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Dissertation de philo : ce qu’il faut retenir pour l’épreuve du bac.

La dissertation de philosophie est une épreuve importante pour les lycéens. Elle permet non seulement de mettre en pratique les connaissances acquises en cours, mais aussi de développer des compétences d'analyse, de réflexion et de synthèse sur des questions fondamentales comme l'existence, la morale, la politique, le savoir. Ainsi, pour réussir une dissertation de philosophie, il est essentiel de suivre une méthodologie rigoureuse qui vous aidera à structurer votre réflexion et à répondre de manière précise et argumentée à la question posée. StudySmarter résume donc pour vous toutes les étapes pour réussir votre dissertation !

Dissertation de philosophie, StudySmarter

La dissert de philo : une épreuve symbolique au bac

La France est l’un des rares pays au monde où la philosophie est une matière obligatoire pour passer l’examen du baccalauréat. Depuis son introduction en 1808 par Napoléon Bonaparte, la philosophie est devenue un élément essentiel du système éducatif français. En 2023, l’épreuve de philosophie au bac aura lieu le mercredi 14 juin 2023 entre 8 h et 12 h .

Mais pourquoi étudier la philosophie obligatoirement au lycée ? Tout simplement parce que la philosophie est considérée comme la matière fondatrice de toutes les autres disciplines universitaires. Elle permet aux élèves de développer leur capacité à raisonner, à analyser, à synthétiser et à exprimer leurs idées de manière claire et concise.

Malgré son importance, la dissertation de philosophie reste souvent perçue comme une épreuve difficile et redoutée par les élèves. Il est vrai que la dissertation de philosophie est un exercice intellectuel complexe qui demande une grande rigueur dans l’analyse et la construction d’un raisonnement logique. De plus, les thèmes abordés sont souvent abstraits et les notions assez complexes. Si vous vous sentez stressé rien qu’à l’idée de penser à la dissertation de philo, StudySmarter vous propose aussi 5 astuces pour lutter contre le stress avant les examens.

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Méthodologie de la dissertation de philosophie

La dissertation est un exercice qui nécessite de suivre une méthodologie bien précise. Nous vous guidons étape par étape pour rédiger la dissert de philo parfaite pour l’épreuve du bac !

Comprendre la question posée

La première étape pour une bonne dissertation consiste à bien comprendre la question posée et à la reformuler dans vos propres mots. Il est important de bien cerner les termes clés de la question , de déterminer le sens des concepts abordés et de réfléchir aux enjeux philosophiques soulevés. Ces éléments qui expliquent votre réflexion seront inclus dans l’introduction de votre devoir.

Analyser le sujet

Une fois la question comprise, il faut absolument l’analyser pour de déterminer les différentes perspectives et les problématiques qu’elle soulève. Celles-ci devront également apparaître dans votre introduction. De la problématique principale découlera ensuite l’ élaboration un plan détaillé qui vous permettra d’organiser votre réflexion.

Citer des références philosophiques

De plus, pour consolider votre réflexion, il est important de vous appuyer sur des références philosophiques . Vous pouvez pour cela étudier des ouvrages de philosophie, des articles de revues spécialisées, ou encore des textes de philosophes classiques ou contemporains. Il est important de citer les références utilisées dans votre dissertation, en respectant les normes de citation que vous avez appris en cours.

Organiser votre argumentation à l’aide d’un plan

Une fois que vous avez analysé la question et identifié les références philosophiques qui peuvent appuyer votre réflexion, il convient d’ organiser votre argumentation . Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur un plan détaillé qui permettra de structurer votre réflexion et de la rendre claire et cohérente.

Commencer la rédaction

Après avoir élaboré votre plan détaillé, vous pouvez commencer à rédiger votre dissertation. Il est important de respecter les règles de présentation, en respectant le format suivant :

  • une introduction pour définir le sujet et les concepts liés, et pour élaborer une problématique autour du sujet ;
  • un développement argumenté et illustré d’exemples, qui détaille les éléments de votre réflexion pour répondre à la problématique ;
  • une conclusion qui récapitule les points clés de votre réflexion.

Relire et corriger votre travail

Enfin, il est important de relire votre travail pour vérifier que votre argumentation est claire et cohérente. En effet, il vous faut bien vérifier que vous avez répondu à la question posée , et que vous avez respecté les normes de présentation et de citation .

En suivant cette méthodologie rigoureuse, vous augmentez énormément vos chances de réussir votre dissertation de philosophie. Il est également important de vous entraîner régulièrement en réalisant des sujets d’entraînement, afin de vous habituer aux exigences de cette épreuve et de renforcer vos compétences en matière de réflexion et d’argumentation. Cependant, ne soyez pas trop déçus si vous n’obtenez pas une bonne note du premier coup. C’est tout à fait normal ! Le lecteur ne sera pas toujours de votre avis, mais ça ne veut surtout pas dire que vous ne faites pas une bonne réflexion !

Dissertation de philosophie, StudySmarter

Réussir la dissertation de philo : nos conseils

Maintenant que vous connaissez les étapes de la méthodologie à suivre pour rédiger une dissertation de philosophie, il reste tout de même 2 points importants à évoquer avant de vous laisser mettre nos conseils en pratique.

Exprimez votre pensée philosophique avec clarté et conviction

La qualité de la langue et de l’expression est essentielle pour la réussite d’une dissertation de philosophie. Il est important d’éviter les fautes d’orthographe et de grammaire , et d’utiliser un vocabulaire précis et adapté aux concepts philosophiques que vous manipulez.

D’autre part, une argumentation claire et concise est un élément clé pour réussir une dissertation de philosophie. Il est aussi important d’éviter les phrases trop longues qui alourdissent votre texte et qui rendent vos idées difficiles à comprendre.

L’ utilisation de connecteurs logiques (par exemple, « en effet », « en revanche », « toutefois ») permet de lier les différentes parties de votre dissertation et de faciliter la compréhension pour le lecteur.

L’importance des références en philosophie

Il est recommandé de varier les exemples et les références philosophiques. N’hésitez pas à citer des auteurs différents et à utiliser des exemples pour illustrer votre devoir. Par exemple, si vous traitez de la question de la liberté, vous pouvez citer des philosophes comme Kant, Sartre ou Arendt, et utiliser des exemples tirés de l’histoire ou de l’actualité pour illustrer votre réflexion.

Enfin, la méthodologie permet de clarifier les concepts abstraits et de mettre en lumière les prémisses sous-jacentes à une argumentation. Elle aide également à éviter les erreurs de raisonnement et les sophismes, en garantissant une démarche rigoureuse et cohérente.

Ce qu’il faut retenir sur la dissert de philo

En conclusion, il est indéniable que la méthodologie est un élément clé pour réussir en philosophie. La philosophie n’est pas seulement une question de pensée profonde, mais aussi une discipline qui requiert des compétences de réflexion critique et d’analyse précise. La méthode, par conséquent, est l’outil indispensable pour atteindre ces objectifs.

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Comment faire introduction de la dissertation philosophie ?

C’est quoi la dissertation philosophique, comment rédiger une dissertation de philosophie , quelles sont les phrases pour commencer une dissertation .

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La dissertation de philosophie

Cette page contient : 1) Des explications pour bien comprendre en quoi consiste une dissertation de philosophie. 2) La liste des tutoriels pour vous entraîner à la pratique de la dissertation de philosophie (aller directement à la liste des tutoriels )

1. Ce qu’est une dissertation de philosophie

Une dissertation de philosophie est une réflexion argumentée sur un sujet donné. Au baccalauréat, le sujet donné se présente toujours sous la forme d’une question, en rapport avec les notions du programme, étudiées pendant l’année. Par exemple : Peut-on être heureux, sans être libre ? ou Pourquoi désirer l’impossible ? Cette question de départ doit être problématisée par vous, et c’est peut-être là l’une des difficultés majeures de l’exercice !

2. Les bons ingrédients d’une dissertation de philosophie

Pour produire une réflexion argumentée sur un sujet, il est d’abord nécessaire de savoir de quoi l’on parle : quel est le sens global de la question posée, quels sont les différents sens possibles des termes clefs de la question ? Il ne faut non plus avoir peur de donner son point de vue sur la question. Ce qui importe, c’est que votre point de vue soit argumenté et enchaîne des idées et des arguments de façon logique et construite. Enfin, une réflexion solide et convaincante ne peut pas reposer sur des idées creuses. Il est donc important que vous fassiez reposer votre analyse sur des connaissances solides et des exemples judicieux (ce qui demande une bonne culture générale ). Des références de philosophes, bien analysées, sont aussi les bienvenues, même si elles ne sont pas obligatoires.

3. La bonne structure générale d’une dissertation de philosophie

Votre correcteur jugera de la qualité de votre dissertation de philosophie sur les différents contenus évoqués plus haut. Mais il examinera aussi attentivement le mouvement d’ensemble de votre réflexion. La question de départ est-elle problématisée, en introduction ? La réflexion prend-elle comme fil conducteur la problématique, tout au long du développement ? Une réponse claire (qui peut être néanmoins nuancée) est-elle donnée en conclusion ?

4. La nécessité de s’entraîner à l’exercice de la dissertation de philosophie

Savoir en quoi consiste une dissertation de philosophie est déjà bien, mais ne suffit pas ! Il vous faut maintenant apprendre comment en faire une ! Pour cela, je vous propose une série de tutoriels, qui seront bâtis selon la structure suivante : 1. des explications sur des points précis de la méthode 2. leur illustration par un exemple 3. des exercices à faire et dont la correction vous sera donnée dans le tutoriel suivant.

5. Liste des tutoriels sur la dissertation de philosophie

  • Tutoriel n°1 : Le sens des termes interrogateurs (publié le 8/09/2014 )
  • Tutoriel n°2 : La définition des termes clef (publié le 10/09/2014)
  • Tutoriel n°3 : Analyser le verbe du sujet (publié le 21/09/2014)
  • Tutoriel n°4 : Comment analyser l’adverbe du sujet, s’il y en a un ? (publié le 25/09/2014)
  • Tutoriel n°5 : Comment trouver la problématique ? (publié le 10/10/2014)
  • Tutoriel n°6 : Comment trouver des idées pour la réflexion ? (publié le 23/10/2014)
  • Tutoriel n°7 : Comment faire un plan de dissertation ? Première partie. (publié le 01/11/2014)
  • Tutoriel n°7 bis : Corrigé de l’exercice du Tutoriel n°6 (publié le 02/11/2014)
  • Tutoriel n°8 : Comment faire un plan de dissertation ? Deuxième partie. (publié le 09/11/2014)
  • Tutoriel n°9 : Comment développer l’argumentation ? (publié le 18/11/2014)
  • Tutoriel n°10 : Comment analyser un exemple ? (publié le 01/12/2014)
  • Tutoriel n°11 : Comment utiliser des références philosophiques ? (publié le 12/12/2014)
  • Tutoriel n°12 : Les cinq erreurs à éviter dans une dissertation de philosophie (publié le 19/12/2014)
  • Tutoriel complémentaire : Comparaison entre la dissertation de philosophie et l’explication de texte (publié le 19/02/2015)

Quels autres tutoriels aimeriez-vous voir publier ? Proposez vos suggestions, dans la zone des commentaires !

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MÉTHODO : comment bien rédiger sa dissertation de philosophie ?

  • Publié le 31 mars 2020
  • Mis à jour le 16 juin 2021

dissertation la philosophie est elle pratique

T’entraîner à la rédaction de sujets est la clé ! Une bonne préparation te permettra de réussir et de peut-être t’assurer une bonne note à la dissertation et décrocher une mention au bac de philosophie.

Il y a 3 étapes à prendre en compte dans la construction de ta dissertation de philosophie, si tu les appliques tu auras toutes les cartes en main pour faire une bonne disserte.

1. Quelle méthode choisir ? Quelle architecture de dissertation est la meilleure ?

Les méthodes de dissertation sont variées. Entre ce que t’a dit ton prof, ce que tu as vu sur le net, ce que tu as lu dans ton manuel, etc., il y a souvent de quoi se perdre ! Voici quelques conseils pour choisir entre toutes ces sources.

4 éléments universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie.

D’abord, il faut se rappeler que, si les méthodes sont différentes, il y a 4 éléments qui sont universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie :

  • Une problématique ;
  • Une réponse personnelle et argumentée à cette problématique ;
  • La définition détaillée et approfondie des termes du sujet ;
  • Un plan en trois temps.

Dans tous les cas, choisis la méthode avec laquelle tu te sens à l’aise et n’en change pas. Attention, la méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Je te donne un exemple de méthode, d’architecture, de nomenclature ci-dessous, attention quelques éléments dont tu dois te souvenir :

  • Les noms des parties ne doivent pas apparaître.
  • Le plan guide la hiérarchisation de ton analyse.
  • Tu dois introduire chaque partie par une phrase de transition.

Dans cet exemple de plan en 3 parties (voir ci-dessous), l’enjeu de la question sera de savoir dans quelle mesure le bonheur est le but de la politique .

La méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Partie 1 : qu’est-ce que le bonheur ?

  • Aspect universel 
  • Aspect singulier

Partie 2 : la politique, qui est la gestion des affaires publiques, ne semble donc pas devoir s’occuper du bonheur, qui finalement est quelque chose de propre à chacun.

  • Définition détaillée de la politique  
  • Si l’état prétend imposer sa conception du bonheur aux individus, il y a de fortes dérives totalitaires à craindre.
  • Mais s’il ne s’en occupe pas du tout alors la politique n’est qu’un instrument au service de quelques-uns .

Partie 3 : en réalité, la politique, si elle ne s’occupe pas directement du bonheur, doit cependant faire en sorte que chacun puisse le trouver. Elle doit assurer les conditions de possibilités du bonheur.

  • La politique doit permettre à l’homme d’être éduqué, soigné, etc.
  • La politique d’un état doit assurer la paix intérieure et la paix extérieure, faire en sorte que la vie sociale et le bien commun soient possibles.

2. S’entraîner à définir avec précision les notions du programme de philosophie

Pour cet exercice, n’hésite pas à te faire des cartes mentales (mindmaps) colorées et personnalisées qui te permettront de mémoriser à long terme.

Je te donne un exemple ci-dessous :

Mindmap pour les cours de philosophie

Si tu as du mal à apprendre ton cours, et que tu as besoin d’aide, retrouve des cours synthétiques sur superBac ! Ces fiches sont rédigées par des professeurs certifiés.

 Tu trouveras aussi de nombreux cours et vidéos de notions sur la chaîne Youtube superBac by digiSchool .

3. Entraîne-toi !

Pour s’entraîner avec succès, il y a deux types d’exercices simples et ultra efficaces.

Entraînement à la dissertation n°1 : choisir – remplir – comparer

Choisir un sujet dont tu peux trouver le corrigé en ligne sur superBac. Par exemple, tu peux trouver : « La culture nous rend-elle plus humain ? »

Puis, remplir les étapes en écrivant seulement l’essentiel : définitions, références à un auteur, idée d’argument à mentionner, etc.

Problématique : …

Partie 1 : …

Partie 2 : …, partie 3 : ….

Enfin, comparer avec le corrigé proposé.

Le but n’est pas que tout soit absolument similaire mais que les éléments essentiels soient là : des définitions justes et complètes, des références judicieuses aux auteurs, une bonne méthodologie qui suit une logique de raisonnement, ainsi qu’une réponse personnelle.

Entraînement à la dissertation n°2 : l’exercice de conviction

Pour cet exercice, il vous faudra donc :

  • Choisir un sujet de dissertation de philosophie
  • Trouver la problématique de ce sujet
  • Trouver ta réponse personnelle
  • Argumenter ta réponse personnelle devant un auditoire : par exemple, un ou plusieurs membres de ta famille, et essaye de les convaincre que tu as raison.

Cet exercice te permet de mettre tes idées au clair , de sortir du côté un peu abstrait de la dissertation et de travailler en t’amusant .

De plus, il est fort probable que tes parents ou tes amis te répondent et argumentent à leur tour. Ce qui te permettra de voir des aspects du problème qui t’avaient échappés.

Une fois cet exercice fait, tu peux toujours t’amuser à remplir le plan à trou avec toutes les idées qui auront germé !

Si cet article vous a aidé, dites-le-nous 🙂

Note moyenne 4 / 5. Vote count: 19

dissertation la philosophie est elle pratique

Comment bien se relire pour ne pas faire d’erreurs d’orthographe ?

Apprendre à bien se relire est primordial pour de nombreuses raisons. Tous les jours, entre nos messages, nos e-mails, nos devoirs à faire, nos examens, nous écrivons énormément et il est parfois difficile de se relire sans méthode fiable. Aurore Ponsonnet, formatrice en orthographe et Maureen Pinneur, responsable pédagogique chez digiSchool, te donnent leurs meilleurs conseils de relecture pour ne plus faire de faute ! Rappels de grammaire, conjugaison, orthographe des mots et techniques de relecture, tout est là, suivez le guide !

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C’est très utile

Merci pour la comprehension mais je peus avoir les citation merci

Je les veux

dissertation la philosophie est elle pratique

bon plan pour moi

Un très grand merci mon professeur pour votre soutien sans même nous connaître.

M’aidera de bien comprendre

Merci, ceci m’aidera beaucoup

quelle la question posé pour la dissertation

Très heureuse de vous lire

Merci beaucoup et j’apprécie énormément votre aide

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  • Dissertation

Exemple de dissertation de philosophie

Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).

Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.

Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie,  relisez et corrigez  les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

Table des matières

Exemple de dissertation de philosophie sur le travail (1), exemple de dissertation de philosophie sur le concept de liberté (2), exemple de dissertation de philosophie sur l’art (3).

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».

Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».

Télécharger l’exemple de dissertation de philosophie

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dissertation la philosophie est elle pratique

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».

Cette dissertation de philosophie sur la liberté interroge la nature de l’Homme. La problématique de la dissertation est « l’’Homme est-il un être libre capable de faire des choix rationnels ou est-il esclave de lui-même et de ses désirs ? ».

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? ».

