mers et océans, des espaces de l’exercice de la puissance au XXIe siècle. (Amérique du Nord 2)
• Les enjeux de la conquête des mers et des océans (Centres étrangers 2)
• La conquête de l’espace de 1957 à nos jours : rivalités et coopérations (Métropole 1)
• Les espaces maritimes, objet de rivalités et de coopérations (Métropole 2)

2.     Thème 2

Session 2021.

• Quels sont les moyens pour construire la paix depuis 1648 ? (Candidats libres 1)
• Pourquoi la paix est-elle difficile à établir au Moyen-Orient depuis 1948 ? (Candidats libres 2)
• Pourquoi la construction de la paix constitue-t-elle un défi et se confronte-t-elle à de multiples difficultés depuis la signature des traités de Westphalie ? (Amérique du Nord 1)
• La dimension politique de la guerre, évolutions et ruptures du XVIIIe à nos jours (Asie 2)
• Quels rôles jouent les acteurs internationaux (étatiques ou non) dans les conflits et les tentatives d’établir la paix au Moyen-Orient ? (Centres étrangers 1)
• Justifiez et nuancez l’affirmation suivante : « les guerres sont la continuation de la politique par d’autres moyens ». (Centres étrangers 2)
• Le Moyen-Orient depuis 1948 : une paix impossible ? (Mayotte-Liban 2)

Session 2023

• La guerre du XVIIIe siècle à nos jours : diversification des acteurs et de leurs motivations
• La paix est-elle toujours un objectif atteignable ? Vous appuierez votre dissertation sur des exemples étudiés durant l'année (Amérique du Nord 1)
• L'évolution des acteurs et des formes de la guerre depuis l'époque de Clausewitz (Amérique du Nord 2)
• Le Moyen-Orient depuis 1948, formes de conflits et tentatives de résolution (Asie 1)
• La diplomatie et le défi de la construction de la paix depuis 1648. (Asie 2)
• La guerre du XVIIIe siècle à nos jours : diversification des acteurs et de leurs motivations. (Afrique 1)
• Le modèle de Clausewitz et les conflits du XXIe siècle. (La Réunion 1)
• Ruptures et continuités des formes de la guerre depuis la fin du XXe siècle (Métropole 1)
• Négocier la paix depuis 1648 : permanences et mutations. (Nouvelle Calédonie 1)
• Les défis de la construction de la paix. (Nouvelle-Calédonie 2)
• La pensée clausewitzienne permet-elle de comprendre les conflits contemporains (à partir des années 1990) ? (Polynésie 1)
• Quelle est la place des États dans les conflits depuis la fin du XXe siècle ? (Métropole 2 septembre)

3.     Thème 3

• Réparer les sociétés après un génocide : moyens et enjeux (Centres étrangers 1)
• Reconnaître la mémoire du génocide des Juifs et des Tsiganes : moyens et acteurs. (Mayotte Liban 1)
• Juger les crimes de masse et les génocides après 1946 (Mayotte-Liban 2)
• Juger les génocides et les crimes de masse depuis 1945. (Polynésie 2)
• Juger les génocides et les crimes de masse, une justice uniquement internationale ? (Amérique du Nord 1)

4.     Thème 4

Session 2020 (sujets « zéro »).

• Le patrimoine, héritage du passé ou construction mémorielle ?
• Le patrimoine français, quels enjeux économiques et diplomatiques ? (Candidats libres 2)
• Quelles sont les finalités de la valorisation du patrimoine en France ? (Métropole 1)
• Développement urbain et patrimoine sont-ils conciliables ? (Votre réflexion s’appuiera sur l’exemple de la France) (Asie 2)
• Le patrimoine : un objet politique et géopolitique (vous envisagerez le sujet à différentes échelles) (centres étrangers 2)
• Protection et valorisation du patrimoine en France. (Métropole 2)
• Pourquoi protéger le patrimoine dans le monde ? (Amérique du Nord 1)
• Comment protéger et valoriser le patrimoine en France ? (Amérique du Nord 2)
• Développement économique et protection du patrimoine dans le monde. (Asie 1)
• Pourquoi protéger le patrimoine dans le monde ? (Afrique 1)
• La valorisation du patrimoine dans le monde : atout ou menace pour sa préservation ? (La Réunion 1)
• Comment le patrimoine contribue-t-il au rayonnement mondial de la France ? (Liban 2)
• Le patrimoine, un objet de conflits. (Nouvelle-Calédonie 2)
• Existe-t-il, depuis le XIXe siècle, une politique française de préservation et de valorisation du patrimoine ? (Polynésie 2)

5.     Thème 5

• Les sociétés humaines face aux fluctuations du climat, hier et aujourd’hui.
• Quels sont les enjeux de la protection de l’environnement ? (Centres étrangers 1)
• La gestion de la question environnementale par les acteurs états-uniens à différentes échelles (métropole 2)
• Les acteurs états-uniens face aux enjeux environnementaux (candidats libres 1)
• L’action des sociétés sur l’environnement n’est-elle tournée que vers l’exploitation ? (Amérique du Nord 1)
• La question environnementale aux États-Unis, un objet de tensions entre différents acteurs ? (Amérique du Nord 1)
• « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » : pourquoi le président Chirac lance-t-il cet avertissement sur le changement climatique dans le cadre du sommet de la Terre de 2002 et a-t-il été pris en compte ? (Amérique du Nord 2)
• Les États-Unis et l’environnement à différentes échelles (Métropole 1)
• Les nouvelles formes et logiques de la guerre au XXIe siècle (Métropole 2)
• L’environnement aux États-Unis : usages, tensions et acteurs depuis le XIXe siècle. (Mayotte Liban 1)
• Les politiques étatsuniennes à différentes échelles, depuis le XIXe siècle, reflètent-elles les grands enjeux environnementaux ? (Polynésie 1)
• Les enjeux de la question climatique (Centres étrangers 1)
• Les sociétés et leur environnement : des relations anciennes et complexes. (Asie 1)
• Le changement climatique, évolution, acteurs et tensions. (Asie 2)
• La question environnementale aux États-Unis : acteurs et tensions. (Afrique 2)
• Le changement climatique, d'une urgence globale aux réponses locales. (Liban 1)
• Comment les sociétés se sont-elles adaptées au changement climatique depuis le Moyen Age ? (Liban 2)
• Question climatique et coopération internationale. (Nouvelle Calédonie 1)
• Changement climatique et sociétés, depuis le Moyen Age. (Polynésie 2)
• Le climat, une question au cœur des relations internationales. (Métropole 2 septembre)

6.     Thème 6

• Diffuser la connaissance, un enjeu pour les communautés savantes et pour les États.
• Le cyberespace : quelles réalités et quels défis ? (Métropole 1)
• Comment construire et protéger la connaissance ? (Métropole 2)
• Les États face à l’enjeu de la connaissance depuis la deuxième partie du XXe siècle (centres étrangers 2)
• La production et la circulation de la connaissance connaissent-elles des frontières ? (Métropole 1)
• La circulation de la connaissance, un enjeu géopolitique. (Métropole 2)
• La connaissance : un enjeu majeur des relations internationales (Amérique du Nord 2)
• Les États et le contrôle de la connaissance depuis la deuxième partie du XXe siècle. (Afrique 2)
• La connaissance, un enjeu politique, social et géopolitique pour les États. (Liban 1)
• L'accès à la connaissance, un enjeu pour les sociétés et les États à partir du XXe siècle. (Polynésie 1)

III. Conseils de méthode

Manuel : méthode bac p.22-23

A.    Analyser le sujet et dégager une problématique

[Au brouillon]

1.     Analyser le sujet

• Lecture attentive de l’énoncé du sujet.
• Repérage des termes importants -en vue d’en fournir une définition.
• Bornage du sujet dans le temps et dans l’espace (contexte) : cadre chronologique, échelle spatiale.

2.     Formuler une problématique

L’analyse d'un sujet doit conduire à la formulation d'une problématique : il s'agit de poser une question précise (ou deux) à laquelle la dissertation se propose de répondre de manière organisée.