Cette dissertation sur l’art et la technique se demande si  l’on peut désigner la création artistique comme l’autre de la production technique ou si ces deux mécanismes se distinguent ?

Citer cet article de Scribbr

Si vous souhaitez citer cette source, vous pouvez la copier/coller ou cliquer sur le bouton “Citez cet article” pour l’ajouter automatiquement à notre Générateur de sources gratuit.

Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 22 avril 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/

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Justine Debret

Justine Debret

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Dans quelle mesure la philosophie est pratique

Ce livre est recensé par

Fichte, Hegel

Dans quelle mesure la philosophie est-elle pratique ? Formulée par Hegel dans ses tout premiers cours d’Iéna, au début du XIX e s., la question renvoie d’abord au débat bien connu sur la thèse, classiquement rapportée à Fichte, d’un primat du pratique : lorsque Fichte affirme que « tout est issu de l’agir et de l’agir du moi », revendique-t-il simplement le primat de la loi morale sur la raison théorique ? N’est-ce pas plutôt le rapport de la philosophie à la vie qu’il veut souligner, comme Heg...

Éditeur : ENS Éditions

Lieu d’édition : Lyon

Publication sur OpenEdition Books : 10 mars 2022

ISBN numérique : 979-10-362-0370-1

DOI : 10.4000/books.enseditions.25403

Collection : Theoria

Année d’édition : 2000

ISBN (Édition imprimée) : 978-2-902126-70-5

Nombre de pages : 263

Myriam Bienenstock

Première partie. Statut de la philosophie pratique dans l’idéalisme allemand

Bernard Bourgeois

Isabelle Thomas-Fogiel

Jean-François Goubet

Claudio Cesa

Rolf-Peter Horstmann

Jean-François Goubet (trad.)

Deuxième partie. Nouvelles orientations de la philosophie pratique : intersubjectivité, droit et économie politique

Jean-Christophe Merle

Franck Fischbach

Laurent Giassi

Norbert Waszek

Troisième partie. Perspectives contemporaines

André Tosel

Ludwig Siep

Myriam Bienenstock (trad.)

Dans quelle mesure la philosophie est-elle pratique ? Formulée par Hegel dans ses tout premiers cours d’Iéna, au début du XIX e s., la question renvoie d’abord au débat bien connu sur la thèse, classiquement rapportée à Fichte, d’un primat du pratique : lorsque Fichte affirme que « tout est issu de l’agir et de l’agir du moi », revendique-t-il simplement le primat de la loi morale sur la raison théorique ? N’est-ce pas plutôt le rapport de la philosophie à la vie qu’il veut souligner, comme Hegel quelques années plus tard ? C’est le statut même de la philosophie pratique, placée par Fichte au fondement même du savoir, qui est en question dans ces débats. Ils sont d’une grande actualité : la philosophie pratique contemporaine se cherche en effet des ancêtres, des « pères fondateurs ». L’attention se porte sur Hegel, mais aussi, de plus en plus, sur Fichte, considéré comme l’un des fondateurs de la théorie dite de la « reconnaissance». Aux études de fond traitant de la philosophie pratique dans l’idéalisme allemand s’ajoutent ainsi, dans ce volume, plusieurs études consacrées à la théorie de la reconnaissance, au droit et à l’économie ; ainsi qu’un examen circonstancié des débats contemporains.

Professeur de philosophie à l’université de Tours. Parmi ses publications : Politique du jeune Hegel (1992) ; Fichte/ Schelling : Correspondance (1991) ; Herder, Dieu (1996) ; Hegel, Le Premier Système. La philosophie de l’esprit (1999).

Crampe-Casnabet, Michèle (1936-2012), philosophe. Maître de conférence à l’École normale supérieure de Fontenay (en 1987).

Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books . Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

Couverture Lectures de Michel Foucault. Volume 2

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Foucault et la philosophie

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Pierre Estève

Nouvelle découverte du principe de l’harmonie avec un examen de ce que M. Rameau a publié sous le titre de Démonstration de ce principe, 1752

Pierre Estève André Charrak (éd.)

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Homme des Lumières et de la Révolution

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Couverture Venise 1297-1797

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La république des castors

Alessandro Fontana et Georges Saro (éd.)

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Mots-clés : interprétation , critique , idéalisme allemand , philosophie pratique

Personnes citées : Johann Gottlieb Fichte , Georg Wilhelm Friedrich Hegel

Thèmes : Philosophie

Ce livre est cité par

  • Schmidt am Busch, Hans-Christoph. (2015) La "reconnaissance" comme principe de la Théorie critique . DOI: 10.4000/books.enseditions.5186
  • (2003) L'être et l'acte . DOI: 10.3917/vrin.fisch.2003.01.0199
  • Manicki, Anthony. (2004) Pratique, lutte et tactique : l’élargissement du concept de pratique de Kant à Marx. Tracés . DOI: 10.4000/traces.2813

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La dissertation de philosophie

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Présentation du livre

L’épreuve de dissertation de philosophie figure aux examens à l’université et aux concours aux grandes écoles. Elle exige une attention soutenue, fait appel à une culture générale, et demande de suivre une démarche rigoureuse. Mais avant tout, l’exercice de dissertation philosophique est l’occasion de se former à la vie intellectuelle. On ne disserte pas seulement en répétant ce qu’on a appris  : on y apprend à conduire sa pensée de manière autonome. • Dans la première partie, vous trouverez une méthode et des conseils pour aborder les sujets, construire des plans et composer vos dissertations. • La seconde partie propose de comprendre les enjeux de la philosophie à partir de dissertations intégralement rédigées , accompagnées d’ analyses conceptuelles et de remarques de méthode.

L’ouvrage vous donne aussi accès à des compléments en ligne : • un lexique des concepts utilisés dans les dissertations ; • ainsi que des textes de référence à connaître.

Sommaire de l'ouvrage

1. Méthodes et ressources de la dissertation Une définition générale de la dissertation et de ses exigences.  Définition de la philosophie - L’exercice de dissertation - La philosophie, une interrogation sur l’homme : l’anthropologie philosophique. Le travail et les ressources de la dissertation.  L’argumentation - Les ressources conceptuelles -  Les ressources logiques - Les ressources rhétoriques. La mise en pratique : s’organiser pour rédiger.  Lors d’un examen - Pour un travail en temps non limité - Les critères de correction - Pour aller plus loin.

2. Dissertations commentées Pour introduire à la réflexion philosophique.  Trouver des paradoxes - Formuler les thèses avec soin. Les relations humaines.  Les dissertations rédigées. Définir et connaître la vérité.  La perception peut-elle s’éduquer ? - La science nous fait-elle connaître le réel ? Être et agir -  Faut-il avoir peur de la liberté ? Contempler, communiquer, comprendre.  Une interprétation peut-elle être vraie  ? -  L’art est-il un langage ? La nature et la culture.   La culture permet-elle de surmonter la barbarie ?

Conclusion - Sujet : La vérité est-elle libératrice ?

2 Compléments

Auteur(s) de l'ouvrage.

Étienne Akamatsu

Caractéristiques du livre

Ean ebook : epub, suggestions personnalisées.

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La dissertation philosophique (cas pratique) - savoir-faire, formulaire de recherche, cas pratique :, exemple 1 : y a-t-il encore intérêt à philosopher , commentaires.

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Objectif 20/20 en dissertation au bac de philo

Voici ma méthode de la dissertation de philo FACILE ET EFFICACE

Le sais-tu ?

Le dernier rapport de l'Inspection générale de l'Éducation Nationale* sur les notes du bac rapporte qu'en philosophie :

  • 1 élève sur 4 a une note comprise entre 0 et 6
  • 1 élève sur 2 ne dépasse pas les 8/20
  • 8 élèves sur 10 ne dépassent pas les 10/20
  • La philosophie est l'épreuve du bac où les notes sont les plus mauvaises , avec une moyenne générale de 8,71.

Pourquoi de si mauvais résultats ?

Tout simplement parce que la plupart d'entre vous n'utilisez pas la bonne méthode.

Vous essayez d'apprendre la philo dans des livres .

Vous vous assommez d'informations  à retenir.

Vous lisez des annabacs qui proposent des modèles parfaits de dissertation... Des modèles que vous ne savez pas reproduire.

Car ces ouvrages vous montrent le résultat à atteindre.

Mais ils ne vous disent pas comment faire pour parvenir à ce résultat.

dissertation la philosophie est elle pratique

Ils ne vous donnent pas de méthode .

Or en philosophie , la méthode n'est pas un simple accessoire pour mieux organiser votre dissertation.

La méthode est la clé de voûte de votre devoir. C'est sur elle que repose tout votre raisonnement .

Le cours et la pensée des grands philosophes sont là pour parfaire votre devoir.

C'est la cerise sur le gâteau. Mais ce n'est pas le gâteau.

C'est pourquoi, pour vous permettre de réussir cette épreuve, j'ai créé une méthode complètement différente de ce qu'on vous propose habituellement.

Une méthode concrète et facile à suivre qui permet à tout élève de Terminale d'obtenir une bonne note à sa dissertation de philo .

Le bac de philo facile et efficace n'est pas une formation ordinaire

dissertation la philosophie est elle pratique

C'est un programme qui présente tout ce qu'il faut apprendre en techniques précises et faciles à appliquer.

Sans jargon, ni perte de temps.

T u reçois 6 tutoriels sur une période de 6 semaines .

A chaque étape, tu t'entraînes avec des exercices pertinents et adaptés à ton niveau .

Tu obtiens des corrections en vidéo , précises , réalistes et immédiates pour comprendre exactement tes points forts et ce qu'il faut améliorer.

Si tu as des questions sur le contenu de la méthode, tu peux me contacter aussi souvent que tu le souhaites et obtenir une réponse rapide .

Il te suffit de consacrer 2h à chacun de mes tutoriels pour progresser rapidement et reprendre confiance en toi .

Oussama, Terminale générale

+ 8 points en philosophie (18 à l’écrit)

Quand j'ai vu que j'avais 18 en philo, je n'en revenais pas. Mais tout cela, c'est en grande partie dû à la formation. Elle m'a apporté une méthode efficace (10 minutes pour trouver mon plan en 3 parties, et en 30 minutes, j'avais mon introduction complètement rédigée, et le problème posé était clairement cerné ).

Je vais clairement conserver la méthode acquise pour la suite de mes études. Avec une telle méthode, je m'assure une aisance pour mes études en classe préparatoire scientifique, car je pars avec des bases solides en terme de raisonnement. Car cette formation nous apprend clairement à raisonner. Elle nous apprend à cerner un problème, et à en débattre. Merci beaucoup, car vous avez sauvé ma mention TRÈS BIEN !

Flore, Terminale générale

+ 4 points en philosophie (17 à l’écrit)

Cette formation m'a été d'une aide immense, tout comme la formation pour le bac de français. Elle permet de mieux cerner le sujet et de trouver rapidement un plan d'un très bon niveau. La méthode pour trouver la 3e partie de la dissertation m'a sauvée. Les conseils d'Amélie sont clairs, précis, les tutoriels très bien expliqués. Je recommande sans hésiter cette formation !

(Retrouve beaucoup d’autres témoignages en bas de cette page)

Voici le programme que tu vas suivre :

(Ce rythme n'est pas obligatoire : tu pourras accéder à tous les tutoriels d'un coup)

dissertation la philosophie est elle pratique

Tutoriel 1 : La méthode pour introduire et problématiser ton sujet en moins de 20 minutes

Dans ce premier tutoriel, tu vas découvrir :

  • Pourquoi les méthodes classiques de dissertation ne t'aident pas, et l' attitude totalement différente à adopter pour aborder un sujet de philo .
  • La clé pour définir les termes du sujet et toutes les expressions verbales comme "peut-on" , "doit-on" , faut-il" .
  • Une technique ingénieuse , à côté de laquelle tout le monde passe, pour éviter le hors-sujet et répondre exactement à la question posée.
  • La méthode précise, décortiquée pas-à-pas , pour problématiser n'importe quel sujet de dissertation.
  • Des phrases précises à recopier pour présenter ton sujet et formuler la problématique.
  • Des exercices simples à réaliser (même si tu n'as encore aucune connaissance en philosophie).
  • A la fin de ce tutoriel, plus aucune question de philo ne te laissera muet(e) . Tu sauras exactement comment procéder , étape par étape , pour traiter et problématiser n'importe quel sujet de dissertation.

Tutoriel 2 : Ma stratégie surprenante pour générer des plans en 3 parties

Dans ce tutoriel, tu vas découvrir :

  • Pourquoi le plan thèse / antithèse / synthèse n'est pas à utiliser tel quel et le modèle exact de plan qu'il faut utiliser et qui fonctionne pour TOUTES les questions .
  • Les 3 types de troisième partie possibles et comment savoir laquelle correspond à ton sujet.
  • La stratégie pour te démarquer des autres élèves grâce à une troisième partie pertinente qui ne sera pas une redite des précédentes.
  • Des exercices simples et progressifs pour t'habituer à trouver des plans sur n'importe quel sujet.

Tutoriel 3 : Atelier pratique : 60mn pour acquérir définitivement les bons automatismes

Dans ce tutoriel, tu vas t'entraîner avec des exercices simples et progressifs sur 3 sujets d'annales :

  • Mes corrections claires et précises te montreront les diverses réponses et les plans possibles pour chaque question.
  • Tu seras bluffé de voir que ce qui te semblait si difficile auparavant (introduire le sujet, le problématiser et trouver un plan en 3 parties) est devenu un jeu d'enfant !

Tutoriel 4 : Opération sous-parties : les techniques indispensables pour trouver arguments et exemples

  • Deux méthodes pour trouver des arguments et sous-parties et comment les utiliser conjointement pour multiplier leur efficacité .
  • Comment doubler ou tripler le nombre de tes exemples sans forcément lire davantage, et en moins d'un après-midi.
  • Comment mobiliser efficacement le contenu de tes cours pour réussir ta dissertation.
  • Les références des meilleurs ouvrages  pour réviser et  ce qu'il faut réellement retenir du cours de philosophie .
  • Grâce à ce tutoriel, ton plan de dissertation ne sera plus jamais une coquille vide : tu sauras exactement où et comment trouver des arguments et des exemples.
  • Tu réviseras efficacement : finies les heures perdues à retenir des choses que tu ne sauras pas mobiliser. Je te montre ce qui est vraiment essentiel en philosophie et comment réviser le programme de philo en ne passant pas plus d' 1h par notion .

Tutoriel 5 : Écrire vite et bien - Les systèmes de rédaction incontournables pour réussir ta dissertation de philosophie

  • La méthode infaillible pour transformer un argument tout simple en un raisonnement de 15 ou 20 lignes , sans jamais te répéter.
  • Une sélection de techniques efficaces pour écrire de façon convaincante et nuancée .
  • Des astuces simples à suivre et des modèles de phrases à recopier pour réussir ton introduction , tes transitions et ta conclusion .
  • A l'issue de ce tutoriel, ta rédaction ne sera plus la même. Tu sauras exposer tes idées clairement et avec nuance .

Tutoriel 6 : Le mode d'emploi pour t'en sortir en cas de blocage

  • Comment réussir un plan en 2 parties (sans tomber dans la binarité thèse / antithèse) si jamais tu ne parviens pas à élaborer un plan en 3 parties suffisamment pertinent.
  • Un entraînement sur un sujet d'annales avec une correction de A à Z , étape par étape , te proposant plusieurs modèles de réponses (avec des plans en 2 ou 3 parties) et te montrant comment te sortir des pièges et blocages les plus fréquents.
  • En fonction de ton niveau et de tes objectifs, tu pourras choisir pour tes dissertations un plan en 2 ou 3 parties (plan en 2 parties recommandé pour les séries technologiques).
  • Avec ma méthode, quel que soit le plan que tu choisiras  (2 ou 3 parties), il sera progressif, riche, complet et  répondra aux exigences des examinateurs .

Qui suis-je ?

Je m’appelle Amélie Vioux , je suis la créatrice du site commentairecompose.fr et l'auteure du livre "Réussis ton bac de français" aux éditions Hachette.

Je suis passionnée de méthode et de pédagogie .

Redonner confiance aux élèves. Leur faire obtenir les meilleures notes possibles.

amélie vioux

L'atout majeur de ma formation ? Elle ne ressemble à rien de ce qu'on peut trouver ailleurs.

Je ne suis pas agrégée de philosophie. Je me suis mise  à la place des élèves  de Terminale pour créer la formation que j'aurais moi-même  rêvé de suivre à 17 ans.

Je n'assomme pas avec une multitude d'informations : je sélectionne l'essentiel  et te l' explique   sans jargon .

Je te montre comment réussir avec les connaissances RÉELLES  d'un élève de Terminale, et non avec des connaissances encyclopédiques que tu ne peux légitimement acquérir en un an de philosophie.

Pendant cette formation en vidéo , je te prends littéralement par la main pour te montrer étape par étape comment obtenir une bonne note en philo, quel que soit ton niveau de départ.

À qui s'adresse cette formation ?

Ce programme est conçu pour les élèves de Terminale .

Que tu sois en Terminale générale ou en séries technologiques , que tu aies obtenu jusqu'ici des notes correctes ou beaucoup moins bonnes, cette formation va te donner toutes les ficelles pour réussir la dissertation de philosophie , quel que soit le sujet.

Ce programme est une formation pratique . Plus tu appliques ma méthode sur les exercices proposés, plus tu t'améliores.

Tu tireras un maximum  de cette formation si tu es prêt(e) à y consacrer 2h30 par semaine pendant 6 semaines.

Bien sûr, tu peux répartir ces séquences de travail comme tu le souhaites dans ton emploi du temps. L'essentiel est d'être prêt(e) à consacrer à cette formation environ 14h au total .

Le suivi personnalisé :

  • Tu peux me poser par email tes questions sur n'importe quel point de méthode que tu n'aurais pas compris.
  • Je te réponds rapidement dans un délai maximum de 4 jours.

NB : Le suivi personnalisé ne porte pas sur les devoirs à faire à la maison. Il est là pour répondre à toutes les questions que tu pourrais avoir sur le contenu de ma formation (méthode, exercices).

Les avantages de la formation Le Bac de philo facile et efficace

dissertation la philosophie est elle pratique

  • Dès ton inscription, tu accèdes au site privé et au premier tutoriel.
  • Tu peux voir et revoir chaque tutoriel autant de fois que tu le souhaites.
  • Les vidéos sont disponibles sur internet 7 jours sur 7 , 24h sur 24 , jusqu'à la fin de l'année scolaire.
  • Chaque tutoriel comprend une partie théorique et une partie de pratique avec des exercices simples et progressifs corrigés en vidéo.
  • Je te suis personnellement jusqu'à la fin de l'année scolaire. Si tu as une question sur le contenu ma formation, il te suffit de me la poser par email : je te réponds rapidement et dans un délai maximum de 4 jours, quel que soit le moment de l'année.

dissertation la philosophie est elle pratique

Cette formation est un véritable raccourci vers la réussite.

Aucun livre, aucun cours particulier ne te permettra de progresser autant en si peu de temps.

Aujourd’hui, pour 42 euros par tutoriel, soit 252 euros au total, tu peux suivre cette méthode chez toi, à ton rythme , et me contacter dès que tu as un problème de compréhension dans l'année.

Pour rendre la formation accessible à tous, les frais d'inscriptions peuvent être réglés en plusieurs fois , jusqu'à un règlement en 4 fois sur 4 mois. Le règlement est possible par chèque, virement ou carte bancaire de manière sécurisée.

Essaie la formation sans engagement pendant 6 jours

En t'inscrivant aujourd'hui, tu accèdes tout de suite au site privé de la formation et au premier tutoriel.

Si ce premier tutoriel ne te convainc pas, quelle qu'en soit la raison, tu as 6 jours pour m'envoyer un email et je te rembourse intégralement .

En t'inscrivant, tu ne prends aucun risque : tu testes une méthode différente et juges par toi-même si elle te convient.

C’est maintenant !

  • 1 Clique sur le bouton accès immédiat
  • 2 Remplis le formulaire d'inscription
  • 3 Valide ta candidature sur la page de paiement qui va s'ouvrir

Tu auras un accès immédiat au site privé de la formation et au premier tutoriel !

Les médias en parlent :

dissertation la philosophie est elle pratique

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Témoignages des élèves :

Chaque année, je demande aux élèves de me laisser leur avis. Je publie leurs témoignages ici, sans modification, d'où une syntaxe parfois imparfaite (Je corrige seulement les fautes d’orthographe).

Élèves de la session 2023 :

Noa, Terminale Générale :

Note avant la formation : 12,5

Note au bac : 17 (+4,5 points)

J'ai suivi votre formation en français et je l'ai trouvée géniale. Votre méthode sur la dissertation de philosophie est vraiment super également, dans la même lignée. Elle est claire, simple, facile à comprendre et à appliquer. Tout est toujours très limpide et rassurant avec vous ! J'ai appliqué à la lettre votre méthode pour l'introduction. Elle a fait sensation lors de mon bac blanc. Tout comme l'an dernier pour le bac de français. Sans cette formation, je n'aurai jamais assuré un 17. Merci encore Amélie !!!!

Noa, série Générale + 4,5 points

Alice, Terminale Générale :

Note avant la formation : 8

Note au bac : 16 (+8 points)

La formation Philo d’Amélie est très claire et systématique et m’a permis de construire beaucoup plus facilement mon introduction, définir la problématique, élaborer un plan et des sous-parties même quand le sujet m’inspirait peu. J’ai commencé la formation dès le début de la terminale et cela m’a permis d’améliorer mes notes de philo progressivement au fil de l’année jusqu’à obtenir 16/20 au bac !

Alice, série Générale + 8 points

Aline, Terminale Générale :

Note avant la formation : 11

Note au bac : 18 (+7 points)

Cette formation m'a été très utile. J'ai toujours eu du mal avec les dissertations car je ne savais pas comment construire un plan. Mais grâce à vos conseils et vos cours, j'ai pu m'améliorer et mieux comprendre la méthode. J'ai pu aussi l'utiliser dans les autres matières, ce qui m'a été très utile durant l'année. De plus, en classe, mon professeur n'était pas très pédagogique. C'est réellement grâce à vos vidéos que j'ai pu obtenir cette note au bac. Merci beaucoup ! Je recommanderai sans hésiter cette formation !

Aline, série Générale + 7 points

Atena, Terminale Générale :

Note avant la formation : 9

Note au bac : 17 (+8 points)

La formation était très claire et détaillée! Elle m'a fait comprendre la dissertation et comment il faut s'y prendre pour bien la réussir, grâce aux nombreuses méthodes très détaillées et les exercices corrigés. Avant cette formation, je ne réussissais pas mes dissertations, même en apprenant bien mon cours et la méthodologie donnée par mes professeurs. Cette formation m'a fait comprendre à quelle point la bonne méthode est importante pour bien réussir une dissertation. Je la recommande fortement ! 

Atena, série Générale + 8 points

Maxime, Terminale Générale :

Note avant la formation : 6

Note au bac : 14 (+8 points)

L a formation a été simple et facile à suivre ce qui m'a permis de mieux comprendre ce qui était attendu de moi en philosophie. Les parties de recherche d'idées, de plan et d'exemples m'ont pris entre 2 et 3 fois moins de temps que mes camarades, ce qui m'a donné un net avantage sur eux, même sur ceux qui semblaient bien meilleurs que moi. 

Utiliser une méthode de manière rigoureuse et qui s'applique à quasiment tous types de cas est un atout énorme. Je ne pensais pas avant que cette façon de faire pouvait s'appliquer dans toute les matières, surtout les plus littéraires, mais c'est bien le cas. Je recommanderai cette formation sans hésiter a quiconque veut améliorer ses notes en philo.

Maxime, série Générale + 8 points

Alyssa, Terminale Générale :

Note avant la formation : 14

Note au bac : 20 (+6 points)

Cette formation m'a beaucoup aidée grâce aux nombreux conseils sur la méthode. J'ai suivi le jour J la méthode et cela m'a vraiment permis de trouver facilement un plan auquel je me suis tenue tout le long de ma copie. Les tutoriels sont très clairs et progressifs, ce qui aide énormément! Je recommande vivement la formation d'Amélie !!! 

Alyssa, série Générale + 6 points

Hedi, Terminale Technologique :

Note avant la formation : 4

Note au bac : 14 (+10 points)

C’est totalement grâce à votre méthode que j'ai obtenu une si bonne note car j’étais nul en philo !

J’ai pu avoir 14 au bac de philo, ce qui ma fait avoir mon bac. Durant toute l’année je n’avais que des 8 et au bac et grâce à la méthode j’ai obtenu 14 et ma copine a eu 16 tout en suivant la méthode alors qu'elle n'avait que des 6 ou 8 dans l'année. Un grand merci !

Hedi, série Technologique + 10 points

Kalya, Terminale Générale :

Note au bac : 15 (+6 points)

La formation est hyper claire et simple. C'est une réelle méthode qui mériterait d'être enseignée dans toutes les écoles. Cette méthode nous guide pas à pas pour une meilleure compréhension et analyse du sujet. Aujourd'hui, la dissertation me semble vraiment plus simple. Je pense réellement avoir eu un avantage sur les autres élèves qui eux ne l'avaient pas. Je suis absolument consciente que la réussite scolaire dépend réellement d'une bonne méthode. Et c'est une méthode que je conseillerais à tous mes amis(es) et membres de ma famille. N'y a -t-il pas une possibilité que vous proposiez cette méthode à l'éducation nationale de telle sorte que tous les jeunes puissent réussir car là c'est grave !!! En tout cas , encore merci à vous Amélie Vioux pour tout. 15/20 en Philo, je n'en reviens toujours pas. C'est vraiment super !!! Merci, merci , merci . 

Kalya, série Générale + 6 points

Tom, Terminale Générale :

La formation était parfaite ! C’était très clair. Elle m’a permis d’acquérir une méthode qui m’a donné confiance et qui m’a drôlement aidé le jour du bac. Merci merci merci !!! J’avais très rarement la moyenne et je pense que ma prof en voyant ma note de 16 n’en a pas cru ses yeux ! Incroyable ! Jamais je n’aurais pensé avoir autant ! Je n’en reviens pas encore ! M-E-R-C-I Je la recommande. C’est un avantage incontestable. 

Tom, série Générale + 8 points

Maël, Terminale Générale :

Note au bac : 15 (+4 points)

Cette formation a été d'une grande aide pour moi. Je suis multidys et vraiment je ne m'en serais pas sorti sans elle. MaProf de Philo a ete absente quasiment toute l’année. J'étais en Panique mais grace à vous, j ai pu faire ma dissertation correctement. Vous m'avez sauvé pour le Francais et maintenant la Philo. Mes parents reprendront votre formation dans qq années pour mon petit frere. Vraiment vous êtes géniale et je vous remercie beaucoup !

Maël, série Générale + 4 points

Timothy, Terminale Générale :

La formation Philo d'Amélie m'a permis de bien éclaircir chaque terme du sujet et de trouver un plan. Je sais que j'appliquerai cette méthode dans mes études futures et je vous remercie pour cette aide précieuse. Bien sûr que je recommanderai vos cours de philo et de français, ils sont remarquables et clairs. 

Timothy, série Générale + 8 points

Auréa, Terminale Générale :

La méthode permet d'obtenir une problématique et un plan facilement répondant parfaitement au sujet. Elle constitue un vrai plus. Le travail d'explication technique de cet exercice en classe se limite à la fourniture d'un polycopié puis directement on enchaine avec les dissert et les bacs blancs. Avec les petits exercices de la méthode d'Amélie, on comprend précisément ce qui est attendu de la part des correcteurs ce qui nous donne un avantage certain.

Auréa, série Générale + 6 points

Jean, Terminale Générale :

Note avant la formation : pas de note

Note au bac : 20

Je suis une personne très à l'aise à l'écrit. J'ai toujours adoré et excellé en histoire, HGGSP et en français. Toutefois, j'étais au départ stressé par la philosophie. D'une part, on dit que c'est une matière arbitraire et aléatoire.

D'autre part, je n'avais pas de professeur. J'ai décidé donc de m'inscrire à cette formation. Alors que j'ai travaillé le côté culture/connaissance/contenu personnellement, cette formation m'a permis de consolider la méthodologie en philosophie, car même s'il y a des ressemblances entre les matières, il y a toujours des spécificités.

Je peux dire sans aucune hésitation que votre formation était très claire et bien construite. Elle est toujours accessible, dans la mesure où elle explique les choses de manière excellente sans compliquer les choses. Vous expliquez la méthodologie de manière très précise et concise, de sorte qu'on puisse comprendre immédiatement.

Jean, série Générale

Lola, Terminale Générale :

Note au bac : 16 (+5 points)

Cette formation m’as énormément aidée pour cerner le sujet, faire une bonne introduction, trouver un bon plan et organiser ma dissertation. Je l’ai recommandée à plusieurs amis à moi. J’ai trouvé ça très clair et avantageux avec un bon qualité/prix. Merci encore !

Lola, série Générale + 5 points

Pénélope, Terminale Générale :

Note au bac : 16 (+7 points)

Cette formation m’a directement aidée à obtenir de meilleures notes. En effet, dès les premières vidéos, il devient possible d’être beaucoup plus efficace dans la recherche d’un plan et dans le travail au brouillon. Il faut bien évidemment travailler aussi les notions, mais comprendre la méthode permet de s’assurer une bonne note sur n’importe quel sujet ! Ainsi, après avoir travaillé avec cette méthode, j’ai pu aborder de façon sereine l’exercice de la dissertation et les notions, en sachant exactement où j’allais dans mon travail. 

Pénélope, série Générale + 7 points

Anna, Terminale Générale :

Note avant la formation : 10

Note au bac : 15 (+5 points)

La formation m'a aidée à comprendre le sujet et à problématiser. J'ai progressé en méthodologie.

J'avais déjà suivi la formation de français en 1ère. C'était déjà un bon entraînement.

Je recommande aux élèves qui peuvent s'offrir les formations d'Amélie de les suivre. Elles permettent de démystifier les épreuves, de donner confiance. Bien sûr le travail sur les auteurs et philosophes restent à faire, mais la méthode apporte un vrai plus.

Anna, série Générale + 5 points

William, Terminale Technologique :

La formation m'a beaucoup aidé. Elle était claire et efficace. Pour preuve, au tout début, (avant de suivre votre formation) le mot dissertation en philosophie me faisait vraiment peur car je ne savais vraiment pas quoi écrire, quelle forme mon devoir devait prendre, etc. Par la suite, votre formation s'est avérée être une véritable solution face à toute ces craintes. Avec votre méthode, ou encore les questions à se poser pour développer une sous partie... Toutes ces méthodes que j'ai apprises ont été fondamentales à ma réussite. Je suis assez fier de mon 15 au bac de philosophie. Aujourd'hui la dissertation ne me fait plus peur comme autrefois.

En tout cas, le suivi de cette formation m'as grandement avantagé par rapport aux autres élèves. Je la recommande vivement.

William, série Technologique + 4 points

Sacha, Terminale Générale :

Note avant la formation : 7

Note au bac : 12 (+5 points)

La formation m’a énormément aidé pour le plan, pour être clair et aller à l’essentiel. Je n’ai pas beaucoup travaillé les cours mais uniquement votre méthode et cela m’a permis d’avoir une note bien supérieure à celles de l’année !

Sacha, série Générale + 5 points

Manon, Terminale Générale CNED :

Note au bac : 10 (+4 points)

Étant élève au cned je n’ai pas de professeurs et cette formation a littéralement sauvé mon bac de philo. J’ai pu appréhender beaucoup mieux ma dissertation. les tutos sont parfaitement clairs et la méthodologie était très très bien expliquée. Je recommande cette formation fortement. 

Manon, série Générale CNED + 4 points

Anaïs, Terminale Générale :

Note au bac : 17 (+3 points)

J’ai trouvé cette formation Philo parfaitement claire et très utile. J’avais déjà des facilités pour trouver un plan mais avec votre méthode, je les trouvais plus rapidement. De plus, avec cette formation, j’ai pris conscience qu’une méthode bien établie facilite grandement le travail. De ce fait, je recommande à toute personne qui a des doutes pour réussir en philo de prendre cette formation pour s’assurer une bonne note ! Attention, il faut travailler pour cette formation, ça ne se fait pas comme ça et il faut bien sûr revoir de son côté, tout seul, les 17 notions ! Mais prenez cette formation : elle ne pourra que vous être utile si vous êtes motivé pour réussir. 

Anaïs, série Générale + 3 points

Martin, Terminale Générale :

Note au bac : 10 (+3 points)

La formation m'a beaucoup aidée sur le plan de la méthodologie. J'ai été un peu déçu par ma note au baccalauréat car j'ai bien suivi la méthodologie vu avec vous, j'ai développé des idées et intégré quelques références d'auteurs. J'ai pris le sujet "le bonheur est-il affaire de raison" : je pense avoir bien traité le sujet (mais malheureusement correcteur très sévère). En tout cas merci beaucoup pour la formation qui aide énormément à comprendre comment mettre en place un raisonnement philosophique.

Martin, série Générale + 3 points

Arthur, Terminale Générale :

Note au bac : 13 (+9 points)

Incroyable pour faire court ! Tout est super bien expliqué et ordonné , j’ai repris directement la méthode pour la dissertation et j’ai reussi l’épreuve comme dans du beurre. Je me suis senti à l’aise et tranquille grâce à vous. Merci beaucoup !

Arthur, série Générale + 9 points

Constance, Terminale Générale :

Note au bac : 17 (+7 points)

Formation très claire qui a permis une progression énorme - Oui, je la recommande sans hésiter !

Constance, série Générale + 7 points

Léo, Terminale Générale :

Note au bac : 17 (+6 points)

La formation était claire. Comme pour le français, méthodologie au top ! Elle m'a aussi permis de prendre conscience que je pouvais réviser la philo, de ce que je devais réviser au minimum. Il manquerait peut-être du "contenu" de cours pour nous aider à faire les fiches.Encore Merci à vous pour ces aides précieuses Amélie ;-)

Léo, série Générale + 6 points

Quentin, Terminale Générale :

Note au bac : 11 (+4 points)

Tous les tutoriels étaient très clairs et la formation m'a beaucoup aidé. 11 est pour moi une note inespérée .

Quentin, série Générale + 4 points

Ilana, Terminale Générale :

Note avant la formation : 16

Note au bac : 19 (+3 points)

La formation était claire et nous aide à prendre confiance en nos capacités. Merci !

Ilana, série Générale + 3 points

Alexia, Terminale Générale :

Note au bac : 12 (+4 points)

Des cours qui m’ont permis de passer de 8 de moyenne au premier semestre a 12 de moyenne au second.

Alexia, série Générale + 4 points

Mattéo, Terminale Générale :

La formation était claire et intéressante. Les vidéos sont réalisées de manière précise. La formation m’a permis d’avoir plus de facilités pour trouver un plan. Elle m’a permis d’avoir plus confiance en moi et en mes capacités. Je la recommande vivement.

Mattéo, série Générale + 3 points

Axelle, Terminale Générale :

Note avant la formation : 13

Note au bac : 17 (+4 points)

Cette formation était très claire et organisée. Elle m'a beaucoup aidée pour travailler la méthodologie et me rassurer. J'ai pu faire mon intro, problématique, plan en 20 minutes au bac. Cette formation est un avantage certain, pour avoir une base par rapport aux autres. Je la recommanderai.

Axelle, série Générale + 4 points

Romain, Terminale Générale :

Note au bac : 13 (+5 points)

Merci pour cette formation qui permet de bien structurer le plan de la dissertation. Grâce à cette méthode, dès l’introduction, Amélie nous donne une technique pour que celle ci soit efficace et qu’on gagne du temps. Je suis bien plus matheux que littéraire, je ne visais pas la moyenne et pourtant qu’elle ne fut ma surprise de voir ma note: 13/20. Merci Amélie !