Rappel (définition) : la problématique d’un sujet est l’approche ou la perspective théorique qu’on décide d’adopter pour traiter le problème posé par la question de départ. Elle est une manière d’interroger les phénomènes étudiés de manière efficace et donc d’éviter ainsi la simple récitation des connaissances. En d’autres termes, c’est une reformulation intelligente du libellé sous forme d’une série de questions ou d’affirmations découlant de ces questions.

Quels sont les liens logiques entre les termes du sujet ? Avons-nous : des mots associés (juxtaposition) ; ou bien une mise en relation par des opérateurs logiques : « ou » (alternative), « car » (causalité), « donc » (conséquence), « mais », (opposition), « face » (confrontation), « de/à » (évolution), « et » (polysémique).

B.    Organiser un plan en mobilisant ses connaissances

1.     mobiliser ses connaissances.

Lister au brouillon les connaissances qui semblent devoir être mobilisées pour traiter le sujet : notions, faits, dates, lieux, acteurs...

Rassembler les idées et les faits en différentes catégories ou thèmes : c’est l’ébauche du futur plan.

2.     Bâtir un plan

Toute dissertation demande l'élaboration d'un plan qui organise la réponse à la problématique. Chaque sujet ayant sa spécificité, il faut suivre une démarche en accord avec la problématique adoptée.

Le plan comporte généralement trois parties qui correspondent à chaque étape de votre réponse. Votre devoir doit être équilibré, c’est-à-dire que la longueur de vos différentes parties ne doit pas être trop disproportionnée.

Plusieurs types de plan sont possibles :

• Plan thématique : la réponse au sujet s'organise autour de quelques grands thèmes (parfois précisés dans l’intitulé du sujet).
• Plan comparatif : 1/ Points communs ; 2/ Différences ; 3/ Complémentarité, ou encore : 1/ Permanences ; 2/ Mutations ; 3/ Typologie.
• Plan analytique (ou inductif) : 1/ Aspects, description ; 2/ Causes, explication ; 3/ Conséquences, problèmes, solution, typologie...
• Plan chronologique : c'est le mieux adapté pour analyser une évolution. II faut chercher à découper le cadre chronologique du sujet en plusieurs périodes. Chacune donne lieu à une partie du plan. Les dates charnières doivent pouvoir être justifiées dans le devoir.

NB . Il est souvent nécessaire de s’émanciper du plan du cours. Ce qui doit guider le choix du plan, c’est la nécessité de produire un propos « problématisé », càd une démonstration, un cheminement, pas un « catalogue » de connaissances restituées. Ici, le principal effort à produire consiste à limiter la discontinuité chronologique entre nos jalons.

C.    Rédiger

[Au « propre »]

1.     Rédiger une introduction et une conclusion

A.       l’introduction.

L'introduction générale comporte trois étapes.

• Une entrée en matière qui précise le sujet. Il faut commencer par une phrase qui « amène » le sujet (une « accroche », qui peut éventuellement s’appuyer sur une citation. Ensuite, il s’agit de reprendre et de mettre en forme les éléments dégagés au brouillon lors de l'analyse du sujet : bornes spatiales et chronologiques, définition des mots-clés du sujet (capital, surtout quand des notions clés sont en jeu).
• L'énoncé de la problématique. C’est la « grande question » à laquelle le devoir va répondre. La forme interrogative est préférable. Il convient de se limiter à une ou deux questions. Enfin, plutôt qu’une simple reformulation de l’intitulé du sujet, on préfèrera en général un questionnement plus étayé.
• L'annonce du plan. C'est le fil rouge qui guide la démonstration : les étapes par lesquelles on se propose de répondre à la problématique. Pour l’annoncer, on peut utiliser des termes comme « d'abord », « ensuite » et « enfin » pour faciliter le repérage du plan par le correcteur.

b.      La conclusion

Toute dissertation se termine par une conclusion générale. Celle-ci comporte deux étapes :

• Réponse à la problématique. On procède au rappel des grandes lignes du développement, lequel doit permettre de répondre à la problématique posée dans l'introduction.
• « Ouverture ». Elle est appréciée (quand elle est réussie), mais pas obligatoire. Elle peut consister en l’exposition d’un problème nouveau soulevé par le traitement de la problématique.

2.     Construire le développement

Le développement s'organise généralement en deux ou trois parties. Chacune de ces parties est subdivisée en paragraphes.

Le premier paragraphe et le dernier paragraphe ont un statut différent des autres : le premier est un paragraphe d'introduction (une à deux phrases), qui rappelle le thème traité dans cette portion du devoir ; le dernier paragraphe (une à deux phrases) est un paragraphe de conclusion et de transition vers la partie suivante s'il y en a une. NB. Vous pouvez extraire ces paragraphes des parties de votre travail et leur préférer des paragraphes de transition de quelques lignes, assurant la transition entre deux parties.

Les autres paragraphes sont plus longs, ce sont des paragraphes d'exposition qui développent de façon ordonnée et logique la réflexion. Leur longueur est variable, mais n’excède généralement pas une demi-page. Un paragraphe d'exposition comporte :

• une idée principale ou directrice énoncée dans la première phrase ;
• des faits précis, exemples clairement identifiés, souvent datés, localisés ou chiffrés.

NB. La note de service ministérielle précise que « la réalisation d'une illustration en appui du propos (croquis, schéma, etc.) amènera une valorisation de la note ; un fond de carte pourra être fourni si cela est adapté au sujet. La réalisation de cette production graphique n'a aucun caractère obligatoire, et son absence ne peut aucunement pénaliser le candidat. »

3.     Conseils de mise en forme

• Soigner la présentation en aérant la mise en page : sauter des lignes entre les parties, ménager des alinéas à chaque paragraphe, écrire de manière lisible (graphie, couleur d’encre), le cas échéant insérer soigneusement les schémas
• Soigner l’expression écrite : nul besoin d’envolées lyriques ou d’audacieuses métaphores ; en revanche, un style concis, une mobilisation du vocabulaire scientifique, une syntaxe et une orthographe correctes sont exigés. Pesez vos mots, relisez-vous !

Spécial Bac

Comment réussir sa dissertation d’HGGSP

Au baccalauréat, l’épreuve d’HGGSP est composée de deux exercices : le commentaire de documents et la dissertation. Cette dernière épreuve est généralement la mieux réussie, à condition d’avoir en tête la méthode à suivre et les pièges à éviter.

Une dissertation est une réponse organisée à une problématique qui repose sur trois compétences : la capacité à problématiser un sujet, à organiser son propos et à utiliser des connaissances précises pour y répondre. A l’inverse, vous devez éviter les pièges suivants : la récitation de cours , le hors sujet , la mauvaise gestion du temps . Un seul secret pour éviter ces pièges et réussir l’épreuve : suivre à la ligne la bonne recette !

Avant le jour J : préparez vos ingrédients

Tout au long de l’année, travaillez vos cours d’HGGSP en ayant en tête les épreuves du bac. Pour la dissertation, vous devez avoir, pour chaque thème au programme :

- Une fiche avec les définitions, pour pouvoir définir les termes du sujet.

- Une fiche avec les dates principales, qui vous permettront d’élaborer un propos chronologique précis.

- Une liste d’exemples, supports de vos futurs arguments.

Le jour J : suivez la recette !

Etape 1.  Analyser le sujet (0-25 min)

Au brouillon, commencez par analyser le sujet donné par le jury. Cette étape est la plus importante : elle vous permet d’éviter le hors sujet. Procédez en trois étapes :

1. Identifiez la formulation du sujet . La manière de formuler un sujet indique la question que l’on doit poser et la réponse que l’on doit donner :

- Les sujets avec « et » entre deux notions demandent de confronter les deux termes. Il ne faut donc jamais les traiter séparément, ni l’un après l’autre. Ex. « Les Etats-Unis et l’environnement à différentes échelles ».

- Les sujets « évolution » demandent de mettre en avant les transformations chronologiques d’une ou plusieurs notions. Ex. Juger les génocides et les crimes de masse depuis 1945 . 

- Les sujets « tableau » demandent de dresser les caractéristiques d’un thème pour une période donnée. Ex. Les nouvelles formes et logiques de la guerre au XXI e  siècle .

2. Cadrez le sujet . Après avoir cerné le type de sujet posé, vous devez clairement le définir, c’est-à-dire :

- Définir tous les termes du sujet, à partir des notions vues en classe (guerre, patrimoine, connaissance…)

- Situer votre sujet dans l’espace, en précisant ses limites spatiales, le lieu où il se déroule.