Romain, série Générale + 5 points

Rosalie, Terminale Générale :

La formation m’a paru très claire et m’a permis de mieux appréhender l’épreuve de philosophie. Grâce à cette formation, j’ai su les informations clés à connaître pour l’examen. La dissertation m’a ensuite paru plus simple même si cette dernière n’est pas un exercice facile. Durant l’année, ma professeur nous avait expliqué une méthode de la dissertation, cependant elle était très superficielle et relevait plus du bon sens plutôt que d’un exercice structuré. Je recommande la formation d'Amélie à toutes les personnes qui ont besoin de quelques chose de structuré et de carré, ainsi qu’à toutes les personnes un peu perdues et qui appréhendent cette épreuve tant redoutée. 

Rosalie, série Générale + 4 points

Raphaël, Terminale Générale :

Note avant la formation : 5

Note au bac : 10 (+5 points)

Cette formation est une aide précieuse, elle est détaillée et très bien expliquée avec de nombreux exemples et exercices corrigés. Elle permet de trouver un plan rapidement après la lecture et un peu de réflexion sur la problématique. Aujourd'hui, avec cette méthode et ces petites astuces, la dissertation me semble plus simple. C'est un avantage par rapport aux autres élèves car on ne comprend pas toujours ce que les enseignants attendent de nous (parfois pas clair dans notre esprit!!) mais cette formation nous donne des astuces. Je recommande cette formation à tout le monde, même les personnes qui sont déjà à l'aise avec la matière.

Raphaël, série Générale + 5 points

Johanne, Terminale Générale :

C'est une bonne méthode pour comprendre la méthodologie de la dissertation et s'assurer une bonne note !

Johanne, série Générale + 5 points

Inès, Terminale Générale :

Note avant la formation : 12

Note au bac : 16 (+4 points)

Pour être honnête, j’ai commencé la formation une semaine avant le bac (ce qui n’est absolument pas à faire car on panique et on bâcle les exercices), mais la formation est très claire, facile à comprendre et ce n’est pas éprouvant, on ne passe pas des heures et des heures sur une seule vidéo. Ma professeure ne nous avait pas donné de méthode pour la dissertation donc j’étais complètement perdue avant, mais avec la formation j’ai pu vraiment comprendre ce que me demandait la question et ce qu’elle exigeait à peu près comme réponse. Je pense que ça m’a définitivement donné un avantage par rapport à ceux qui avaient une méthode un peu plus basique et donc peut être n’apportaient pas de réflexion à certains aspects du sujet. Cette note m’a en partie permis d’avoir la mention très bien au bac et c’est complètement grâce à la méthode. Merci énormément pour cette formation, je ne sais pas ce que j’aurai fait sans !

Inès, série Générale + 4 points

Caty, Terminale Générale :

Note au bac : 12 (+3 points)

Cette formation m’a beaucoup aidé epour la méthode. Étant donné que j’ai commencé cette formation un mois avant le bac, je n’ai pas pu réellement l’appliquer sur des ds ou des examens blancs mais je m’en suis honorablement bien sortie au bac de philo. La dissertation m’a paru plus simple et j’ai pu trouver un plan en 3 parties beaucoup plus facilement ! Je pense que j’aurais pu avoir une meilleure note si j’avais su que cette formation existait auparavant. Je recommande, encore merci pour tout !

Caty, série Générale + 3 points

Armando, Terminale Générale :

Note au bac : 11 (+3 points)

La formation est très claire, concise, progressive et très pédagogique. Elle est idéale pour trouver un plan rapidement car elle m'a aidé à décoder des mécanismes à mettre en place systématiquement. J'ai beaucoup apprécié car elle sert dans d'autres matières également et donne une méthode du processus de réflexion en général. Merci Amélie, tu m'as appris ce qu'aucun prof n'avait su me transmettre jusque là.

Armando, série Générale + 3 points

Thomas, Terminale Générale :

La formation m'a beaucoup aidé, c'était vraiment super, les conseils sont géniaux, les vidéos sont claires, les techniques sont super bien expliquées et facile à mettre en place et l'accès a des dissertations rédigées aide beaucoup. Je suis très satisfait de cette formation. Merci pour tout ! PS: Je pense que j'aurais pu avoir une meilleure note si j'avais plus travaillé car je me suis un peu démotivé après l'obtention des résultats des épreuves de spécialités.

Thomas, série Générale + 5 points

Anna, Terminale Technologique :

La formation était très claire pour moi , ça m’a bien aidée pour cerner le sujet et trouver le plan qu’il fallait. La dissertation m'est plus simple. Je recommande fortement la formation. 

Anna, série Technologique + 9 points

Nolan, Terminale Générale :

Votre formation m’a été d’une grande utilité pour réussir à cerner le sujet et pour trouver un plan efficace et en peu de temps ! Grâce à vous et à votre méthode, je me sens plus à l’aise en dissertation à présent. De plus, elle m’a permis de me rendre compte de l’importance d’une bonne méthode dans la réussite scolaire. En définitive, cette formation est d’une très grande utilité car elle permet d’acquérir une méthode efficace et compréhensible afin d’améliorer ses résultats en philosophie. Je la recommande ! 

Nolan, série Générale + 4 points

Camille, Terminale Générale :

Note au bac : 14 (+4 points)

Cette formation m’a énormément aidée, je la trouve claire et efficace surtout lorsque nous avons un professeur qui ne fait pas vraiment cours. Grâce à cette formation, j’ai pu affronter l’épreuve du baccalauréat de philosophie de manière sereine : la dissertation me semble plus simple, je trouve les plans très rapidement. De plus, elle m’a permis de prendre réellement conscience de l’importance de la méthodologie dans la réussite scolaire. Enfin je la recommanderai sans hésitation à un ami !

Camille, série Générale + 4 points

Élodie, Terminale Technologique :

Note au bac : 14 (+5 points)

Formation claire . Grâce à votre méthode, j'ai pu avoir les bases voire plus. Je n'ai pas eu de prof de philo pendant 6 mois (le prof était en maladie) donc je n'ai travaillé qu'avec votre méthode.

Élodie, série Technologique + 5 points

Solène, Terminale Générale :

La formation m’a beaucoup aidée pour intégrer une méthodologie compréhensible et simple à réaliser, j’ai pu à la suite mieux gérer mon temps et mon organisation. 

Solène, série Générale + 5 points

Éloïse, Terminale Générale :

Note au bac : 19 (+9 points)

La formation d'Amélie m'a permis de comprendre comment élaborer un plan efficace pour réinvestir mes connaissances et faire une bonne introduction percutante et claire.

Éloïse, série Générale + 9 points

Adrien, Terminale Technologique :

Note au bac : 13 (+4 points)

La formation est très claire. On est sûr de ne pas faire de hors sujet et le plan se met en place rapidement. J'avais vraiment besoin d'une Méthode. Grace à la méthode d'Amélie et aux exercices, j' ai pris confiance en moi. Cela m'a aussi aidé dans d'autres matières.Je l'ai déjà recommandée à mes amis de Première. MERCI 

Adrien, série Technologique + 4 points

Elsa, Terminale Générale :

Cours très clairement expliqué qui nous permet de progresser rapidement et donne les clés et astuces pour améliorer son niveau. 

Elsa, série Générale + 5 points

Julie, Terminale Générale :

La formation était très claire et compréhensive. Les exemples sont très bien expliqués et permettent d'illustrer les propos. La méthode est réglementée et pertinente ce qui permet de mieux comprendre les exercices. Merci beaucoup pour cette excellente formation.

Julie, série Générale + 5 points

Louis, Terminale Générale :

F ormation claire qui permet de bien cerner la question et de travailler le plan. Je vous remercie.

Louis, série Générale + 6 points

Marcia, Terminale Générale :

Note au bac : 15 (+8 points)

J’ai beaucoup aimé vos vidéos. Elles m’ont beaucoup aidée pour la dissertation (comment rédiger, que dire dans les sous-partis, comment rédiger les transitions etc…). De plus, je n’avais pas vraiment de professeur en philo donc grâce à vos vidéos, j’ai pu très bien réussir la dissertation et plutôt facilement. Vos tutoriels m’ont alors beaucoup servi. Merci !

Marcia, série Générale + 8 points

Hector, Terminale Technologique :

Formation très claire et qui permet vraiment de comprendre le raisonnement philosophique et toutes les étapes de la dissertation. Je recommande vivement cette formation.

Hector, série Technologique + 5 points

Hortense, Terminale Générale :

Cette formation m'a beaucoup aidée à structurer ma pensée en philosophie ! C'est une très bonne méthodologie pour la dissertation. J'ai enfin compris les enjeux de celle-ci avec les tutoriels proposés toujours très clairs. Ils permettent d'acquérir rigueur et clarté dans sa copie, ce qui fait toute la différence avec une autre copie. Je recommande vivement cette formation qui m'aidera dans mes études supérieures !

Hortense, série Générale + 5 points

Note au bac : 16 (+6 points)

Excellente formation. Elle m'a permis de comprendre les attendus en philo. Elle m'a donné une méthode claire, simple et précise pour aborder la dissertation ( c'était ma 1ère dissertation de l'année au bac car je m'étais concentré sur le commentaire de texte ). Je la recommande à 100%.

Tom, série Générale + 6 points

Joseph, Terminale Générale :

Note au bac : 11 (+5 points)

La formation était très bien, surtout sur la partie l'introduction. J'avais déjà suivi la formation bac de français avec vous et comme j'avais compris votre méthode j'ai pris aussi la philo.

Je suis dyslexique dysorthographique avec de grandes difficultés à l'écrit et j'ai fais la formation avec ma mère pour bien comprendre.

Même si on a regardé un peu avant, nous avons commencé la formation sérieusement en avril (après le bac blanc philo) après les spécialités et du coup le temps de bien assimiler l'intro on a dû passer rapidement le 4,5 et 6.

Mais je pense que d'avoir bien compris comment cerner le sujet et écrire l'intro m'a aidé à construire la suite et avoir une bonne note.

Avoir une bonne note en philo m'a donné confiance en moi pour la suite de mes études.

Joseph, série Générale + 5 points

Rosa, Terminale Technologique :

Merci beaucoup Amélie pour cette formation qui était très claire et très compréhensible. Elle m'a aidé à bien cerner le sujet de dissertation et à trouver rapidement le plan. J'ai pu finir dans le temps. Vraiment ta formation a été très bénéfique pour moi. Je n'ai jamais eu la moyenne en philo mais grâce à ta formation j'ai pu avoir la moyenne et j'ai validé mon bac. Je recommande aux élèves qui ont des difficultés en philo de s'inscrire à ta formation car ils ne regretteront pas. Merci encore Amélie que Dieu te bénisse! 

Rosa, série Technologique + 4 points

Elias, Terminale Générale :

Note au bac : 18 (+6 points)

Cette formation était très claire et de très bonne qualité elle m'a été très utile pour la rédaction et les sous-parties où j'avais quelques difficultés. Je la recommanderai à un ami sans hésiter car elle permet d'une part de progresser dans l'exercice de la dissertation philosophique mais aussi de comprendre mieux les attentes des correcteurs et donc d'obtenir un avantage pratique sur comment organiser ses révisions et quelle référence/exemple privilégier.

Elias, série Générale + 6 points

Andréa, Terminale Générale :

Note au bac : 18 (+5 points)

Amélie, je vous remercie infiniment. Grâce à vos conseils avisés et votre explication claire de la méthode de dissertation, j'ai obtenu 18/20 à mon bac de philosophie. Cela n'aurait pas été possible sans votre précieuse aide. Je ne peux que recommander aux élèves de terminale de s'inscrire à votre formation.

Andréa, série Générale + 5 points

Guénaëlle, Terminale Générale :

Cette formation m'a été très utile et m'a permise d'avoir une bonne méthode, ceci m'a beaucoup aidé à assurer au moins la moyenne à mes évaluations ! Je la recommande fort.

Guénaëlle, série Générale + 5 points

Benjamin, Terminale Générale :

Note au bac : 17 (+5 points)

La formation est très claire. Elle m’a aidé à mieux cerner le sujet et à trouver un plan plus rapidement. La dissertation n’est pas le sujet que je choisissais toute l’année, mais je l’ai choisi au bac, elle me semble plus simple aujourd’hui. La formation m’a permis de prendre conscience de l’importance de la méthode dans la réussite scolaire. Cela m’a donné un fils conducteur de révision avant l’épreuve. Je la recommande.

Benjamin, série Générale + 5 points

Formation très claire. Rendant aisée la structuration du devoir. Javais déjà connu la méthode pour la préparation de l'écrit du français. J'étais donc bien conscient qu'il convenait de suivre au plus près la méthode proposée. Merci beaucoup. C'est dommage que cela ne se passe pas comme ça en cours.

Thomas, série Générale + 7 points

Basile, Terminale Générale :

Note au bac : 19 (+7 points)

Merci beaucoup pour cette formation très efficace qui apporte toute la technique nécessaire à la rédaction d'une bonne dissertation de philo. Je recommande totalement ! Merci encore.

Basile, série Générale + 7 points

Julien, Terminale Générale :

Note avant la formation : 3

Note au bac : 11 (+8 points)

La formation était claire. Elle m’a aidé à mieux cerner le sujet et à trouver un plan plus rapidement. Faire une introduction me semble plus simple aujourd’hui. J’ai l’impression que cette formation m’a donné un avantage par rapport aux autres élèves. Je savais déjà que la méthode est importante car j’avais fait la formation en français l’année dernière. Je la recommanderais à un ami.

Julien, série Générale + 8 points

Élèves de la session 2022 :

Clémentine, Terminale Générale :

Cette formation est géniale ! J'ai bien compris la méthode de la dissertation grâce aux tutoriels, j'ai pu trouver mon plan directement. Les tutoriels sont clairs et j'ai pu les regarder de nombreuse fois. Cette formation m'a permis de prendre conscience de l'importance de la méthode dans ma réussite scolaire. Grâce à Amélie et sa formation, j'ai eu 19/20 en philosophie. Je recommande cette formation !!!

Clémentine, série Générale + 9 points

Elise, Terminale Générale :

Note au bac : 19 (+8 points)

Amélie, je suis trop heureuse. Je veux aussi t'annoncer que mon frère Timéo avait déjà l'idée de passer le bac blanc pour s'amuser un peu. Et, le truc dingue, c'est qu'avec ta méthode, il a eu 17 en philo. À la maison, c'est la foliiiiie... On a dit à plusieurs de nos amis, et d'autres plus jeunes de s'inscrire à ta méthode, car elle est très efficace et complète. Merci pour cette méthode de qualité. Au début, j'avais du mal en philo ; mais, maintenant j'ai tout compris. Et tout est vraiment claire. Continue à enseigner ta méthode : elle est excellente.

Elise, série Générale + 8 points

Maman de Yaël, Terminale Technologique :

Chère Amélie,

Comme en français, vos explications étaient lumineuses. En trois fois (dont un jour en décembre pour l'introduction et deux jours juste avant l'écrit pour le plan et les sous-parties+ déblocage), la méthode était bien acquise. Yaël savait clairement construire son argumentation. Je recommanderai votre méthode bien volontiers. Bonne continuation à vous et, de tout cœur, merci pour ces deux années. 

Yaël, série Technologique + 5 points

Louenn, Terminale Générale :

Cette formation était parfaitement claire et très compréhensible. Elle m’a aidée dans toutes les étapes d’une dissertation, j’étais plus apaisée lors de l’épreuve grâce aux méthodes d'Amélie.

Aujourd’hui, la dissertation me semble plus simple. Vos tutoriels m’ont permis d’organiser mon travail, ma réflexion, et ma rédaction. Je sais pertinemment que sans cette formation ma note en philo n’aurait pas été la même. Je recherchais constamment une méthode pour toute sorte de dissertation, mais ce que je trouvais était vague et très global.

Votre méthode est juste exceptionnelle ainsi que votre pédagogie. Je vous remercie énormément pour le travail que vous proposez et pour l’aide que vous m’avez apportée. Merci Amélie et c’est avec joie que je conseillerai cette formation autour de moi. 

Louenn, série Générale + 7 points

Ahmdi, Terminale Générale :

Note au bac : 18 (+10 points)

Cette formation m’a énormément aidé. Je suis passé de 8 à 18/20 au bac de philosophie. Votre méthode était simple et efficace et elle m’a surtout permis de mieux organiser mes idées en suivant un raisonnement logique tout au long de la dissertation, mais également de mieux chercher et trouver une problématique qui tient la route. Merci beaucoup Madame. Sans vous , je n’aurais jamais eu cette excellente note. Je recommande cette formation à tout les futurs bacheliers.

Ahmdi, série Générale + 10 points

Noémie, Terminale Générale CNED :

Cette formation a été d'un réel soutien tout au long de mon année de terminale que j'ai effectuée à distance. Elle m'a permis de comprendre clairement les attendus de la philosophie qui me semblait être une matière si compliquée. Les méthodes données par Amélie sont précises, claires et faciles à assimiler, je vous en remercie infiniment :) En bref, une formation précieuse que je recommande à 2000% !!!

Noémie, série Générale CNED + 5 points

Suzanne, Terminale Générale :

Formation extrêmement efficace que je recommande à 100%. Merci Amélie pour cette recette miraculeuse qui m'a permis de passer de 8 à 16, m'a donné le goût de la philo et m'a permis d'affronter sereinement la dissertation, quel que soit le sujet.

Suzanne, série Générale + 8 points

Agathe, Terminale Générale :

Note au bac : 18 (+9 points)

La méthode proposée a tout changé dans ma façon de travailler la philo . Cette matière était assez mystérieuse pour moi avant de commencer la formation. J’ai compris qu’avec une méthode claire , la philosophie devient accessible. Cela m’a permis de mieux organiser mes écrits. J’ai enfin compris ce qu’un correcteur attendait de moi. Merci Amélie !

Agathe, série Générale + 9 points

Dorine, Terminale Générale :

La formation était très claire. Elle m'a beaucoup aidée à organiser ma pensée. Elle m'a apportée les méthodes pour rédiger une introduction et une conclusion et à structurer mon devoir.

Dorine, série Générale + 8 points

Émilie, Terminale Générale :

Note au bac : 14 (+6 points)

La formation était claire, tout était organisé, et facile d'accès sur le site. Je trouve que la dissertation est simple à réaliser car grâce à la formation, j'ai pu trouver des idées, des exemples, des arguments auxquels je n'aurais jamais pensé auparavant. J'ai compris que la dissertation ne nécessite pas d'avoir une culture philosophique importante ainsi, je pense que la méthode d'une dissertation est primordiale pour réussir une dissertation, et non d'apprendre par cœur tout les enjeux philosophiques que nous répètent sans cesse les professeurs. 

Amélie est claire dans ses propos et utilise des termes compris de tous. Cela permet de comprendre facilement où elle veut en venir et permet de davantage retenir certains aspects de la formation, ainsi, je recommande cette formation qui peut également servir pour les études supérieures.

Émilie, série Générale + 6 points

Emma, Terminale Générale :

J'ai trouvé cette formation très claire, je n'ai pas eu de mal à comprendre, c'était bien présenté, d'une manière très aérée. Elle m'a aidée à trouver un plan plus rapidement et en hésitant moins. C'est grâce à la formation que la dissertation me semble plus simple aujourd'hui, j'ai pu enfin comprendre correctement la méthodologie, être plus sûre de ce que j'écris. Je la recommanderai à tout ceux qui passent leur bac de philo, car elle est vraiment très utile ! 

Emma, série Générale + 5 points

Note au bac : 15 (+7 points)

La méthode m'a permis de structurer le plan, ce qui me faisait le plus défaut. La proposition de structure de l'introduction est un réel plus. Pour le plan, les méthodes utilisées à chaque fois m'ont toujours permis de trouver un plan cohérent. Les différents exemples proposés m'ont bien entraînés. Je salue également la réactivité de vos réponses. Le réel plus sont les différentes fiches que vous proposez avec les différents degrés de verbe dans la question de dissertation par exemple. Merci pour tout ! Je conseille votre méthode.

Martin, série Générale + 7 points

Mathys, Terminale Générale :

Note au bac : 11 (+6 points)

Super ! Grâce à cette formation, j'ai pu avoir ma moyenne au bac. Si je n ai pas eu plus, c'est juste à cause de mon manque de travail, mais malgré tout j'ai au 11 et j'ai eu mon bac. Merci, depuis le bac de français ,je vous suis et j'avais eu 16 donc vous êtes super !

Mathys, série Générale + 6 points

Chloé, Terminale Générale :

Note au bac : 18 (+8 points)

Très bonne méthode pour structurer la dissertation, bien cerner la bonne problématique, établir un plan et enrichir les axes !

Chloé, série Générale + 8 points

Mathéo, Terminale Technologique :

Cette méthode m'a beaucoup aidé à comprendre ce qu'on attendait de moi en philo. Grâce à cette formation, on gagne du temps au niveau de la rédaction (intro, plan etc...) Je la recommande vivement. Merci Amélie. J'ai eu des points d'avance grâce à votre méthode pour le bac de français + une bonne note en philo. 

Mathéo, série Technologique + 4 points

Maëlle, Terminale Générale :

Alors, sans aucun doute, la méthode pour construire les parties a été plus que précieuse, essentielle. J’ai mieux compris comment structurer les parties et l’introduction. J’espère être claire car la méthode est juste magique … merci a vous !

Maëlle, série Générale + 8 points

Amaury, Terminale Générale :

La formation m’a permis de prendre confiance en moi et de savoir quoi faire le jour j pour ne pas être stressé. Je recommande cette formation qui est très claire. 

Amaury, série Générale + 5 points

La formation m’a permis de bien cerner et formuler la problématique du sujet et ensuite de construire un plan cohérent. Merci beaucoup !

Quentin, série Générale + 8 points

Note au bac : 13 (+8 points)

Formation très claire. Exemples très précieux. Les méthodes enseignées sont très imagées et parfaites.

Sacha, série Générale + 8 points

Note au bac : 12 (+6 points)

J ’ai trouvé la formation très claire. J’ai réussi à trouver mon plan en 3 parties. La dissert me semble carrément plus simple maintenant, déjà avoir toute l’intro grâce à la méthode, c’était top! Cette formation m’a clairement donné un avantage par rapport aux autres élèves. Elle m’a permis de voir que la méthode était importante pour la réussite et bien évidemment je la recommande sans hésiter. Merci Amélie pour cette formation.

Mihal, Terminale Générale :

Note au bac : 13 (+3 points)

Formation très claire, qui  m'a donné plus de confiance car j'avais enfin une base solide. En plus, je n'ai pas eu de prof cette année. En regardant les vidéos, j'ai découvert ce que c'était vraiment la philo, j'ai même commencé à l'apprécier. J'ai envie de dire que cette formation a littéralement sauvé mon bac. Tout était beaucoup plus clair. Merci !

Mihal, série Générale + 3 points

Note au bac : 14

F ormation très claire, très intuitive ! Un gain de temps sans nom pour s’en sortir et trouver un plan face à n’importe quelle question. Je recommande sans hésitation cette formation. Je vous remercie !

Inès, série Générale

Idrys, Terminale Générale :

Note avant la formation : 15

Note au bac : 20 (+5 points)

Le plus grand avantage de cette formation à mes yeux, c'est qu'elle offre des outils clairs et simples à utiliser pour notamment éviter le hors sujet, construire son plan et bien développer ses sous parties. En fait, Amélie parvient à bien transmettre "l'esprit de l'épreuve", ce qui permet de comprendre à la fois la méthode et ce qu'on attend de nous pour cette épreuve. 

Idrys, série Générale + 5 points

Laurette, Terminale Technologique :

Comme votre formation français, la formation philo est très riche et les nombreux exercices d'entraînement sont vraiment un plus !

Laurette, série Générale + 6 points

Alexandra, Terminale Générale :

Note avant la formation : 7,5

Note au bac : 12 (+4,5 points)

Les tutos sont au top, très efficaces avec une méthode très bien expliquée. Cette formation est un réel avantage par rapport aux autres élèves puisque la méthode donnée en classe n’est pas aussi complète. Je recommande fortement la vôtre. 

Alexandra, série Générale + 4,5 points

Assia, Terminale Générale :

La formation était claire. Grâce à elle, j'ai eu plus de facilité à trouver des plans, des sous parties et j'avais toujours quelque chose à dire dans mes parties grâce à ce qu'on apprend dans le tutoriel n°5. Aujourd'hui, pour moi, la dissertation est plus simple.

Avec cette formation, on a une méthode claire à suivre, on n'est pas perdu et c'est plus rassurant quand on sait ce qu'on doit faire et ce qu'on doit chercher. Je la recommande à tout le monde car à l'école, nos professeurs nous enseignent la méthode classique, il ne prennent pas assez de temps à nous dire ce que l'on doit dire exactement, donc on est un peu perdu, alors que cette formation m'a permis d'acquérir une méthode structurée et claire. Merci beaucoup. 

Assia, série Générale + 4 points

Isaline, Terminale Générale :

Formation incroyable, vidéos très claires et complètes. Méthodes très organisées qui permettent de gagner beaucoup de temps. Merci beaucoup !

Isaline, série Générale + 5 points

Noah, Terminale Générale :

Je vous remercie ! Grâce à votre méthode, j'ai pu m'en sortir et avoir une note au-delà de mes espérances. J'aurai dû commencer la méthode bien plus tôt dans l'année. Je n'ai pas fait de hors sujet !!! Et sans la méthode, je n'aurais pas eu cette note, j'avais peu de connaissances puisque la prof a été absente quasiment toute l'année. Je vous dis un grand merci et je conseille fortement cette formation.

Noah, série Générale + 6 points

Note au bac : 13 (+6 points)

La formation m’a vraiment aidée à structurer ma dissertation. Je suis vraiment contente parce que je suis passée de 7 à 13 en philo. J’ai gagné 6 points ! Ce qui n’est pas négligeable. En plus de cela, je trouve que les vidéo sont très claires et faciles à comprendre.

Lola, série Générale + 6 points

Mila, Terminale Générale CNED :

Je suis au cned et dois donc travailler seule. La formation était très claire et m'a vraiment aidée à trouver un plan très rapidement. La méthode ainsi que les exercices pour s'entrainer m'ont apporté une aide précieuse. Merci beaucoup !

Mila, série Générale CNED + 6 points

Charlotte, Terminale Technologique :

Votre formation m’a beaucoup aidée. Les explications sont claires et la méthode infaillible. J’avais beaucoup de mal à trouver un plan correct, et surtout des arguments pertinents, avant d’avoir votre formation. C’est grâce à vous que j’ai compris comment articuler les différentes parties de la dissertation entre elles. Merci de m’avoir fait aimer cette discipline qui me faisait un peu peur en début d’année et de m’avoir redonné confiance en moi. Je recommande déjà votre méthode autour de moi.

Charlotte, série Technologique + 4 points

Lucie, Terminale Générale :

Note au bac : 18 (+3 points)

J’ai beaucoup aimé la formation car elle donne beaucoup de clefs précieuses pour réussir l’épreuve de philo : trouver le plan et une bonne problématique. Je recommande beaucoup !

Lucie, série Générale + 3 points

Gabriel, Terminale Générale :

Note au bac : 16 (+3 points)

J’ai été très à l’aise à la dissertation le jour du bac, j’ai compris la méthode, les attentes et j’ai même aimé faire cette épreuve ! Grâce à la méthode d’Amélie => 16 au bac, la meilleure note de ma classe ! C’est une super formation efficace et très sérieuse, je la recommande!

Gabriel, série Générale + 3 points

La formation était claire, précise et très bien détaillée. Elle m'a aidée à mieux comprendre le fonctionnement d'une dissertation.

Elsa, série Générale + 3 points

Une formation claire et concise. Principalement de la méthodologie qui m’a conforté car très similaire à celle de mon professeur de philosophie. J’ai réussi à avoir une note correcte au bac grâce à cette méthode car je n’ai pratiquement pas eu de cours de l’année et finalement très peu de notions et de références philosophiques à mon actif . 

Louis, série Générale + 5 points

Robin, Terminale Générale :

La formation m’a permis de prendre conscience de l’importance de la méthode. En philosophie comme dans toutes les matières, les professeurs classiques insistent beaucoup sur le fond, sur le cours en lui même et les élèves n’apprennent pas à mobiliser leurs connaissances de la meilleure manière qui soit. Vous m’avez fait comprendre que le cours n’était qu’un support, un support pour développer sa propre réflexion et ses propres arguments. Avant la formation, je prenais tout le temps le commentaire de texte car ce dernier me rassurait sans pour autant me plaire. Grâce à la formation, j’ai pu prendre la dissertation sereinement et prendre du plaisir à la faire. Avec des repères et des étapes précises, la formation m’a permis de libérer ma créativité et développer mon raisonnement en sachant parfaitement où j’allais. Je recommanderais donc cette formation à un ami mais je l’avertirais toutefois que cette dernière ne traite en aucun cas le cours de philosophie. Il faut quand même travailler et apprendre toutes les notions par soi-même pour espérer avoir une bonne note. Ainsi, la formation est très utile à condition de maîtriser le cours.

Robin, série Générale + 3 points

La méthode proposée a tout changé dans ma façon de travailler la philo . Cette matière était assez mystérieuse pour moi avant de commencer la formation. J’ai compris qu’avec une méthode claire , la philosophie devient accessible. Cela m’a permis de mieux organiser mes écrits. J’ai enfin compris ce qu’un correcteur attendait de moi . Merci Amélie <3

Anissa, Terminale Technologie :

Note avant la formation : 17

Note au bac : 20 (+3 points)

Cette formation a été claire, cette méthode m’a permis de perfectionner mes quelques lacunes. Elle m’a été d’une grande aide et m’a permis d'anticiper le sujet sereinement.

Anissa, série Technologiaue + 3 points

Sarah, Terminale Générale :

Note au bac : 20 (+4 points)

J'ai adapté votre méthode avec celle donnée par ma prof dés le début de l'année et mes résultats ont été excellents dés le début. Cette formation m'a permis d'avoir plus confiance en moi pour ne pas faire de hors sujet et trouver le plan assez rapidement. Je pense que cette formation m'a indéniablement donné un avantage, je la recommanderai volontiers.

Sarah, série Générale + 4 points

Augustin, Terminale Générale :

Note au bac : 15 (+3 points)

La méthodologie m'a beaucoup aidé. Elle simplifie énormément la formulation de la problématique. Merci pour les travaux Amélie !

Augustin, série Générale + 3 points

Oscar, Terminale Générale :

Note avant la formation : 18

Note au bac : 20 (+2 points)

Alors, pour ma part, j’ai eu 20 au bac et j’avais commencé la formation dès le début de la rentrée vers octobre. La formation m’a permis d’avoir une méthodologie facile à retenir et à reproduire à l’identique à chaque fois, ce qui nous permet de nous concentrer que sur la partie réflexion et recherche des arguments. Je vous remercie donc Mme Vioux pour cette formation que je recommanderai sans aucun doute. 

Oscar, série Générale + 2 points

Élèves de la session 2021 :

Rachel, Terminale Générale :

Note avant la formation : 11,5

Note au bac : 18 (+6,5 points)

La formation était géniale, très complète et bien expliquée ! Dès le début de l'épreuve, j'ai réussi à avoir une introduction bien ficelée et convaincante.

La méthode que nous enseigne cette formation permet de déterminer le plan, la problématique d'une façon presque "magique". Même pour les arguments, ce qui n'est pas gagné, la formation nous donne des astuces, des "tips" pour réussir à ne pas se bloquer et à développer des arguments solides. Mon prof cette année ne nous a même pas enseigné de méthode, rendant cette formation indispensable ! Franchement, grâce à elle, j'ai l'impression d'avoir vraiment identifié la méthode requise pour l'épreuve de philo et d'avoir pu le jour J, la mettre en pratique.

Je la recommande à 100%, de travailler les étapes de la formation au fur et à mesure, À L'ÉCRIT, de s'entraîner avec les notions au programmes et 1 semaine avant les épreuves, de revoir au calme toutes les vidéos pour ravoir en tête la méthode. Bref, merci infiniment à Amélie!

Rachel, série Générale + 6,5 points

Hiba, Terminale Générale :

Note avant la formation : 8,5

Note au bac : 19 (+10,5 points)

Merci beaucoup pour cette formation, elle est bien structurée et très claire. Les exemples de problématiques non-philosophiques ont été très utiles pour clarifier la méthode, ainsi que les exercices proposés dans chaque tutoriel. Cette formation m'a permis d'entamer le sujet directement. À chaque moment de l'épreuve, je savais exactement à quelle étape j'étais et ce que je devais faire, ça m'a évité de me perdre et ça m'a économisé beaucoup de temps... Encore merci :)

Hiba, série Générale + 10,5 points

Élise, Terminale Générale :

Note avant la formation : aucune

Note au bac : 13

La formation est très complète et m’a beaucoup aidée. En la commençant en début d'année, elle devient un avantage considérable par rapport aux autres élèves.

La dissertation ne m’apparaît plus comme un obstacle alors que je me suis toujours dit que jamais je ne la choisirai au bac !

De plus, les échanges directs avec Amélie sont précieux. Je pense que c’est ce qui rend cette formation parfaite : le suivi. Je me suis également rendue compte de l’importance de la méthode dans un écrit pour transmettre ses idées de façon à ce que le lecteur/correcteur puisse voir l’évolution de notre pensée et notre réflexion.

Cette formation m’a fait apprécier encore plus la philosophie et j’ai pris plaisir à rédiger lors du bac blanc et du bac. Je l’ai recommandée à plusieurs amis durant cette année.

Élise, série Générale, 13 au bac

Cette formation m'a beaucoup aidée. Grâce à elle, j'ai pu acquérir des compétences que mes professeurs n'avaient pas pu me transmettre. Je suis heureuse d'avoir suivi cette formation. Je recommande les méthodes de la formation, elles sont très efficaces. MERCI AMÉLIE !

Alexia, série Générale + 8 points

Corentin, Terminale Générale :

Note au bac : 16,4

J’ai directement commencé l’année avec votre formation.

J’ai trouvé que la formation était très claire, avec de nombreux moyens mnémotechniques. J'ai beaucoup utilisé les tutoriels n°1 et 2 qui m'ont aidé à cerner le sujet, notamment au début de l’année et sur tout le reste des dissertations que j’ai fait l’année aussi.

J’avais peur d’avoir, comme pour le français, de grandes difficultés à élaborer un plan qui soit bien. Au final, je pense que le fait d’avoir pris la formation au début de l’année m’a vraiment permis de partir sur de bonnes bases et d'avoir de bonnes notes au contrôle continu. Ainsi, elle me permet de mieux appréhender les dissertations.

La méthode proposée dans votre formation est totalement différente que celle vues en cours avec ma prof de philo. Notre prof nous disait qu’il fallait chercher la cause, les conséquences, le but et préjugés qu’il y a derrière le sujet pour construire notre problématique et plan. J’ai vraiment l’impression d’avoir eu un truc en plus grâce à vous parce que j’avais déjà au début une idée de différents plans et des erreurs à ne pas commettre pour faire une bonne dissertation.

Corentin, série Générale, 16 au bac

Note au bac : 17

Cette formation m’a permis d’acquérir dès le début de l'année une méthode simple et facile à mettre en œuvre, quel que soit le sujet. Je me suis sentie plus à l’aise et moins stressée. Je sais que je pourrai l’utiliser tout au long de mes études. Je l’ai déjà recommandée à des amis qui passent en terminale l’année prochaine. Merci Amélie pour vos précieux conseils et pour votre aide tout au long de l’année !

Alexia, série Générale, 17 au bac

Ethan, Terminale Générale :

Note au bac : 13 (+7 points)

Je tenais à vous dire merci car grâce à votre formation j’ai pu comprendre comment établir une bonne introduction et une bonne conclusion qui sont les étapes clé d’une copie, mais aussi à développer mes arguments et explications.