- Situer votre sujet dans le temps en donnant ses limites chronologiques, c’est-à-dire le moment où débute votre réflexion, le moment où elle s’arrête et le contexte global entre ces deux bornes.

3. Listez les enjeux du sujet , c’est-à-dire les grands thèmes qu’il soulève et que vous devrez aborder.

Etape 2. Mobiliser et organiser ses connaissances (25-45 min)

1. Notez tout ce qui vous vient en tête en regardant votre analyse du sujet : des exemples, des dates, des notions, des noms, des espaces …  

2. Elaborez une problématique , qui ne doit pas reformuler le sujet mais être une véritable question . Essayez de repérer, à partir de votre analyse du sujet, pourquoi le sujet se pose et quels sont les points de tensions.

Par exemple , prenons le sujet « Développement urbain et patrimoine en France ».  Le développement implique de créer de nouvelles choses ; tandis que le patrimoine renvoie au passé et à la conservation de ce qui existe déjà. Il y a donc une tension entre ces deux termes. La problématique peut donc être : « Comment concilier les politiques de développement urbain et de protection du patrimoine en France, du XIXe siècle à nos jours ? »

Attention  : votre problématique doit être simple, courte et formulée avec les termes du sujet. Elle doit localiser le sujet dans le temps et l’espace.

3. Etablissez un plan , c’est-à-dire vos arguments pour répondre à la problématique. Partez de votre analyse du sujet, où vous avez listé ses enjeux. Essayez de les rassembler en deux ou trois thèmes, auxquels vous raccrochez tous les éléments que vous avez listé avant votre problématisation. Dégagez deux ou trois idées principales par parties, qui forment vos sous-parties.

Une fois votre plan trouvé, assurez-vous que vos parties vous permettent de répondre à la problématique de manière progressive, qu’elles s’enchaînent logiquement et qu’elles soient bien équilibrées.

Etape 3. Rédiger sa dissertation (45 min - 1h50)

1. L’introduction  : elle commence par une accroche , qui peut être une citation, un évènement, un chiffre qui permet d’entrer dans le sujet. A la fin de l’accroche, une phrase de transition doit faire le lien avec le sujet. Viennent ensuite les définitions des termes du sujet , ses limites chronologiques et ses limites spatiales . Annoncez enfin votre problématique et votre plan .

2. Le développement  doit être organisé. Chaque grande partie commence par une courte présentation de l’idée qu’elle développe. Chaque sous-partie est structurée de la manière suivante : une phrase présente l’ idée de la sous-partie ; un exemple précise (localisé, chiffre, daté) illustre cette idée ; une analyse de cet exemple constitue votre argumentation (les enjeux et notions que l’exemple soulève, ce qu’il montre, les nuances qu’on peut lui apporter, en quoi il permet de répondre au sujet) ; une phrase de transition fait enfin le lien avec la sous-partie suivante. Pensez à faire apparaitre les termes du sujet dans vos introductions de partie et vos transitions.

Gardez ce mémo en tête : IEAT (idée-exemple - analyse /argumentation - transition).

3. La conclusion  commence par une réponse claire à votre problématique , qui mobilise vos arguments principaux. Finissez par une ouverture vers un autre thème du programme. Evitez les ouvertures vagues, les fausses questions ou les projections vers le futur.

Dernière étape : goûtez votre préparation !

Une fois la rédaction finie, prenez le temps de boire et de souffler, puis relisez votre travail en traquant les fautes d’orthographe et de syntaxe.

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Conclusion d’une dissertation : comment la rédiger ?

Publié le 29 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

La conclusion d’une dissertation est un élément très important, car il s’agit de la dernière partie lue par votre examinateur.

Bien qu’elle puisse être facultative pour les dissertations juridiques, elle est en générale obligatoire dans la plupart des domaines d’études (littérature, économie, sciences politiques, histoire, …).

Conseil en or … Faites relire et corriger votre dissertation avant de la rendre. Les fautes sont lourdement pénalisées.

Table des matières

La conclusion d’une dissertation : à quoi sert-elle , les différentes parties d’une conclusion de dissertation, exemple complet de conclusion de dissertation, présentation gratuite.

Le rôle de la conclusion d’une dissertation est de clore le débat en répondant aux problèmes posés en introduction et de proposer un élargissement du sujet.

Elle doit être structurée et claire.

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La conclusion d’une dissertation est une synthèse du développement. Il faudra clairement indiquer la réponse à la problématique de l’introduction.

La conclusion d’une dissertation est donc composée de plusieurs éléments :

• Le rappel de la problématique.
• Le bilan (synthèse) des arguments des parties du développement.
• La réponse à la problématique de l’introduction.
• Une ouverture.

Les exemples suivants répondent au sujet « être libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».

1. Le rappel de la problématique

Il est nécessaire de rappeler la problématique de départ au lecteur. Elle a été dévoilée en introduction et il est donc nécessaire de la mentionner une dernière fois en conclusion.

2. La synthèse des arguments dans une conclusion de dissertation

Il s’agit du bilan de la dissertation. Vous devez brièvement reprendre les conclusions que vous avez faites dans votre développement.

Exemple de synthèse des arguments

3. la réponse à la problématique dans une conclusion de dissertation.

Dans la conclusion, il vous faut aussi formuler votre réponse à la problématique posée en introduction.

4. L’ouverture dans une conclusion de dissertation

L’ouverture d’une conclusion de dissertation permet de situer le sujet dans une perspective plus vaste. Elle montre que, même si vous avez répondu au sujet, vous n’avez pas tout résolu concernant le thème. Il s’agit de prolonger votre réflexion de manière subtile, c’est-à-dire qu’il faut éviter de poser une question ou de finir par une citation banale.

Voici un exemple de conclusion de dissertation.

Sujet  : Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ?

Nous avons donc interrogé le concept de liberté chez l’être humain.

L’Homme semble tout d’abord être un individu « libre » qui place sa raison au fondement de ses jugements et actions. Il semble posséder une liberté qui lui permet d’être responsable de sa personne ainsi que de ses actes de manière rationnelle. Or, l’Homme est aussi un individu complexe qui finalement se révèle être contrôlé par des entités qui sont supérieures à sa propre volonté rationnelle et qui la contrôlent. En effet, sa nature (par les désirs et instincts), son psychisme (par l’Inconscient) et la société (grâce à l’éducation) sont des éléments qui le régissent et donc entrave la liberté personnelle du sujet.

L’Homme semble donc s’illusionner sur sa capacité à désirer ou prendre des décisions rationnelles librement. Par conséquent, la question de la responsabilité de l’Homme se pose quant à son caractère coupable lorsqu’il commet des actes immoraux puisqu’il semble n’être pas libre et maître de sa propre volonté.

Ainsi, il est possible de s’interroger sur la responsabilité des terroristes quant à leurs actes. Les frères Tsarnaev sont considérés comme étant responsables des attentats qu’ils ont commis le 15 avril 2013 lors du Marathon de Boston. Toutefois, on peut se demander s’ils étaient libres et conscients de leurs actions ou non.

Vous pouvez utiliser cette presentation pour vos cours ou comme pense-bête.

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Conclusion d’une dissertation : comment la rédiger ?. Scribbr. Consulté le 22 avril 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/conclusion-dissertation/

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Justine Debret

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Bac HGGSP Tle générale - Comment réussir la dissertation ?

L'exercice de dissertation consiste à traiter un sujet donné dans un devoir argumenté et structuré, comportant une introduction, un déve­loppement et une conclusion.

I Quels sont les objectifs de la dissertation ?

La dissertation doit respecter des règles formelles. Il vous est demandé : – d'élaborer une problématique permettant de traiter le sujet ; – de mobiliser et organiser vos connaissances pour répondre à la problématique ; – de faire preuve d' analyse et de réflexion ; – de rédiger un texte pertinent, argumenté et structuré .

II Comment structurer la dissertation ?

Une dissertation comporte une introduction, un développement et une conclusion.