Toute l’année, j’ai beaucoup lutté en philosophie car en classe je n’arrivais pas à obtenir plus de 6 ou 7 . Puis j’ai commencé votre formation et là mes notes sont tout de suite montées à 9. J’ai beaucoup retravaillé pour l’épreuve finale de philosophie. Et là c’est une grande surprise quand je reçois ma note de philo : 13/20, moi qui n’arrivais pas à décoller de mon 9/20 ! Je me suis rendu compte que je pouvais aussi utiliser votre méthode pour l'explication de texte. Alors merci Amélie de votre aide précieuse car grâce à vos explications et vos vidéos j’ai réussi à me poser dans cette matière pour laquelle je n’avais pas d’entrain à travailler. Un élève de Terminale Générale ravi ! 

Ethan, série Générale + 7 points

Eliott, Terminale Générale :

Note au bac : 16,6 (+2,6 points)

Je me suis régalé à chaque étape de la formation, les vidéos sont claires et m'ont donné un réel avantage par rapport aux autres. Grâce à cette formation, j'ai pu saisir l'importance de la méthode dans la réussite d'un examen. Je dois reconnaître que la méthode de mon prof, ... non pardon, il n'y avait pas de méthodes, autant pour moi ! Donc bien sûr, je recommande cette formation ! 

Vous avez parfaitement cerné ma génération en proposant des vidéos, plutôt que des cours écrits plus fastidieux. Vous avez réalisé l'impensable en me faisant aimer la philosophie !

Eliott, série Générale + 2,6 points

Théodore, Terminale Générale :

J’ai commencé la formation assez tard, juste avant le bac . C' était génial. Grâce à vous j’ai pu enfin traiter un sujet de dissertation. Je n’aurai jamais imaginé avoir 13 au bac. Merci beaucoup !

Théodore, série Générale + 6 points

Morgan, Terminale Générale :

Cette formation sur plusieurs semaines a été très judicieuse. Pour la dissertation j'ai fait un plan facilement le jour J car j’étais en confiance. J'ai avancé avec votre méthode toute l'année, sans faire attention aux résultats acquis avec mon professeur car il m'avait catalogué, j'ai eu toujours la même note toute l'année et il n'a pas voulu voir mes progrès. J'ai été encouragé par ma maman pour progresser avec votre méthode car elle avait fait la même chose avec mon frère ainé.

J’ai donc suivi vos Tutos et j'ai été confiant sur le résultat. D'ailleurs votre formation m'a permis d'acquérir de la méthode d'une façon générale et cela me servira dans mes études supérieures. Votre méthode était sans sans rapport avec celle de mon professeur, qui ne semblait pas en avoir.

Quand j'ai vu ma Note au bac, cela reste un Moment inoubliable, la philosophie représentant vraiment quelque chose d'important à mes yeux et aux yeux de beaucoup. Merciii!

Morgan, série Générale + 7 points

Lucas, Terminale Générale :

Votre méthode m'a aidé à comprendre comment faire une dissertation en philosophie, et surtout à ne pas faire de hors-sujet et à avoir une introduction avec une problématique, un plan en trois partie, d'ordonner mes idées et de comprendre ce qu'on attend de la troisième partie.

Une fois vos tutoriels visionnés, j'ai toujours eu la moyenne alors que je pense je n'avais pas suffisamment de connaissances en philosophie. Lorsque j'ai pu faire une dissertation à la maison et donc m'aider des cours, j'ai même eu un 16. Je vous remercie car j'ai vraiment eu beaucoup de mal au début de l'année scolaire avec cette matière. Votre méthode est très claire. Celle de ma professeure n'était pas aussi approfondie. Je croyais qu'il fallait avoir beaucoup de connaissances pour réussir en philo, mais votre méthode m'a prouvé le contraire !

Lucas, série Générale + 5 points

Asma, Terminale Générale :

Votre formation est vraiment excellente. Elle m'a vraiment aidé non seulement en philosophie mais en général. C'est vraiment comme de la magie. J'ai eu 13 au bac; pourtant dans l'année je n'ai fait que la dissertation du sujet que vous avez donné dans votre formation. Merci beaucoup pour vos efforts !

Asma, série Générale

Note au bac : 14,7 (+6,7 points)

La formation m'a énormément aidé, dans tous les domaines, y compris en histoire-géo. Cela m'a appris à mieux cerner les questions et à rédiger. Au delà de la philosophie, cette formation me sera bénéfique pour toutes mes études, j'en suis sûr.

Romain, série Générale + 6,7 points

Nicolas, Terminale Générale :

Formation claire avec des exemples permettant de progresser et de s'approprier la méthode.

Nicolas, série Générale + 5 points

Lila, Terminale Générale (CNED) :

Note au bac : 15 (+2 points)

La méthode est très intuitive et facile à retenir. Étant au CNED, et ne pouvant pas avoir de méthodologie claire, c'était parfait.

Lila, série Générale (CNED) + 2 points

Kadidja, Terminale Générale :

Note au bac : 15,6 (+2,6 points)

La formation était très claire. J’ai trouvé la méthode astucieuse et intéressante; elle fait de la philosophie une matière compréhensible et enfin utile. La méthode n’a rien à voir avec celle que nous proposent les professeurs, je la recommanderais à n’importe qui ! D’ailleurs mon petit frère qui entre au lycée l’année prochaine fera la même pour le français et plus tard pour la philosophie ! 

Kadidja, série Générale + 2,6 points

Néo, Terminale Générale :

La formation était claire m'a permis de m'améliorer et d'avoir de meilleures notes en philo tout au long de l'année.

Néo, série Générale + 8 points

Amélie, Terminale Générale :

Cette formation m'a aidée à structurer ma pensée, à gagner du temps. Les petites astuces que vous donniez sont très efficaces, surtout la méthode pour trouver une 3ème partie qui me paraissait dure à formuler sans tomber dans une "synthèse" comme on pourrait le faire. La dissertation reste un exercice très scolaire, au sens où il faut bien appliquer la méthode pour rester cohérent et logique. Je recommande donc votre formation sans hésiter !

Amélie, série Générale + 3 points

Ann-Lee, Terminale Générale :

Votre formation m'a très franchement beaucoup aidée. Elle ne passait pas bien au niveau de mon prof de philosophie lors des évaluations car il voulait qu'on utilise sa méthode, mais lors de l'examen, votre méthode a payé et m'a aidée à avoir ce 16. Sans celle-ci, je n'aurais jamais pu y arriver. Encore merci beaucoup.

Ann-Lee, série Générale + 7 points

Flavien, Terminale Générale :

Formation très intéressante et structurante, qui m'a permis de bien progresser et me sentir à l'aise avec l'épreuve compte tenu de mes difficultés d'expression écrites liées à mon handicap. Je vous remercie Amélie, le résultat est conforme à mes espérances...

Flavien, série Générale + 4 points

Note au bac : 14,8

L'ensemble de la formation est très claire et vraiment intéressante. Par ailleurs, l 'année dernière, j'ai suivi la formation en français et j'ai obtenu également une bonne note (15 ). Je recommande vivement cette formation ! Merci Amélie!

Jean, série Générale, 14,8 au bac

Hugo, Terminale Générale :

La méthode est différente de celle proposée par le professeur de philosophie mais elle est plus détaillée et plus claire.

Hugo, série Générale + 3 points

Safya, Terminale Générale :

Note au bac : 11 (+2 points)

Votre formation m'a beaucoup aidée, votre méthode a été beaucoup plus claire que celle de ma prof, même si je l'ai commencée tardivement. Je la recommanderai à un ami. Merci !

Safya, série Générale + 2 points

Samuel, Terminale Générale :

Votre formation m'a permis d'aborder une matière que je n'ai finalement que très peu vu en classe à cause de la covid. 

Samuel, série Générale + 5 points

Chanel, Terminale Générale :

C'est une excellente formation qui discipline l'élève et qui désacralise la matière. Merci Amélie, une méthode que je recommande !

Chanel, série Générale + 4 points

Benoît, Terminale Générale :

La formation m’a été très utile notamment pour l’introduction que j’avais du mal à mettre en place.

Benoît, série Générale + 6 points

Note au bac : 11 (+7 points)

Méthode essentielle pour réaliser une dissertation : à mettre entre toutes les mains !!

Élise, série Générale + 7 points

Paul, Terminale Générale :

Formation facile à comprendre, à suivre et aide beaucoup à aborder le bac sereinement.

Paul, série Générale + 3 points

Ernest, Terminale Générale :

Super formation que je recommande. J'ai eu 3 profs de philo dont 1 qui n'a rien fait durant 6 mois.

Ernest, série Générale + 8 points

Ninon, Terminale Générale :

Note au bac : 15

Une formation très complète comme celle pour le français. Je l'ai suivie dès le début de l'année. La méthode pour trouver une introduction est super efficace ! Si vous pouviez faire des fiches de philosophie sur les auteurs, les notions etc... sur votre site commentaire compose, je pense que ce serait une aide supplémentaire précieuse. 

Ninon, série Générale, 15 au bac

Naomie, Terminale Générale :

Note au bac : 13 (+2 points)

Cette formation était très claire et très bien expliquée. Elle m’a aidée à mieux comprendre la méthode de la dissertation qui me semble beaucoup plus simple aujourd’hui. J’ai l’impression que cette formation m’a donné un avantage par rapport aux autres élèves. Votre méthode était différente de la méthode proposée par mon professeur, je la recommande !

Naomie, série Générale, 13 au bac

Aude, Terminale Générale :

Note au bac : 12,4 (+2,4 points)

Même si je n ai pas choisi la dissertation le jour de l'examen, votre formation m'a beaucoup aidée à comprendre la philosophie tout au long de l'année. J'ai apprécié votre manière de faire, qui était beaucoup plus complète que celle de notre professeur au lycée et plus facile à comprendre surtout !

Aude, série Générale + 2,4 points

Carla, Terminale Générale :

C'est une formation claire et qui m'a beaucoup aidée au niveau de la méthodologie et de la compréhension, je le recommande vivement.

Carla, série Générale + 3 points

Cette formation m'a aidé à trouver un plan rapidement. La dissertation et sa méthode me semble plus simple dorénavant. Je recommande vos tutoriels payants de philo à mes amis.

Alice, série Générale + 3 points

Amandine, Terminale Générale :

Note au bac : 19 (+1 point)

J'ai voulu suivre cette formation car j'étais vraiment perdue face aux sujets de dissertation. Malgré une très bonne note à la première dissertation que j'ai réalisée, je n'étais pas du tout en confiance face à cette épreuve et je manquais clairement de méthode.

Avant de m'inscrire à cette formation, j'en avais parlé et avais montré le site à mon professeur de philosophie, qui était plutôt réticent; "Le bac facile et efficace", ça ne lui inspirait pas confiance : il n'existe pas de méthode magique, il faut s'exercer m'a-t-il dit. J'ai tout de même décidé de la suivre, car certes travailler en s'entraînant à faire des sujets permet en principe de s'améliorer, mais j'avais extrêmement de mal à effectuer des sujets, cela me prenait énormément de temps, et les corrections de sujets disponibles sur internet ne sont pas personnalisées, donc il est souvent difficile de savoir si ce qu'on a écrit est pertinent lorsque la correction ne le mentionne pas. De plus ces corrections sont souvent effectuées par des professeurs de philosophie et sont très poussées; on peut ainsi se décourager en se disant qu'il est impossible d'arriver à un tel résultat tellement on est éloigné de l'objectif à atteindre...

Je me voyais donc m'éparpiller dans tous ses sujets de dissertation, et effectuer un travail laborieux, pour progresser lentement; alors que cette formation promettait de progresser vite et de façon assurée en donnant toutes les bases nécessaires. J'ai donc préféré la ligne droite au chemin tortueux :)

Cette formation claire et progressive propose une méthode différente de celle donnée par mon professeur. Elle reprend certains éléments mais surtout en ajoute de nouveaux et détaille vraiment les choses, or je bloquais souvent sur des détails (notamment comment bien rédiger la problématique, et comment bien rédiger les arguments - ou les trouver parfois, ce qui n'est pas un détail !).

A la fin de ces tutoriels, la dissertation m'a parue moins obscure; je savais mieux ce qu'on attendait de moi alors qu'avant j'attribuais la raison d'une bonne note à un coup de chance. Maintenant, je ne suis pas en totale confiance lors de cette épreuve, mais avoir une bonne méthode rassure tout de même !

Amandine, série Générale + 1 point

Perrine, Terminale Générale :

Note au bac : 12,1

La formation d'Amélie m’a permis de mieux cerner les sujets et mieux organiser mes idées. Cela m’a aussi aidé dans les autres disciplines comme l’histoire géo et la SES.

Perrine, série Générale

Mathilde, Terminale Générale :

La formation est très claire. Elle m'a permis de finaliser rapidement les plans et d'éviter le hors sujet. Merci !

Mathilde, série Générale + 8 points

Valentin, Terminale Générale :

Note au bac : 13,3 (+5,3 points)

J'ai vraiment aimé cette formation car elle était courte et claire. Cela m a bien aidé. Encore merci 

Valentin, série Générale + 5,3 points

William, Terminale Générale :

La formation était super, même si je n'ai pas assez travaillé dans l'année.  Je la recommanderai à ma petite sœur, c'est sûr !

William, série Générale + 5 points

Élèves de la session 2020 (pas de note d'examen indiquée en raison de l'annulation des épreuves finales suite au coronavirus) :

Alexandre, Terminale ES :

La formation était excellente, succincte et efficace.

Travail de problématisation bien plus facile, qui aide réellement à comprendre le sujet et à ne pas faire d’erreur. J’ai toujours eu de bonnes appréciations concernant la problématisation par le professeur. Avec la méthode, je trouvais mon plan et ma 3ème partie très facilement et rapidement.

J’ai clairement eu l’impression d’avoir un avantage sur les autres élèves de ma classe, ce qui m’a permis d’avoir une appétence en philosophie cette année.

Après la formation, on comprend de suite la logique de la dissertation, tout devient plus clair, alors que ce n’était pas le cas au début. Merci beaucoup !

Alexandre, série ES

Julie, Terminale S :

La philosophie me semblait une matière compliquée et un peu brumeuse. J'avais peur de partir dans tous les sens avec un manque d'expérience évident. J'ai vraiment apprécié la clarté, la rigueur et finalement la simplicité de votre méthode. Vous avez su désacraliser les grands philosophes pour nous rappeler que c'était à nous de réfléchir.

La méthode m'a permis d'aborder les dissertations avec sérénité, et ce n'était pas gagné car mes cours en classe étaient presque incompréhensibles, trop loin de nous, avec des phrases qui n'en finissaient pas, et du vocabulaire digne d'université.

Toute la classe était perdue et j'ai eu des superbes notes grâce à vous et votre méthode, c'est sûr.

Heureusement que je m'étais inscrite à vos cours dès le début de l'année, puisque c'est le contrôle continu qui compte cette année. j'ai donc eu des bonnes notes dès le début de l'année ! Merci.

Julie, série S

Estelle, Terminale S :

Tout d'abord merci beaucoup : votre formation m'a littéralement sauvé la vie. Elle m'a permis de voir la dissertation comme un jeu.

Elle était très agréable et m'a permis de trouver des plans plus facilement et d'avoir un certain avantage par rapport aux autres camarades de ma classe. J'ai fait des progrès très rapidement, j'avançais beaucoup plus vite que d'habitude.

Avant d'avoir accès à votre formation je voyais la dissertation comme un travail difficile et peu concret, mais grâce a votre approche ludique et structurée de la philosophie j'ai pu progresser de façon plus rapide toute en allant à mon rythme. En effet, le fait d'avoir des étapes à suivre m'a vraiment aidée. Les exercices m'ont été d'une grande aide également. Encore merci et continuez a aider les élèves comme vous le faites :)

Estelle, série S

Ilhem, Terminale S :

Aujourd'hui, avec ton aide et ta méthode, je trouve rapidement mes plans de dissertation. C'est beaucoup plus simple pour moi. Cela constitue un réel avantage et un gain de temps. Je ne fais plus de hors sujet, je comprends beaucoup mieux mes sujets et cela aide aussi dans d'autres matières.

Quand j'avais une question a te poser, j'avais la réponse dans la journée.

Je te remercie pour ta disponibilité, ta méthode et j'encourage toute les personnes à suivre tes formations. À bientôt !

Ilhem, série S

Fanny, Terminale Techno :

Au tout début je ne savais absolument pas comment organiser ma dissertation en philo et grâce à vos tutoriels tout me parait plus simple maintenant !

Tout est clair, bien expliqué, les exercices permettent de prendre confiance en soi. Sincèrement merci beaucoup pour cette formation ! Je sais à présent faire une dissertation et étant donné que je passe le bac en Septembre comme je suis en candidat libre ça me servira grandement ( et également dans mes études supérieures) Encore merci pour votre super travail !

Je détestais la philosophie mais grâce à vous j’arrive aujourd’hui à la voir sous un autre angle. Vous êtes une super prof ! 

Fanny, série Techno

Maman de Quentin, Terminale ES :

Continuez à aider les élèves, votre formation a aidé mon fils Quentin en première ES pour le bac de Français et en terminale pour le bac de Philosophie en contrôle continu. Surtout continuez car votre action est essentielle. Cordialement, une maman .

Maman de Quentin, série ES

Gizem, Terminale S :

J’aime beaucoup votre méthode pour l’introduction. Effectivement la dissertation me semble beaucoup plus simple aujourd’hui. Malgré mes mauvaises moyennes au début, j’ai eu 15 à mon bac blanc de philo après vos tutos. C’est grâce à cette formation. Merci Amélie !

Gizem, série S

Clément, Terminale ES :

La formation m'a beaucoup aidé. Elle est très claire, simple à appliquer et ainsi m'a rassuré. De plus, les conseils sur certains manuels à utiliser m'a permis de faire des fiches par notion car mon professeur ne faisait pas de cours sur les notions.

Étant accepté en prépa ECE, je pense que ces fiches, ces manuels et cette méthode vont encore me servir. Votre disponibilité et vos précieux conseils sont la cerise sur le gâteau!!!!! MERCI

Clément, série ES

Bryan, Terminale S :

J'ai trouvé votre formation très instructive, complète et efficace. Elle m'a permis de décortiquer efficacement les sujets de dissertations pour ensuite réaliser un plan structuré et développé. Cette formation a complété la formation de français de première que j'avais aussi suivie avec vous.

J'appréhende désormais plus facilement et efficacement les matières littéraires, parvenant à déceler une bonne partie des pensées de l'auteur. Cette formation a en effet augmenté ma confiance et mon assurance pour rédiger une dissertation, je sais maintenant à quoi m'attendre.

Les cours en vidéo sont très formateurs et les cours à imprimer permettent de se remémorer rapidement le déroulement de la méthode de réflexion. Les exercices permettent d'appliquer ce que l'on apprend pendant dans le cours et réactivent les connaissances, ils sont ainsi très utiles et permettent de progresser.

Je suis certain que cette formation me sera utile dans le supérieur, je n'oublierai ni votre méthode, ni vos conseils, et j'espère que cela me permettra de réussir en prépa scientifique. Je tenais à vous remercier grandement pour ces deux années de formations : elles sont en effet d'un grande aide pour les lycéens.

Bryan, série S

Chloé, Terminale S :

J'ai trouvé que la formation était très complète, et facile à comprendre. Cela m'a beaucoup apporté: j'ai pu avoir 18 à mon bac blanc de philosophie alors que j'avais à chaque fois 14 en dissertation avant de suivre votre formation.

Cette formation m'a permis d'être plus sereine par rapport à l'élaboration des dissertations parce que vous nous avez très bien guidés à travers ces tutoriels. Je n'ai pas eu peur lors de mon bac blanc grâce à vous.

De plus, j'ai l'impression que cette formation m'a donné un avantage par rapport aux autres élèves parce que grâce à votre méthode, j'ai pu gagner en rapidité et j'étais plus confiante. Par ailleurs, j'ai apprécié que l'on puisse avancer à notre rythme. 

Vos réponses à mes questions par mail m'ont également aidée. C'est pourquoi je vous en suis reconnaissante.

Je vous remercie pour tous les tutoriels que vous avez réalisés, ils étaient juste parfaits! Grâce à votre formation et au contrôle continu, j'ai pu obtenir 18/20. Alors merci pour tout!

Chloé, série S

Pauline, Terminale S :

Grâce à votre méthode de la dissertation, je n’ai jamais été bloquée même lorsqu’une question en devoir ou en bac blanc semblait, au premier abord, difficile. En appliquant rigoureusement la méthode, le plan se dessinait peu à peu, de manière très efficace et rapide : cela permettait de se centrer sur le corps de la dissertation et de réfléchir aux connaissances à apporter pour chacune des parties. J’avais l’impression d’avoir plus d’aisance par rapport aux autres élèves qui parfois peinaient à trouver un plan, des thèses... L’accès aux cours est très rapide, ludique et dynamique ! 

Pauline, série S

Émilie, Terminale ES :

 Cette méthode m’a aidée à satisfaire les exigences démesurées de mon professeur (qui ne montait jamais au dessus de 14). J’ai pu obtenir une méthode pour réaliser un plan efficace et solide, facile à remplir. Mais j'ai aussi appris à réaliser une introduction facilement ce qui était ma plus grande difficulté. Merci !

Émilie, série ES

Leyna, Terminale S :

La formation est très complète dans ses explications et ses exemples, elle permet de se sentir plus à l’aise lors des examens et Amélie répond rapidement et de manière très détaillée aux questions par mail ! 

Leyna, série S

Mathieu, Terminale S :

Cette formation m'a vraiment aidé car votre méthode de la dissertation m'a paru facile à suivre et claire. J'ai effectivement l'impression d'avoir eu un avantage par rapport aux autres élèves de ma classe. Enfin, votre formation m'a donné envie d'en apprendre davantage sur la société et réfléchir / raisonner. Merci beaucoup !

Mathieu, série S

Marine, Terminale L :

Grâce à cette formation j’ai réussi à trouver des plans de dissertation beaucoup plus facilement mais j’ai surtout enfin eu l’impression d’avoir une vraie méthode. Je n’étais plus du tout paniquée à l’idée de ne pas avoir d’argument. J’ai eu l’impression d’avoir un peu d’avance par rapport aux autres élèves car nous n’avions jamais vraiment eu de méthode. L’approche me semblait déjà assez claire avant mais je continuais à avoir des difficultés lors des dissertation.

La formation m’a semblé très claire. J’ai énormément aimé le fait que chaque cours soit découpé en 3 ou 4 vidéos. Cela rend la formation beaucoup plus facile à suivre et l’heure et demi passe vraiment plus vite ! Les exercices ont été pour moi la clé de la formation. En effet, quand je n’étais pas sûre d’avoir compris ou que l’explication ne me paraissait pas forcément claire, ils m’ont permis de tester ma compréhension mais aussi d’en faire un automatisme lors des dissertations en classe ou bac blanc.

Cependant, j’émettrais un petit bémol sur le rythme de la formation. Effectivement, le rythme d’une heure et demie par semaine peut être pénalisant si l’on rejoint la formation assez tard puisque souvent le bac blanc tombe avant la fin de la formation (donc la 6e vidéo) et nous ne pouvons donc pas avoir toutes les cartes en mains pour réussir notre devoir à cet instant là. Votre réponse au mail que j’avais envoyé a été très complète.

Un grand merci pour vos explications très simples et claires. Ma moyenne a augmenté grâce à vos tutoriels et votre méthode est infaillible. 

Marine, série L

Florian, Terminale S :

Cette année, j'ai découvert la Philosophie, et j'ai vraiment apprécié cette matière. Votre cours m'a permis de bien compléter l'enseignement suivi au lycée. Le confinement ne m'a pas permis de valider réellement mon niveau car les évaluations n'ont plus été faites au troisième semestre. Merci et bonnes vacances.

Florian, série S

Charlotte, Terminale S :

J’ai été vraiment rassurée grâce à cette formation. Au début de l’année, quand la majorité des élèves se sentaient perdus, j’avais déjà des bases et je savais à quoi m’accrocher pour faire mes dissertations. Mais pour dire vrai, au fil de l’année et surtout au troisième trimestre, je me suis un peu détachée de la méthode pour me libérer plus. Il faut croire que ça a porté ses fruits puisque ma moyenne (pour les dissertations) a gagné 2 points au troisième trimestre (j’avais que des 16 et je suis passée à 18), et mon prof a vanté ma prise d’assurance. Malgré cela, je conseille vivement la formation d’Amelie, c’est quelqu’un de très pédagogue, pleine de bonne humeur, et elle m’a permis de transformer en jeu la dissertation qui était un véritable calvaire pour moi. Je lui suis très reconnaissante, et vous invite à aussi suivre cette formation!

Charlotte, série S

Lucie, Terminale ES :

Une méthode claire, complète et finalement simple pour apprendre à appréhender sereinement une dissertation de philosophie. Très bon suivi tout au long de la formation et des notes qui augmentent (16/20 à la dernière dissertation réalisée pendant que le confinement, alors que ma meilleure note jusque là était de 11/20 !)

Lucie, série ES

Emma, Terminale S :

Grâce à la méthode de formation, j’ai eu beaucoup plus de facilité à rédiger mon introduction alors qu’avant cela me décourageait car je n’arrivais pas à trouver le fil conducteur. Mes plans de dissertation étaient alors plus simples à trouver et surtout plus clairs dans ma tête.

La dissertation me fait moins peur car j’ai découvert des techniques pour m’aider mais je ne me sens toujours pas à l’aise face à cet exercice. Malheureusement je n’ai pas pu mesurer l’avantage par rapport aux autres élèves en raison de la crise sanitaire...

Dès les débuts de la formation j’ai quand même senti que j’étais plus rapide, j’ai gagné de la confiance en moi et me suis sentie plus apte à la rédaction et surtout à la METHODOLOGIE. Votre approche de la dissertation était la plus claire car elle était accompagnée d’exemples pertinents et de beaucoup d’exercices d’application qui aident énormément. La formation a été très ludique et nous pouvions la suivre même si nous n’avions pas encore étudié le thème en cours. J’ai apprécié pouvoir m’organiser librement car je n’avais pas forcément 2 heures à consacrer d’affilée et le fait de pouvoir m’organiser comme je le souhaite était très bénéfique. Merci pour tout ! Votre méthodologie me sera utile dans mes études supérieures et je ne regrette pas de m’être inscrite ! 

Emma, série S

Maylis, Terminale S :

J’ai effectué la formation en début d’année scolaire, cela m’a fortement aidé ! Grâce à vos tutoriels j’ai pu obtenir un 15/20 à mon bac blanc ! Vos tutos sont toujours aussi efficaces, la méthode est claire et rassurante. En revanche j’aurais peut-être aimé avoir un 2e exemple de dissertation rédigée afin de bien finaliser et consolider tous les acquis de la formation.Encore merci à vous pour votre travail !

Maylis, série S

Marie, Terminale ES :

Les vidéos étaient claires et très bien expliquées. On progresse vite et sans avoir l’impression de considérer ça comme une contrainte. J’ai posé des questions par email et j’ai reçu des réponses claires dans les 48h. Je conseillerai ces tutoriels à mes amis.

Marie, série ES

Akira, Terminale L :

Grâce à cette formation, j’ai réussi à bien assimiler les concepts de la dissertation, ce qui m’a grandement aidé pour les examens blancs et les entraînements que nous avons faits en classe. La formation était très claire, bien plus que l’approche choisie en classe. Merci encore!

Akira, série L

Hugo, Terminale S :

Je n'étais pas intéressé par la philo ( 9/20 au 2ème tri et des appréciations très encourageantes du prof au dernier tri mestre).

Cette formation c'est un cadeau que l'on m'a fait. J'ai été surpris d'avoir compris les cours du prof et d'y avoir été attentif et participatif. Merci Amélie.

Hugo, série S

Lucas, Terminale S :

Effectivement la méthode a été très enrichissante, Votre méthode du premier tutoriel m'a permis de trouver mon plan rapidement et en même temps me donnait des idées pour argumenter avec des exemples du quotidien. Les idées venaient assez vite . Même sur des sujets qui au premier abord me paraissaient inaccessibles, votre méthode me débloquait complètement et je déroulais ma réflexion à chaque fois.

Lucas, série S

Thibault, Terminale S :

Toute la formation m'a permis de changer mon approche face aux travaux demandés, et en bien ! Je me trouvais plus efficace, et peut-être plus spontané.

Thibault, série S

Romane, Terminale L :

C'est une formation particulièrement ludique et très pertinente que j'ai suivie tant bien que mal au fil de l'eau. En effet, avec les aléas du confinement (mon papa s'est retrouvé en réa), je n'ai pas toujours fait preuve de la rigueur souhaitée. J'aurais cependant aimé passer mon bac de philo car je pense que mes progrès étaient bien là et j'aurais pu décrocher éventuellement une très bonne note lors des épreuves. La forme était acquise et j'avais des connaissances de fond. En tout cas un grand Merci à toi, Amélie. 

Romane, série L

Florence, Terminale L :

Maintenant, je cerne où étaient mes erreurs et je vais au plus profond des choses. Je sais que ma propre réflexion s'en trouve améliorée et ma façon de percevoir le monde. Merci pour ces précieux conseils.

Florence, série L

Léa, Terminale S :

La formation a été de très bon conseil. J'arrive à trouver des plans plus facilement qu'avant, la dissertation est maintenant un jeu d'enfant pour moi. Écrire une dissertation avec votre méthode est beaucoup plus rapide et efficace, on ne perd pas son temps. Une formation facile avec des exercices pour s'entraîner, il y avait tout se qu'il faut pour réussir l'examen.

Léa, série S

Paul, Terminale S :

J'ai reçu les premiers éléments de votre formation au début de l'année 2020. Cela m'a beaucoup aidé, notamment la rigueur de la méthodologie pour réussir une dissertation de philosophie. J'en détaillerai quelques temps forts: Comment composer une introduction : compréhension du sujet, exposé de la problématique, annonce du plan choisi pour cette dissertation en 3 parties.La thèse et l'antithèse ne présentaient pas trop de difficultés mais la 3ème partie était pour moi beaucoup plus difficile à traiter. Vos conseils méthodologiques m'ont beaucoup aidé sur ce point délicat.

J'ai aussi apprécié vos remarques sur l'argumentation et la hiérarchisation des exemples retenus.

Le confinement a bousculé notre préparation car de mars à juin nous ne sommes plus retournés au lycée. Heureusement nous avons pu par téléenseignement recevoir des cours et quelques sujets à préparer "La raison est-elle susceptible de faire disparaitre la raison?" Un grand merci à Amélie.

Paul, série S

Lucas, Terminale Techno :

Cette formation m’a bien intéressé et m’a appris beaucoup de choses sur la construction des phrases et la rédaction grâce aux tutoriels sur le site. J’ai très bien réussi à développer des dissertations. Ça semblait plutôt facile pour moi. Merci Amélie

Lucas, série Techno

Jennifer, Terminale S :

Bonjour Amélie,

J'ai vraiment apprécié votre formation. J'ai trouvé que les tutoriels étaient clairs et complets. De plus les exercices étaient réguliers ce qui permettaient d'être plus efficace. J'ai surtout aimé les exercices portant sur la culture générale.

En début d'année, j'ai rencontré des difficultés en dissertation, ce qui a eu malheureusement pour conséquence une baisse de ma moyenne en philosophie. Votre formation m'a permis de comprendre que cette exercice était principalement une question de méthode. Pendant le confinement j'ai appliqué vos conseils lorsque j'avais à rendre des devoirs et j'ai obtenu de meilleurs résultats. Je peux dire qu'aujourd'hui je me sens bien plus à l'aise pour effectuer cet exercice. J'arrive à trouver des idées et à les développer plus facilement, de même pour les plans.

L'année prochaine je vais en classe préparatoire scientifique donc j'aurais encore de la philosophie. Je compte bien mettre en pratique vos conseils. 

Jennifer, série S

Laurence, maman de Luca, Terminale S :

Je me permets de répondre pour mon fils qui ne le fera pas. Il n'est pas scolaire du tout (il part étudier au Canada avec le bac POUR faire du football américain) et c'est donc moi (sa maman) qui ai suivi la formation et qui l'ai encouragé à s'en inspirer.

Nous avons fait ensemble une dissertation facultative pendant le confinement (certes, en nous aidant du manuel pour le cours) et "il" a reçu la note de 18/20 (dans un lycée élitiste), grâce à votre méthode.

Pour nous qui n'avions jamais compris la méthodologie, cette formation a été une révélation. Les professeurs évaluent principalement sur la méthodologie sans l'enseigner réellement ou sans l'expliquer suffisamment. Vous donnez ici tellement de précieux conseils pour traiter efficacement toutes sortes de sujets au delà même de la philosophie. Je n'ai jamais connu de tel enseignement.

Ce qui est super rassurant, c'est d'avoir une direction de réflexion accessible, on ne se trouve plus démuni face à une question philosophique. On suit simplement les différentes étapes. Je trouve que c'est assez génial !

La formation est très ludique à mon sens. Après, pour un jeune élève pas très scolaire, la démarche n'est pas si aisée sans un parent pour stimuler. Pour ma part, je suis épanouie dans mon travail de chef de projet audiovisuel dans l'entreprise que j'ai créée, mais j'envisage de reprendre en parallèle des études, car je me sens valorisée et enrichie par vos enseignements et vous m'avez donné le goût de disserter ! Je vais également encourager mon fils à utiliser vos astuces tout au long de ses études post-bac. Merci et bravo pour tout ça !

Laurence, maman de Luca, série S

Dorian, Terminale S :

Votre formation m'a permis de mieux appréhender les sujets, de pouvoir mieux organiser mes idées et de mieux concevoir le développement.La formation est très agréable. Je me suis inscrit en PASS Philo pour l'année prochaine.Merci infiniment pour votre accompagnement.

Dorian, série S

Camille, Terminale S :

J'ai trouvé les tutoriels sur la dissertation philosophique très précis, organisés et faciles à suivre ! Grâce à ces méthodes, j'ai eu le sentiment d'avoir une démarche concrète à suivre pour réaliser une dissertation (comme une recette de cuisine), ce qui m'a vraiment aidée !

En effet, durant les contrôles et les bacs blancs, j'étais beaucoup plus sereine car j'étais assurée de trouver un plan et un fil directeur pour mon devoir. Merci beaucoup Amélie pour ces tutoriels qui m'ont permis de progresser à mon rythme et de mieux appréhender la démarche philosophique !

Camille, série S

Meghan, Terminale S :

Grâce à la formation j’ai pu trouver des plans plus facilement. C’était très intéressant et cela me servira pour l’année prochaine. Cette formation était très ludique et j’ai pu progresser et comprendre mieux les attendus car au début j’étais un peu perdue.

Meghan, série S

Élèves de la session 2019:

Laura, Terminale S :

Note moyenne dans l’année : 6

Note au bac : 16 (+10 points)

J’avais déjà suivi la formation de français qui m’avait permis d’avoir des notes bien au dessus de celles obtenues pendant l’année, je me suis donc réinscrite à la formation de philosophie. Les vidéos permettent d'acquérir une méthode vraiment intéressante et importante pour le bac (ça rassure aussi beaucoup de savoir qu’on a une vraie méthode le jour de l'épreuve). Vraiment je recommande toutes les formations proposées par Amélie qui est toujours prête à répondre aux questions que l’on peut se poser. Ne vous posez pas de questions et foncez vraiment : cette formation est une aide précieuse

Laura, série S + 10 points

Daphné , Terminale L :

Note moyenne dans l’année : 12

Un grand merci pour cette formation de qualité !! J'ai réussi à avoir 17 au bac, en partie grâce à cette méthode très efficace.