L' introduction requiert le plus grand soin. Elle compte 5 étapes : – d'abord, une accroche permettant de situer le sujet dans un contexte plus large ; – la définition des mots clés du sujet ; – la fixation des bornes chronologiques et spatiales ; – la formulation d'une problématique , c'est-à-dire d'une question qui va vous servir de fil directeur ; – l'annonce du plan.

Soignez votre problématique : c'est elle qui montre au correcteur que vous avez compris les enjeux du sujet.

Le développement est construit selon le plan en 2 ou 3 parties que vous aurez préalablement préparé au brouillon. Chaque partie doit comporter : – une introduction partielle présentant l'idée directrice de la partie ; – deux ou trois sous-parties, à raison d'un paragraphe pour chacune ; – une conclusion partielle suivie d'une transition vers la partie suivante.

Si le sujet s'y prête, vous pouvez intégrer une production graphique à votre développement. Un fond de carte vous sera parfois fourni.

La conclusion doit répondre à votre problématique, en reprenant les idées directrices de chaque partie. Elle s'achève par une ouverture vers un autre sujet.

III Comment rédiger ?

Vous devez vous exprimer correctement en respectant les règles ortho­graphiques, grammaticales et syntaxiques. Privilégiez les phrases courtes.

Soyez également précis(e) dans le vocabulaire utilisé. La maîtrise des notions ­spécifiques est un des critères de l'évaluation.

Construire une dissertation

Étape 1 analyser le sujet.

Étape 2 Dégager la problématique

 La problématique sert de fil conducteur à votre devoir : il s'agit de la ­question générale à laquelle vous allez tenter de répondre.

 La problématique doit souligner les enjeux du sujet mis au jour dans la première étape de votre travail. Elle intègre les mots et notions clés et, si possible, indique les limites (chronologiques et/ou spatiales du sujet). C'est une question ouverte à laquelle on ne peut simplement répondre par oui ou par non.

Étape 3 Construire le plan

 Le plan doit permettre de répondre à la problématique . Il est organisé en deux ou trois parties, elles-mêmes subdivisées en deux ou trois sous-­parties.

 La construction de votre plan doit être cohérente avec le type de sujet (ex. : à un sujet évolutif correspond un plan chronologique).

 Au brouillon , vous devez mobiliser vos connaissances pour élaborer un plan le plus détaillé possible (avec les informations essentielles et les exemples). À ce stade, il n'est pas nécessaire de rédiger.

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Plan de la fiche

• Comment faire ?
• L'introduction
• Le développement
• La conclusion

Organisation et déroulement de l'épreuve de spécialité HGGSP

L'épreuve ponctuelle de spécialité HGGSP est d'une durée totale de 4 heures. Comme pour les épreuves de tronc commun de Première, une banque de données de sujets sera accessible pour que vous puissiez vous entraîner. L'épreuve porte sur la partie du programme de l'enseignement de spécialité traité durant l'année de Terminale, mais uniquement sur certains thèmes, à savoir :

• Les thèmes 1, 2, 3 et 5 les années paires.
• Les thèmes 2, 4, 5 et 6 les années impaires, ce qui sera le cas en 2021.

Lire la suite de la fiche ci-dessous et la télécharger :

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HGG : comment rédiger une bonne conclusion – avec Les Yeux du Monde

• Prépa Économique
• 07 avril 2018
• Titouan Chopin

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Qu’est-ce qu’une conclusion ?

Pour faire une bonne conclusion, il faut d’abord comprendre à quoi elle sert. Une conclusion est une réponse à la problématique que tu as posée en introduction. Une dissertation est en effet une démonstration : l’introduction sert à faire émerger un problème, le développement y apporte une réponse construite et la conclusion en est la synthèse. En lisant ta conclusion, le correcteur doit comprendre le problème que tu as posé en introduction et comment tu as décidé d’y répondre.

Comment faire une bonne conclusion ?

Etant une réponse à un problème et faisant suite à un long développement, la conclusion va nécessairement être, en partie, une redite de ce que tu as déjà écrit dans le reste de ton devoir. Cependant, celle-ci n’est pas un copier-coller puisque c’est une réponse. La conclusion reprend donc, dans un élan de synthèse, ce qui a été écrit dans le devoir mais avec un ton davantage convaincant. Une conclusion n’est pas si difficile à faire que ça et je pense qu’il ne faut pas la mystifier. Personnellement, même si certains recommandent de la rédiger au brouillon juste après avoir fait l’introduction, je l’écrivais toujours à la fin. En effet, j’avais besoin d’avoir rédigé tout mon développement pour être le plus juste possible dans la synthèse que j’allais en faire en conclusion.

Je te mets ici la conclusion que j’ai écrite pour le sujet ESCP 2017 de géopolitique où j’ai reçu 18/20 et dont le sujet était : « L’Union européenne face aux effets déstabilisateurs de la mondialisation »

Tu peux aller voir l’article « Dissertation de géopolitique : comment faire un bon développement ? » pour retrouver l’introduction de cette même copie. Je te rappelle néanmoins la problématique que j’avais faite dans cette dernière : « L’Union européenne a-t-elle réussi à utiliser les effets déstabilisateurs de la mondialisation pour se renforcer ou, au contraire, les a-t-elle subis ? »

Ma conclusion, qui est la réponse à cette problématique, est la suivante :

« En conclusion, si les différents effets déstabilisateurs de la mondialisation ont pu avoir de lourdes conséquences pour l’Union européenne, cette dernière a su y apporter des réponses et même, parfois, à en tirer profit. Ainsi, l’Union européenne dans la mondialisation a opté pour une approche pragmatique afin de perdurer. »

Une introduction se doit donc d’être courte et, comme tu peux le voir, ne comporte rien d’extraordinaire. Toute la qualité de la conclusion se joue en réalité avant. Si l’introduction et le développement sont bons, il est presque impossible de louper sa conclusion.

En ce qui concerne l’ouverture, je n’en ai jamais mise personnellement car je ne comprends pas l’intérêt de clore une démonstration en ouvrant un nouveau sujet. Je n’ai d’ailleurs jamais été pénalisé pour cela mais chacun est libre d’en mettre une s’il le désire.

Écrit par Titouan Chopin (MP) et Jessy Périé (YDM)

Les Yeux du Monde.fr, c’est un site de géopolitique et d’actualité créé par d’anciens préparationnaires passés par les bancs d’HEC et de l’ESSEC. �Retrouvez en ce moment sur leur site les articles-exemples : un format spécialement conçu pour les concours ! (des exemples à utiliser en dissertation analysés synthétiquement et avec une infographie en conclusion) —> http://les-yeux-du-monde.fr/category/actualite/concours

Et sur leur page Facebook : https://www.facebook.com/lesyeuxdumondegeopo/

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ABRACADABRAHG ,

La baguette magique pour réussir en histoire-géographie, rediger une conclusion.

La composition s'achève sur une conclusion. Elle ne doit pas être bâclée non seulement parce qu'elle permet au correcteur

de voir si vous avez bien compris le sujet (puisque vous y répondez de façon synthétique), mais aussi parce que ce sont les

derniers mots que vous donnez à lire et qu'il est dommage de finir sur une mauvaise impression.

Une conclusion comporte deux moments :

La première partie, indispensable, résume votre argumentation : ce bilan répond normalement à votre problématique. Il reprend rapidement toutes les étapes de votre démonstration. C'est le plus important et le plus long.

Dans un second temps il s’agit d’ ouvrir le sujet, d’élargir la réflexion dans le temps (annonce de ce qui suit) ou dans l’espace (que se passe-t-il alors dans des espaces environnants). La plupart du temps, ne posez pas de question : il est absurde de se demander ce qui va se passer après dans une copie d’histoire, puisqu’on le sait déjà : si vous le savez, dites le plutôt en 2 phrases. Cela peut avoir plus de sens en géographie puisqu'on peut s'interroger sur l'avenir.

ABRACADABRAHG - METHODE DISSERTATION - PREMIERE  TERMINALE GENERALE - HGGSP - HISTOIRE GEOGRAPHIE - LYCEE  - HELENE CORMY - REUSSIR BAC

Phases de la croissance

Gouverner la France depuis 1946

Devoir entièrement rédigé : Les médias sont-ils au service des Etats pendant les guerres ? (HGGSP)

Corrigé de dissertation sur l'environnement (terminale HGGSP)

• INTRO - La periodisation
• THEME I - Monde mediterraneen
• THEME II - XVe - XVIe siecle
• THEME III - L'Etat a l epoque moderne
• THEME IV - XVIIe et XVIIIe siecles
• Dossiers d'experts
• Chronologies collaboratives 2ndes
• THEME I - Societes et environnements
• THEME II - Territoires populations developpement
• THEME III - Mobilites
• THEME IV - Afrique australe
• Axe 1 - Des libertes pour la liberte
• Axe 2 - Des libertes en debats
• Prendre des notes
• Connaissances du college QUIZZ
• Theme 5 - Environnement
• Theme 2 - Guerres et paix
• Theme 1 - Espace et oceans
• Theme 3 - Histoire et memoires
• Theme 6 - La connaissance
• Theme 4 - Le Patrimoine
• ESPACE COFFRE
• Outils vers le Grand oral
• Calendrier indicatif
• Vidéos (conseils)
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• Methodologie HGGSP
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MÉTHODES ET MÉTHODOLOGIE

Spécialité hggsp (bac 2021).

LICENCE C.C. 4.0  - Cher.e.s collègues, merci de   me contacter pour m'informer de votre réutilisation de mes ressources,  et me faire part de vos remarques éventuelles.

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1 - DISSERTATION (BAC)

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Fiches complémentaires

3 - réussir un exposé, 4 - débattre, documents vierges à télécharger en amont du débat, 5 - réaliser une revue de presse.

Vous avez la possibilité de présenter, en début de séance, une revue de presse sur le thème de votre choix (à condition qu'il soit relié au thème que nous travaillons, et qu'il ne répète pas le cours mais le complète). NOTE BONUS ( /5)

Oral : maximum 2mn / diaporama très simple possible (cf. grille de notation).

La vidéo ci-dessous présente des pistes de travail intéressantes.

Notez toutefois qu'il ne vous sera pas demandé, comme dans cette vidéo, des "revues de presse hebdomadaires", mais des "revues de presse thématiques". Les attentes indiquées dans la fiche méthode priment sur le contenu de cette vidéo.

6 - Créer une capsule vidéo

7 - créer une émission podcast.

Tutoriels simplifiés

Aller plus loin, petits travaux (grilles), paragraphes de synthèse, mini-dissertation, créer une frise chronologique avec timeline js.

Étape 1 - Créer un tableur collaboratif

Étape 2 - Compléter le tableau collaboratif

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Exemple de Dissertation HGGSP: Guide Complet et Professionnel

Symbols: 3949

===INTRO:===

L’écriture d’une dissertation est une compétence essentielle pour tout étudiant en Histoire, Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques (HGGSP). La dissertation est une tâche académique qui nécessite une compréhension approfondie du sujet, une argumentation solide et une structuration logique du contenu. Dans cet article, nous vous proposons un guide complet et professionnel pour réussir votre dissertation en HGGSP.

Introduction à la Dissertation HGGSP: Guide Complet

La rédaction d’une dissertation en HGGSP est à la fois un art et une science. Comme tout autre type de dissertation, elle nécessite une introduction, un corps et une conclusion. Cependant, l’essence d’une dissertation en HGGSP réside dans l’analyse critique et l’interprétation des faits historiques, géographiques et politiques. Il est donc essentiel de bien comprendre le sujet, de faire des recherches approfondies et de planifier soigneusement votre dissertation avant de commencer à écrire.

Le choix du sujet joue un rôle crucial dans la réussite de votre dissertation. Pour choisir un sujet intéressant et pertinent, vous devez tenir compte de vos intérêts personnels, de vos connaissances préalables et du contexte actuel. De plus, étant donné que le champ d’étude de la HGGSP est vaste, il est conseillé de se concentrer sur un aspect spécifique plutôt que d’essayer de couvrir une gamme trop large de sujets.

Après avoir choisi votre sujet, vous devez élaborer une thèse claire et concise. La thèse est la pierre angulaire de votre dissertation, car elle guide votre argumentation et donne une direction à votre travail. N’oubliez pas que votre thèse doit être suffisamment spécifique pour être défendue de manière convaincante et suffisamment générale pour permettre une discussion approfondie.

Comment structurer professionnellement une Dissertation en HGGSP

La structure est un élément clé de toute dissertation académique, et encore plus dans le cas d’une dissertation en HGGSP. Une bonne structure aide à organiser vos idées de manière logique et à rendre votre argumentation claire et convaincante. En règle générale, une dissertation en HGGSP doit comporter une introduction, plusieurs parties (ou paragraphes) et une conclusion.

L’introduction doit présenter le sujet, établir le contexte et formuler la thèse. Elle doit capter l’attention du lecteur et lui donner une idée claire de ce que vous allez discuter dans votre dissertation. Une bonne introduction doit être accrocheuse, informative et concise.

Chaque paragraphe du corps de votre dissertation doit être consacré à un point particulier de votre argumentation. Commencez chaque paragraphe par une phrase d’ouverture qui présente le point que vous allez discuter. Développez ensuite ce

La conclusion est votre dernière chance de convaincre le lecteur de la validité de votre thèse. Elle doit résumer les points principaux de votre argumentation et réitérer votre thèse d’une manière nouvelle et convaincante. Assurez-vous de ne pas introduire de nouveaux arguments dans votre conclusion. Au lieu de cela, concentrez-vous sur la synthèse de ce que vous avez déjà discuté.

===OUTRO:===

En conclusion, la rédaction d’une dissertation en HGGSP est un processus complexe qui nécessite une préparation minutieuse, une recherche approfondie et une structuration logique. Cependant, avec la bonne approche et une compréhension claire des principes de base, vous pouvez produire une dissertation qui non seulement répond aux attentes académiques, mais qui est également intéressante, informative et convaincante. Nous espérons que ce guide vous aidera à réussir votre prochaine dissertation en HGGSP.

V. I.   Lenin

Reorganisation and the end of the split in st. petersburg.

Written: Written in April 1907 Published: Published on May 2, 1907, in Proletary, No. 16. Published according to the newspaper text. Source: Lenin Collected Works , Foreign Languages Publishing House, 1962 , Moscow, Volume 12 , pages  395-403 . Translated: Transcription\Markup: R. Cymbala Public Domain: Lenin Internet Archive (2004). You may freely copy, distribute, display and perform this work; as well as make derivative and commercial works. Please credit “Marxists Internet Archive” as your source. • README

Readers will already have learned from the legal daily press that the reorganisation of the St. Petersburg organi sation of the R.S.D.L.P., so long since contemplated by the majority of local Party members, has now been completed. A specially elected conference of all members of the local organisation gathered on March 25, 1907, [4] discussed the St. Petersburg Committee’s reorganisation plan (pub lished in Proletary , No. 15) and the Mensheviks’ counter-plan (published in Russkaya Zhizn , No. 51), and adopted the St. Petersburg Committee’s plan with some insignificant amend ments.

In essence these organisational rules boil down to adherence to consistent democratic centralism. The highest body in the organisation is the conference , elected by direct ballot by all members of the Party (there are two-stage elections only in cases of insuperable difficulties) with a fixed rate of representation (the first conference was attended by delegates elected at the rate of one per fifty Party members). The conference is a standing institution. It meets not less than twice a month and is the supreme body of the organisation. It is re-elected twice a year.

The conference elects the St. Petersburg Committee from among all Party members , and not only from those working in some particular district of the local organisation.

This type of organisation eliminates any disproportion in the representation of the districts and—this is the main thing—instead of the unwieldy, multi-stage, undemocratic system of electing the St. Petersburg Committee from representatives of the districts, real unity of all Party members   is created, since they are united by a single guiding conference. The composition of the conference makes possible and inevitable the participation of the majority of outstanding workers in the guidance of all the affairs of the entire local organisation.

The conference has already put the new type of organisation into effect, has declared itself a standing institution, elected a new St. Petersburg Committee of nineteen comrades, and held two meetings (or rather, it has gathered twice for a meeting) for the solution of all current problems.

To characterise the Menshevik plan for reorganisation that the conference rejected, we shall mention one circumstance, the most important one. That plan also envisaged a similar conference at the head of the organisation (calling it a council). According to that plan, however, the St. Petersburg Committee, the executive body of the conference, is eliminated altogether! “The city council,” says the Menshevik plan, “is divided into a number of commissions (propaganda, agitation, literature, trade union, financial, etc.) for the conduct of current business.” And “the representation of the organisation in other parties, and relations with the central institutions of our Party are entrusted to a presidium” of five members elected by the council.

One may easily imagine how effective an organisation would be if its current affairs were conducted by separate commissions and not by a single executive body of the conference! In this case democratic centralism is turned into a fiction; in point of fact this is a step towards Lana’s famous plan to reduce the role of the Social-Democratic Party to that of a propaganda body among working-class masses united as little as possible in a single organisation. It goes without saying that this Menshevik plan was immediately rejected. It now remains for us to ask its authors to acquaint us with the experience gained by Menshevik committees or organisations of the R.S.D.L.P. functioning on such principles.

To continue. It is extremely important to note that the new conference of the St. Petersburg organisation has put an end to the St. Petersburg split . It is known that the Mensheviks brought about the split in St. Petersburg during the elections to the Second Duma, by leaving (for allegedly   formal reasons) the conference held on January 6, 1907, the conference that decided the question of the R.S.D.L.P. election campaign in St. Petersburg. The elections to the new conference that first met on March 25 were conducted under the direct control of a special commission appointed by the Central Committee of the R.S.D.L.P. specifically for that purpose, which included a Central Committee member from the Lettish Social-Democrats. The conference held on March 25 (and still functioning, since, as we have said, it declared itself a standing institution) is, therefore, the first Social-Democratic conference in St. Petersburg for the past year, constituted without the slightest dispute on the correctness of the representation, the legality and number of mandates, etc.

Such a fact has hitherto never been known in St. Peters burg, with its most severe struggle between Bolsheviks and Mensheviks. Both the boycott conference (February 1906) [5] and the conference on the question of supporting the demand for a “Duma” ministry (June 1906) [6] gave the Bolsheviks the victory, but both had to begin with disputes over the correctness of the representation.

It will, therefore, be highly instructive to make use of these undisputed data, undisputed for the first time, on the strength of the two sections of Social-Democracy in St. Petersburg, to make clear to ourselves the real causes arid real significance of the split, now over and done with, that occurred before the St. Petersburg elections. It will be remembered that the Mensheviks justified the split on formal grounds—first, incorrect representation at the conference on January 6 (the Bolsheviks were accused of exaggerating the number of votes, especially those of the shop-assistants, and of the unlawful annulment of Menshevik mandates); and secondly, the refusal of the conference to accede to the Central Committee’s demand to divide into an urban and a gubernia conference.

In preceding issues of Proletary it has already been explained with sufficient clarity that the second “justification” actually boils down to the participation of the Central Committee (its Menshevik part) in engineering the St. Petersburg split. This will be easily understood by members of our Party in other cities as well, for they know full well that   the Central Committee has nowhere demanded the division of city conferences into urban and gubernia, nor could it have done so . The Central Committee needed this demand in St. Petersburg in the form of an ultimatum in order to split the St. Petersburg organisation and help the break away Mensheviks to begin (or continue) negotiations with the Cadets.

The first of these “justifications” of the split, however, remains quite vague and debatable to all members of our Party except those in St. Petersburg. They are not in a position to judge the correctness of the representation at the January 6 conference, or the actual relation of Bolshevik and Menshevik forces in St. Petersburg. It is beyond the power of the Social-Democratic press to give documentary proofs of this because only a special commission could collect and analyse the documents. Thanks, however, to the verified and undisputed figures of the representation at the March 25 conference, we are able to show all our Party how much truth there was in the Menshevik justification of the split in St. Petersburg prior to the elections. For this purpose it is only necessary to compare the figures, by districts , of the number of Social-Democrats voting for the Bolsheviks and for the Mensheviks at the elections to the January 6 conference and to the March 25 conference.

The data on the voting at the elections to the March 25 conference are unquestionable ; they have been verified by a Central Committee commission and accepted by both Bolsheviks and Mensheviks.

To have indisputable data on the voting at the elections to the January 6 conference, we shall take the Menshevik figures . When the thirty-one Mensheviks walked out of the conference on January 6, they issued a special statement in the form of a pamphlet entitled “Why Were We Compelled to Leave the Conference? (Statement by Thirty-One Mensheviks, Submitted to the Central Committee)”. We discussed this pamphlet in Proletary , No. 12. [1] We shall now take the “figures on the composition of the electors to the Conference of St. Petersburg Organisation” (the January 6 conference) printed on pages seven and eight of that pamphlet.   Here the number of those voting for the Bolsheviks [2] and for the Mensheviks are given for each of the eleven districts, all votes, furthermore, being subdivided into undisputed and disputed, and the latter into those disputed by the Bolsheviks and those disputed by the Mensheviks.

There is no need for us to give all the details of these subdivisions. In the notes, we shall deal specifically with all the amendments introduced by the Mensheviks. For purposes of comparison, we shall take the total “number of votes” cast for the Bolsheviks and for the Mensheviks, in other words, we shall add the undisputed to the disputed votes and, by comparing these figures with the number of votes cast for the March 25 conference, every Party member will be able to see for himself what was incorrect in the elections to the January 6 conference, and who was responsible for the incorrectness.

In the pamphlet of the thirty-one Mensheviks there are no tabulated figures for the twelfth, shop-assistants’, district of the St. Petersburg organisation. In the text (page 4) they said that the Central Committee had given the 313 organised shop-assistants the right to elect five representatives, allowing not one per fifty members (the usual rate), but one per sixty members, in view of the undemocratic nature of the elections. On these grounds, the Mensheviks refused to recognise the shop-assistants’ votes altogether . Since one of the five representatives was a Menshevik and four were Bolsheviks, we shall assume sixty-three votes for the Mensheviks and two hundred and fifty for the Bolsheviks.

Next, we shall divide the twelve St.. Petersburg districts of the Social-Democratic organisation into six undisputed and six disputed. The latter include those districts in which more than half the votes cast for the Bolsheviks or Mensheviks were disputed by either the Bolsheviks or the Mensheviks at the conference. The districts concerned are: Vyborg (of the 256 Menshevik votes, 234 were challenged by the Bolsheviks as questionable), City (of the 459 Menshevik votes, 370 disputed by the Bolsheviks), Moscow (of   the 248 Menshevik votes, 97 disputed by the Bolsheviks, 107 by the Mensheviks; 185 Bolshevik votes disputed, [3] all by Mensheviks), Railway (of 21 Bolshevik votes, 5 disputed; of 154 Menshevik votes, 107 disputed); Estonian (all the 100 Bolshevik votes disputed by the Mensheviks), and shop-assistants (313 votes challenged in their entirety by the Mensheviks, who declared that these votes, and these alone, had not been cast at all; it was alleged that the leadership and not the members of the organisation had voted).

The undisputed districts were Vasilyevsky Ostrov, Narva, Okruzhnoi, Latvian (in these four districts all votes were undisputed), Neva (of 150 Bolshevik votes, 15 were disputed; of 40 Menshevik votes, 4 were disputed) and Petersburg (of 120 votes for the Mensheviks , 22 were disputed).

The data on the number of votes cast in each district gives us the following table:

The following conclusions may be drawn from these data.

(1) St. Petersburg Social-Democratic workers displayed much greater interest in the reform of the St. Petersburg organisation (the purpose of the March 25 conference) than in the Duma elections in the urban curia (the purpose of the January 6 conference).

The number of members of the Social-Democratic organisation could not have changed very considerably in the course of two and a half months. The harsh conditions in which meetings were held and votes counted were no better, but probably worse in March than before, in our police-ridden country (there were no university meetings; persecution of the workers had increased).

The number of voting members of the Social-Democratic organisation increased by more than half, more than sixty-six per cent (from 3,900 to 6,772).

(2) The preponderance of Bolsheviks over Mensheviks was incomparably greater when a greater number of votes were cast than it had been with a smaller number of votes. On January 6 the Mensheviks obtained 1,795 votes out of 3,900, or 46 per cent; on March 25 they obtained 2,156 out of 6,772, or 32 per cent.

(3) In the undisputed districts (the first six) a greater number of votes were cast for both Bolsheviks and Mensheviks (the increase in the number of votes cast for the former being much greater). In the disputed districts (the following six) the number of votes cast for the Bolsheviks increased and the number cast for the Mensheviks decreased .

The number of votes cast for the Bolsheviks increased from 873 to 1,666. The number cast for the Mensheviks fell from 1,180 to 1,063. The preponderance of the Mensheviks in the disputed districts proved non-existent .

This fact settles the question of which side was to blame for the split .

The second election, which confirmed the results of the first and was verified by the Central Committee’s special commission, showed that in the disputed districts the number of votes claimed by the Bolsheviks was actually less than the real number, while that claimed by the Mensheviks was greater than the real number!

The Mensheviks stated, verbally and in print, that the Bolsheviks had exaggerated the number of votes in the disputed districts. The Bolsheviks accused the Mensheviks of the same thing. The second election produced a greater number of votes for the Bolsheviks and fewer for the Mensheviks. Is it possible to imagine more convincing and more decisive proof that the Bolsheviks were right?

This conclusion cannot be refuted either by reference to the fortuitous nature of the data taken by districts, or by saying that on January 6 we lumped the disputed and undisputed votes. The first objection falls to the ground because we did not take separate districts but groups of districts, and compared six districts with six, specifically to preclude any references to fortuity. The data for individual districts (the Moscow District, for instance!) would be ten times more favourable to us.

The second objection falls to the ground because we deliberately took the Menshevik figures as our basis, and the Mensheviks made insignificant corrections to them. In the opinion of the thirty-one, as expressed in their pamphlet (page 7) only the following votes “should actually not be confirmed”—15 of the 150 Bolshevik votes in the Neva District and all the Estonian Bolshevik votes; 107 out of the 248 Menshevik votes in the Moscow District, and 41 out of 154 Menshevik votes in the Railway District, which amounts to only 115 Bolshevik and 143 Menshevik votes. The shop-assistants’ votes (the entire 313) were all rejected by the Mensheviks. It is easy to see that these amendments do not affect our conclusions.

The March 25 conference, the elections to which were verified by a special commission appointed by the Central Committee and recognised by all as indisputable, has proved that, in the dispute over representation at the January 6 conference, the Bolsheviks, whose preponderance proved very substantial, were right; the preponderance of the Mensheviks was completely disproved. An attempt to object to our argument may, of course, be made by reference to the fact that the March 25 conference took place after the election campaign and, therefore, reflected the shift of Social-Democratic workers over to the side of the Bolsheviks on this question, a shift that occurred after January   6, 1907. Such an objection will naturally not weaken, but rather strengthen (although in a somewhat different way), the responsibility of the Mensheviks for the split over the elections.

Responsibility for the St. Petersburg split over the elections to the Second Duma rests entirely on the Mensheviks . We have always maintained this to be so, and we undertook to prove it to the Party as a whole.

We have now submitted our final proofs.

[1] See pp. 29-32 of this volume.— Ed .

[2] These figures are again subdivided into Bolshevik and dissident votes (“platform of the revolutionary bloc”). Both are Bolsheviks, who argued among themselves whether there should be a Left bloc or a purely Social-Democratic election list.— Lenin

[3] In all cases, by disputed votes are meant those that the other side considered not entirely correct, unverified, exaggerated, but not altogether fictitious. At the January 6 conference, the Bolsheviks decided to decrease the rate of representation for all disputed votes, allotting them one delegate per 75 members instead of one delegate per fifty members.— Lenin

[4] The Conference of the St. Petersburg Organisation of the R.S.D.L.P. was held in Terioki (Finland) on March 25 (April 7) and was attend ed by 133 delegates (92 Bolsheviks and 41 Mensheviks), over a hundred of the delegates being workers. The election of delegates to the Conference lasted over a month and was conducted under the supervision of a special Central Committee commission. Almost   all members of the organisation participated in the election. Lenin took the chair at the Conference and also spoke on the question of the reorganisation of the St. Petersburg Party organisation and on questions of the organisational work of the St. Petersburg Committee.

The Conference discussed the following items: the reorganisation of the St. Petersburg organisation of the R.S.D.L.P; the representation of the St. Petersburg organisation in the Social-Democratic Duma group; the impermissibility of Social-Democrats writing for the bourgeois press; May Day and the tactics of Social-Democracy. An overwhelming majority voted in favour of the reorganisation plan drawn up by the Bolsheviks. The chief point in the plan was the recognition of the Conference as a standing body that met periodically as the legislative body of the local organisation and which elected its executive body, the St. Petersburg Committee, to function as directed by the Conference. A new St. Petersburg Committee of the R.S.D.L.P. was elected. Lenin was elected to maintain contact between the St. Petersburg Committee and the Social-Democratic group in the Duma. The Conference roundly condemned any sort of collaboration with the bourgeois press by Social-Democrats.

The Conference put an end to the split that had existed in the St. Petersburg organisation of the R.S.D.L.P. since the January conference in 1907.

The second session of the Conference was also held in Terioki on April 8 (21), 1907. The items on the agenda were: the celebration of May Day; the campaign of meetings; the council of delegates; the election of delegates to the Fifth Congress of the R.S.D.L.P.; the report of Duma Deputy Alexinsky; organisational questions; the co-operative movement; the struggle against the Black Hundreds; unemployment. Lack of time prevented a discussion on the last three questions

The Conference passed a decision to celebrate May Day by a one-day general strike and meetings; it was also decided that a council be organised of delegates for St. Petersburg City and Gubernia, for which purpose all delegates be called together immediately by districts. On the question of electing delegates to the Fifth Congress of the R.S.D.L.P. it was decided that the St. Petersburg Committee be left to work out the technique of the elections at the second stage, and that the Conference should confine itself to electing a mandate commission of seven members from among those present. The Conference discussed Alexinsky’s report and appointed a commission to draw up a resolution on it. The Conference also adopted a number of decisions on organisational questions.

Lenin took part in the discussion on Alexinsky’s report. He also recommended that the St. Petersburg delegation to the Fifth Congress table a proposal to call representatives of the combat groups to the Congress in connection with the question of their reorganisation.

[5] The boycott conference —the St. Petersburg City Conference of the R.S.D.L.P. called by the St. Petersburg Committee to decide the question of the attitude to the State Duma, sixty-five delegates with the right to vote were present. Lenin played a leading role in the Conference. Delegates were elected on a basis of one delegate per thirty voting Party members after discussing and voting on the tactical platforms of the Bolsheviks and Mensheviks, the former obtaining a substantial majority. The Mensheviks demanded that the votes of the regional organisation of the R.S.D.L.P., almost all Bolshevik, be considered invalid. In the course of the discussion on the regional organisation of the R.S.D.L.P., Lenin made a number of remarks and interpolations. The Conference approved the representation of the regional organisation, and then heard the report of the St. Petersburg Committee, and adopted. Lenin’s resolution recognising the obligatory nature of its decisions. Lenin made a report on the attitude towards the State Duma (it has not been found among the secretary’s notes taken at the meeting). At the end of his report, Lenin read out a resolution on the tactics of an active boycott. The Menshevik resolution was read by Martov. The Conference approved the tactics of an active boycott of the Duma by a majority of 36 to 29 votes, but did not have time to adopt the whole resolution with motives for the tactics of an active boycott.

A Second City Conference was called at the end of February, and sat for the first few days of March to discuss and finally approve the tactics for an active boycott of the Duma; 62 delegates attended. The Conference discussed Lenin’s resolution and then Martov’s; the Mensheviks submitted an additional resolution from Okhta District. After a long and bitter struggle, the Conference adopted by a majority of 35 votes to 24, with one delegate abstaining, the resolution submitted by Lenin as the basis of its resolution on the tactics of an active boycott of the Duma. The Conference elected a commission, with Lenin as one of its members, to put the resolution into final shape. The Mensheviks refused to participate in the commission and walked out of the Conference.

[6] The June inter-district conference of the St. Petersburg organisation of the R.S.D.L.P. was attended by more than forty Bolsheviks and about thirty Mensheviks; the resolutions proposed by the Bolsheviks were adopted.

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Senior Scholar Papers

The Evolution of the Literary Myth of Petersburg Between Two Revolutions

Author (Your Name)

David C. Brenneman , Colby College

Date of Award

Document type.

Senior Scholars Paper (Colby Access Only)

Colby College. German and Russian Dept.

Sheila M. McCarthy

Second Advisor

Julie Kay Mueller

This study examines the evolution of the literary myth of St. Petersburg from 1904 to 1917, concentrating on how three artists, the poets Anna Akhrnatova and Alexander Blok and the symbolist novelist Andrey Bely, brought the Petersburg myth, a literary phenomenon firmly rooted in the nineteenth century, into the swirling, fragmented subjectivity of twentieth century modernism. My thesis contends that as the myth advanced from nineteenth century "realism" into the more personal, subjective art of the twentieth century, these writers employed Petersburg imagery as a poetic device to refract cognitive, emotional, and spiritual states of being. Hence, the city in Petersburg, Bely's great urban novel, becomes a symbolic vehicle through which to convey the spiritual vacillations of the book's main characters. while the architecture and objects appearing in Akhmatova's cityscape serve to gauge the emotions of her poetic heroines. In Blok's poetry, a tavern is not just a tavern. but often an embodiment of the poem's narrator himself.

Literary myth, St. Petersburg, Anna Akhrnatova, Alexander Blok, Andrey Bely, Russian Literature

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Isaakievskaya Ploshchad (St. Isaac's Square)

St. Isaac's Square has long been one of the main public spaces of St. Petersburg. Some of the greatest works of Russian architecture of the 19th and 20th centuries are located here, including St. Isaac's Cathedral, the Mariinsky Palace, the Hotel Astoria and the Hotel Angleterre. Also, because of the location of the city's Legislative Assembly within the Mariinsky Palace, it has the unofficial status as the main administrative area of St. Petersburg.

The history of this square began in the 1730s and 40s. The area was originally assigned for trading, with a marina planned on the Moyka, warehouses along Bolshaya Gostinaya Ulitsa, and stalls selling salt along Voznesensky Prospekt. However, in the 1760s more grandiose structures began to appear in the area. On the south side of the square the Palace of Field Marshal Ivan Chernyshev was built beyond the Moyka River. On the north side, St. Isaac's Cathedral was reconstructed to designs by Antonio Rinaldi - this was the third cathedral in the area, the first having been adapted from one of the original warehouses. In fact, the "eternal construction" of St. Isaac's Square lasted around one hundred consecutive years.

In 1796, after the death of Catherine II, Emperor Paul ordered the transfer of all the marble from the project to the construction of the Mikhailovsky Castle. As a result St. Isaac's Cathedral was finished with clay brick and the unimpressive structure was received poorly. In 1816, Alexander I commissioned Auguste de Montferrand to erect a new temple. Forty years later the temple was complete. Urban legend has it that Montferrand predicted he would die soon after the temple was complete and deliberately dragged out the construction. This, in the end, is exactly what happened. However, the time and effort shows through, and St. Isaac's Cathedral is the fourth tallest cathedral in the world after the Basilica of St. Peter in Rome, St. Paul's Cathedral in London, and St. Mary's Cathedral in Florence.

In 1839-1844, Russian court architect Andrey Stackenshneider was commissioned by Nicolas I to build the magnificent Mariinsky Palace for his daughter Maria. At the same time, the Blue Bridge spanning the Moyka was extended to 99 meters, making it the widest bridge in St. Petersburg. A large portion of the bridge is incorporated within St. Isaac's Square and can go unnoticed. In the years 1856-1859, an equestrian monument to Nicholas I was erected in the center of the square. The statue's engineering is unique due to the fact that the rearing horse's feet are the only two points of support for the entire sculpture.

In the beginning of the 20th century, the diverse architectural ensemble of St. Isaac's Square began to be filled with new styles. In the south-eastern side of the square, the Hotel Astoria, an excellent example of St. Petersburg Art Nouveau, was built by the architect Fyodor Lidval. At around the same time on the opposite side of the square a new German Embassy was designed by the distinguished German architect and industrial designer Peter Behrens. This building's muscular neoclassicism was widely criticized at the time, but proved a prototype for what became the official architectural style of the Soviet Union under Joseph Stalin (the building was also purportedly greatly admired by Adolf Hitler).

In 1923 the square was renamed after one of the first Soviet diplomats, Vaclav Vorovsky, assassinated that year by a White emigre terrorist at the Conference of Lausanne, but in 1944 it returned to its historic name. During the Siege of Leningrad, a kitchen garden was laid out in the center of the square where vegetables were grown to feed the inhabitants of the war-torn city.

It is important to note that during its existence St. Isaac's Square has repeatedly been victim to St. Petersburg floods, as its location is close to the narrowest part of the Neva River. At such times, St. Isaac's Cathedral often became an island in a sea of water. Consequently in 1971, on the Moyka Embankment next to the Blue Bridge a "scale of Neptune" was installed - an obelisk that records the levels of major urban floods.

Today, the colonnade of St. Isaac's Cathedral offers a superb panoramic view of the square and all of downtown St. Petersburg.

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The rooms and halls of the Grand Peterhof Palace

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The Grand Palace along with the large fountain cascade in front of it is the main attraction of Peterhof and architectural dominant of the whole Palace and Park complex. In XVII – XIX centuries the Grand Peterhof Palace was the main ceremonial residence of Russian tsars, which hosted important events and celebrations, receptions, balls and masquerades. This monumentally looking building has about 30 rooms inside.

The Grand Staircase

The Guest Entrance was arranged in the Western part of the building and involved the Grand staircase created by Bartolomeo Rastrelli in 1751.  The decoration of the Grand staircase included gilded statues and carved bouquets, caryatids and rocaille (that is made in the Rococo style) cartouches. The staircase leads guests to the enfilade which is a series of state rooms for official purposes. 

• The Chesma hall is a waiting room located in front of the Throne room were officials were waiting for the start of the reception. Paintings by the German painter Jacob Hackert serve as the main decoration of the hall. They depict the most dramatic episodes of the Chesma battle in which Russian fleet headed by count Alexei Orlov defeated Turkish fleet.

• The Throne room is the most spacious one, designed for receptions, balls and concerts, with an overall area of 330 sq.m. Originally this hall shone in its splendor, but in 1777 it was decorated in a classic and more modest style under the project of Yury Felten

• The Audience room was intended for small receptions of the Empress Elizabeth. The design was done by Rastrelli and became one of the best works of the architect.

“According to a legend, Elizabeth ordered Rastrelli to use as much gold in the room design as possible, because the apartment was used for the reception of noble merchants representatives, who, in the opinion of the Empress, admired gold”

• In the eighteenth century The Dance hall was known as The Merchants hall and its spacious area of 270 sq.m. occupied most of the Western half of the Grand Peterhof Palace. The windows are arranged in two tiers here and numerous mirrors and paintings are used as decorations. Parquet is made of dark and light oak, maple and walnut. According to a legend, Elizabeth ordered Rastrelli to use as much gold in the room design as possible, because the apartment was used for the reception of noble merchants representatives, who, in the opinion of the Empress, admired gold.

• White dining room was meant for festive meals and was originally designed by Bartolomeo Rastrelli. In 1774 – 1775, Yuri Felten significantly changed the hall – the new style was the complete opposite of the previous one. Instead of the gloss of gold the interior was decorated in strict classical canons. In the center of the room there is a huge table, covered with a white tablecloth and a 30 persons porcelain set, created by the famous English master Josiah Wedgwood.

• The Painting hall is the oldest one: it was designed during the life of Peter I. It is decorated with tapestries by French masters and 16 paintings by Italian artists. Originally Nicolo Michetti and Jean-Baptiste Leblond took part in creation of the room design, but later, in the middle of the XVIII century, the hall was changed by the project of Rastrelli.

The Throne Room

Ceremonial halls are followed by the rooms of the private half, which was accessible only to a circle of confidants. It housed bedrooms, private offices and salons, designed again by Bartolomeo Rastrelli. The abundance of gilding, mirrors and paintings, suspended symmetrical arches with plafond paintings and parquet floors made of precious wood – all these details create a festive atmosphere.

Currently, the Grand Peterhof Palace is a unique Museum of history and art, whose contains about three and a half thousand exhibits, including paintings and porcelain, fabrics, unique furniture and personal belongings of the Russian rulers.