Dès le début de l'année je savais mes cours, avais des connaissances mais les utilisais mal et je me perdais dans les critères d'une dissertation en philosophie. Il est vrai que les profs ne donnent pas clairement de réelle méthode, donc cette épreuve reste floue pour beaucoup.

Grâce à la méthode d'Amélie, j'ai réellement compris ce qu'on attendait de moi et j'ai pu utiliser de façon logique et efficace mes connaissance lors du jour J !! J'étais en confiance car je suivais une méthode.

Je pense réellement que cette formation constitue un avantage !! J'avais déjà fait la formation pour la question corpus l'année dernière et cela m'avait aussi beaucoup aidée à ne pas perdre de temps bêtement au brouillon.

Bref, je recommande vivement cette formation en philosophie : elle est VRAIMENT efficace, c'est fou !!

Merci encore à Amélie, pour son énergie et ses astuces !

Daphné, série L + 5 points

Maud , Terminale L :

Note moyenne dans l’année : 9

C'était vraiment parfait. La formation est très claire et progressive. Elle m’a réellement épaulée pour trouver des plans concrets et rapidement. Et, en effet, la dissertation me semble moins imposante en tant qu’exercice et n’est plus un fardeau comme auparavant. De plus, la méthode est assez différente de celle du cours et permet d’adopter l'exercice de manière plus concrète et moins « volatile ». C’est pourquoi je pourrais dire que cette formation m’a apporté un réel avantage par rapport aux autres élèves et, de fait, m’a permis de me rendre compte de l’importance d’une bonne méthode dans la réussite scolaire. C’est aussi pourquoi j’ai eu l’occasion de conseiller la formation de l’an dernier (en ce qui concerne le baccalauréat de français et que j'ai aussi suivie) mais aussi celle de cette année à mes amis. En résumé, je recommande véritablement cette formation !

Maud, série L + 4 points

Fiona, Terminale S :

Note moyenne dans l’année : 11

Cette formation est d'abord motivante car Amélie est une femme très encourageante. En plus, cela a changé la vision que j'avais des matières littéraires. Grâce à cette formation et celle de français, j'ai vraiment appris à aimer les rédactions et les matières littéraires. Les conseils sont très pratiques et les progrès rapides . En plus il s'agit d'un investissement sur le long terme car savoir rédiger et faire une dissertation est important quels que soit notre filière et notre futur emploi. Je recommande vivement cette formation. Elle m'a donné envie de faire des efforts pour progresser en philosophie. Cette formation est très claire et très agréable à faire. Et grâce à cette méthode je n'étais pas en panique devant ma copie. Elle m'a mis en confiance le jour du bac . J'ai pu cerner le sujet facilement et faire une problématique facilement.

Un grand merci à Amélie qui nous fait bénéficier de ses dons de pédagogie et d'enseignement.

Merci aussi Amélie pour ton optimisme qui redonne du courage quand on a l'impression que l'on n'y arrivera jamais .

Fiona, série S + 4 points

Romain, Terminale S :

Cette formation était très claire notamment grâce aux répétitions de vos explications. En effet, elle m'a aidé à mieux cerner le sujet et à trouver rapidement une troisième partie. La dissertation me semble plus simple car connaître quelques auteurs ainsi que la méthode est suffisant à condition de savoir écrire correctement.

Votre méthode, tout comme celle de français, est différente de celle des professeurs car vous revenez aux fondements du raisonnement à appliquer pour réussir en philosophie en ne vous contentant pas de nous dire "les arguments viennent naturellement" ce qui n'est pas toujours vrai. Acquérir et travailler ce genre de méthodes peut être un avantage conséquent pour les études supérieures, même lorsque le problème se présentera sous une autre forme. Cette formation, ainsi que celle de français m'ont donc en effet aidé à prendre conscience de la méthode dans la réussite scolaire. Se concentrer simultanément sur la méthode et le raisonnement peut être très compliqué. Mais en ayant acquis une méthode solide, le raisonnement peut tout de suite se construire plus clairement. Et je trouve que la plupart des professeurs minimisent l'impact de la méthode.

Je recommanderais donc cette formation à un(e) ami(e) et à quiconque étant prêt à fournir le travail nécessaire pour acquérir ces méthodes.

Je vous remercie, Amélie pour ces deux belles années, avec des cours très bien expliqués.

Et je suis heureux d'avoir pu participer à votre formation.

Romain, série S + 2 points

Maxim, Terminale S :

Note moyenne dans l’année : 10

Merci amelie j ai obtenu 13 en philo bac s ce qui était inenvisageable en debut d année car je suis un matheux génétiquement programmé. Je n ai donc pas perdu de points vers ma mention bien mais ce qui restera gravé à jamais et, qui sait, m'ouvrira peut être les portes du panthéon, c'est le 20 à l'oral en premiere avec votre formation. Merci.

Maxim, série S + 3 points

Inuri , Terminale ES :

La formation sur la dissertation de philosophie d'Amélie a été un outil très sacré dans la mesure où j'ai non seulement pris du plaisir à étudier la philosophie mais parce qu'elle m'a surtout aidée à mieux cerner les enjeux du bac et comment véritablement gagner des points. Dès que j'ai commencé cette formation, j'ai eu plus confiance en moi car je savais que comprendre et avoir une bonne note en philosophie n'était pas impossible. Je me suis sentie totalement à l'aise et j'ai été surprise dans la mesure où cette formation répondait à TOUTES mes interrogations, même les plus profondes. Une fois devant le sujet mes idées étaient très claires et je savais ce que je faisais dans la mesure où Amélie m'a donné les clés de la réflexion. Dès la première vidéo, j'ai réalisé à quel point mon professeur ne nous donnait pas les clés pour réussir l'épreuve. Je suis vraiment reconnaissante du travail et de la gentillesse fournis par Amélie. Mes parents et moi-même sommes vraiments reconnaissants de tout ce que vous avez pu faire. Vous êtes une femme vraiment exceptionnelle.

MILLE MERCIS A VOUS MADAME.

Inuri, série ES + 9 points

Isabelle , Terminale S :

Note moyenne dans l’année : 7

Formation très claire, une véritable méthode, tous les élèves devraient en bénéficier. Je ne me suis pas suffisamment entraînée, dommage j'aurais pu avoir une meilleure note. Cela m'a permis de comprendre qu'une matière littéraire pouvait être abordée de façon scientifique.

Je recommande fortement cette formation aux futurs bacheliers et aux parents des futurs bacheliers, ma mère a adoré cette formation , pour une fois elle n'a pas eu l'impression de jeter son argent par la fenêtre.

Un grand merci Amélie.

Isabelle, série S + 3 points

Agathe , Terminale L :

Formation excellente, qui permet de bien comprendre la méthode de la dissertation. Les vidéos sont claires et très bien structurées, et aident à aborder n'importe quel sujet de manière sereine. Vraiment un immense merci !

Agathe, série L + 6 points

Darius , Terminale S :

Note moyenne dans l’année : 14

Note au bac : 19 (+5 points)

J’ai beaucoup aimé vos formations français et philo!! Très claires très pédagogiques... formidable !  Merci Amélie :)

Darius, série S + 5 points

Marine , Terminale S :

Note moyenne dans l’année : 8

Grâce à cette formation j'ai pu m'améliorer tout au long de l'année. Tout est bien expliqué et la méthode est impeccable. Elle m'a aidée à avoir une note que je n'aurais jamais pensé avoir en philo. 

Marine, série S + 8 points

Elsa , Terminale S :

Je recommande tout à fait cette formation et si j’avais su qu’elle existait j’aurais choisis de faire un bac L.

Elsa, série S + 4 points

Camille , Terminale S :

Note au bac : 16 (+2 points)

Bonjour Amélie,  Même si j'avais des résultats corrects lors de mon année de Terminale car ma prof me fournissait un cour complet, je n'avais pas de méthode assez claire pour augmenter mes notes. La méthode du tuto Philo était très claire et surtout originale et très accessible. La méthode inversée que je ne connaissais pas m'a notamment été très utile lors du jour de l'examen. De plus, le fait de connaitre les étapes du raisonnement que je devais mener m'a permis de ne pas me perdre et d'optimiser mon temps. Je recommanderais vivement votre formation !

Camille, série S + 2 points

Alexia , Terminale S :

Note au bac : 16 (+9 points)

Cette formation était très claire et m'a permis de bien cerner le sujet et de trouver un plan très rapidement. Ça m'a fait gagner beaucoup de temps le jour J. La dissertation est abordée très différemment avec cette formation. Je pense que j'ai bénéficié d'un réel avantage par rapport aux autres élèves. N'aimant pas du tout la philo, cette formation m'a permis de gagner 10 points par rapport à ma moyenne de philo de l'année et ainsi d'accéder à la mention Bien grâce à une méthode claire et efficace .

Alexia, série S + 9 points

Cloé , Terminale S :

Note moyenne dans l’année : 17

Note au bac : 19 (+2 points)

Cette formation est parfaite pour quiconque a des problèmes de méthode. Pour moi qui avais justement davantage de difficulté à être claire, méthodique et rigoureuse et non à avoir des idées et du contenu, cette formation m'a permis de me structurer et donc de gagner les points qui me manquaient en passant, globalement, de 17 de moyenne en philo à 19. 

Cloé, série S + 2 points

Arnaud , Terminale S :

Note au bac : 10 (+2 points)

La formation est très bien faite. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de la travailler autant que j'aurais voulu car j'étais noyé par les matières scientifiques. Je suis dyslexique et lent .... Bravo car c'était très intéressant. Je ne comprenais rien en cours et nous n'avons eu aucun cours de méthodologie. J'ai bien appris mes définitions comme vous le suggériez et j'ai suivi votre méthodologie. J'ai eu 10/20. Pour moi, c'est une belle victoire car je n'ai pas eu la moyenne de l'année. Merci !!!

Arnaud, série S + 2 points

Tom , Terminale S :

Cette méthode plus précise que celle des profs est un véritable fil d'Ariane. Je l'ai utilisée dès le début de la terminale et ça a marché. La bonne méthode est la clé de la réussite et avec une bonne méthode aucun élève n'échoue. Méthode Amélie c'est pour la vie ! Merci Amélie !

Tom, série S + 6 points

Ludmilla , Terminale S :

J'ai eu beaucoup de soucis lors de cette année pour la philosophie. En effet, notre professeur ne nous faisait pas cours, et a été absent tout le 3e trimestre. Je me suis rattachée à la formation pour que, même si je n'avais pas les connaissances nécessaires, je suive au moins une méthode solide. Et c'est cela qui m'a permis d'avoir un 18 en dissertation, car j'ai surtout utilisé ce que j'avais appris pendant la formation ainsi que ma logique, en ayant que très peu utilisé des connaissances philosophiques. La méthode est étonnamment simple et très facile à apprendre. Elle est vraiment différente de ce que nous apprennent les professeurs, et je la recommenderai sans doute à mes proches. 

Ludmilla, série S + 6 points

Clotilde , Terminale S :

Avant cette formation la dissertation me faisait un peu peur, je ne savais pas ou aller, comment faire progresser une idée, cela me semblait être un grand devoir complexe et difficile. Mais cette méthode que j'ai trouvée claire et facile à apprendre m'a beaucoup donné confiance. Je savais désormais comment mener ma réflexion, les écueils à éviter, et les détails qui valoriseraient ma copie. Je suis vraiment arrivée très confiante et très sereine le jour J, et j'ai vraiment eu la sensation de ne pas m'égarer, d'avoir un raisonnement pertinent, et structuré. Donc même si cette formation a demandé un peu de travail tout au long de l'année en plus des cours, j'en suis extrêmement satisfaite et la recommanderai sincèrement à tous.

Clotilde, série S + 5 points

Yannis , Terminale L  :

Méthode beaucoup plus claire que le cours du professeur de ma classe, qui lui disait "il n'existe pas de méthode de dissertation, il faut en faire et en refaire à force vous y arriverez". Ma mère va la recommander à mes cousines. le plan était plus facile aussi à trouver avec votre méthode.

Yannis, série S + 4 points

Salma , Terminale S :

Cette formation m'a énormément apporté que ce soit au niveau de la méthode qui est très claire et m'a permis de structurer mes connaissances que pour mettre en place un plan efficace et ne pas faire de hors-sujet. De plus, la méthode d'introduction est claire et nette et il ne reste qu'à l'exécuter pour avoir une introduction personnelle qui encadre la question du sujet parfaitement. Je recommande vivement cette formation elle m'a permis d'avoir 16 de moyenne durant toute l'année scolaire et ainsi être la 2ème de ma classe malgres mes nombreuses lacunes en français. Le jour du bac je suis tombée sur des sujets de dissertations sur lesquels j'avais fais impasse, cependant en suivant la méthode d'Amelie point par point, j'ai réussi à développer une réflexion propre et à écrire 7 pages sur le sujet que je n'avais encore jamais travaillé et à voir ainsi une note de 15 !

Salma, série S + 4 points

Philéas , Terminale ES :

Aide méthodologique très précieuse et rend concret la matière alors qu’elle me paraissait très abstraite toute l'année. Ces cours durant la dernière ligne droite m’ont été très utiles. Merci beaucoup

Philéas, série ES + 4 points

Pettie , Terminale L :

Votre formation m'a beaucoup aidée et je vous remercie. Votre formation ma permis a comprendre les termes du sujets, à développer mes thèse, à les structurer, ce que je ne faisais pas trop souvent. La dissertation est plus claire pour moi et votre méthode est très differente des autre profs. Je pense que cela donne une réel avantages car tu te démarques des autres élèves. Je recommanderais votre formation a des camarades.

Pettie, série L + 3 points

Alicia , Terminale S :

Note moyenne dans l’année : 13

Cette formation m’a été très utile et m’a apporté une méthode claire concernant la dissertation. Peu importe le sujet, avec cette méthode on arrive à faire un plan logique répondant à la problématique et ainsi aux attentes des correcteurs ! 

Alicia, série S + 2 points

Angéla , Terminale S :

Ayant fait l'année dernière la formation pour le bac de français et au vu de mes incroyables résultats il m'était impossible de ne pas faire celle de philo cette année !!! C’est une formation incroyable qui m’a permis de progresser de manière efficace !! Je la recommande vraiment à tous les lycéens!!!! 

Angéla, série S + 8 points

Halima , Terminale L :

Cette formation m'a beaucoup été utile. Elle m'a aidée non seulement en philo mais aussi dans les autres matières. En effet, je réussis à mieux cerner les sujets de dissertation des différentes matières. Je recommande fortement cette formation.

Halima, série L + 2 points

Anne-Sophie , Terminale S :

Cette formation est très claire. Elle m'a vraiment aidée à comprendre le sujet. La méthode est excellente et facile à appliquer. Je la recommande vivement. Merci Amélie 

Anne-Sophie, série S + 5 points

Logan , Terminale S :

Grâce à la formation, j'ai réussi à faire un plan détaillé en 30 min. Les thèmes des dissertation n'étaient pas parmi mes favoris le jour J. Je suis content d'avoir eu 13. Je suis dysorthographique et j'ai sûrement eu des points en moins à cause de mon orthographe.

Logan, série S + 4 points

Andrés , Terminale ES :

      Très bonne formation que je conseille à tous.                                                                              

                                   

Andrés, série ES + 6 points

Léna , Terminale L :

La formation est très claire. J’ai eu plus de facilité à comprendre les sujets et à ne pas me perdre dans tous les sens. Cette méthode est beaucoup plus simple à comprendre et à appliquer. Elle permet une bonne base pour toutes dissertations. Je recommande vivement. Merci beaucoup.

Léna, série L + 6 points

Louis , Terminale Techno :

Merci Amélie ! L'année dernière, j'ai suivi ta formation en français et ta méthode a été d'un grand secours (j'avais eu 12 à l'écrit sur la poésie sur laquelle j'avais fait une immense impasse). Cette année ta méthode pour la philo a été parfaite pour moi (J'ai pris la dissertation au bac alors que je n'en avais jamais fait, je suis en série techno et notre prof nous faisait bosser uniquement les questions sur le document). J'ai eu 14, pour une première dissert c'est génial, j'ai même eu mon bac grâce à cette note!!! Encore merci , ta méthode est parfaite.Bonnes vacances!!!

Louis, série Techno + 4 points

Flore , Terminale L :

Cette formation m'a été d'une aide immense, tout comme la formation pour le bac de français. Elle permet de mieux cerner le sujet et de trouver un plan d'un très bon niveau rapidement. La méthode pour trouver la 3e partie de la dissertation m'a sauvée. Les conseils d'Amélie sont clairs, précis, les tutoriels très bien expliqués. Je recommanderais sans hésiter cette formation a un ami. 

Flore, série L + 4 points

Adam , Terminale S :

L’intro s’est beaucoup améliorée avec la formation qui était claire et rapide! Pas de temps de se perdre durant la formation. 

Adam, série S + 4 points

Quentin , Terminale S :

J'ai trouvé la formation super claire car j'ai compris comment on fait pour cerner le sujet et faire le plan et j'ai aimé les exemples. Avant j'y arrivais pas, je ne comprenais pas pendant les cours et je n'avais pas de méthode. J'ai commencé trop tard ta méthode car plein de boulot avec les matières scientifiques sinon j'aurais pu avoir plus que 10. Je suis content car j'ai eu la moyenne et au bac je savais comment faire. Merci beaucoup Amélie car tes vidéos sont top tu expliques vraiment bien. 

Quentin, série S + 3 points

Léa , Terminale S :

Cette formation m’a beaucoup aidée pour le jour du BAC. Elle m’a non seulement rassurée pour le jour J mais aussi appris des méthodes et des astuces très efficaces! En suivant la méthode proposée, trouver un plan détaillé avec des arguments devient très facile. J'appréhendais beaucoup mieux les sujets proposés face à mes camarades de classe qui ne savaient même pas par où commencer! 

Léa, série S + 5 points

Emma , Terminale S :

Note au bac : 14 (+3 points)

Avant cette formation, j'avais du mal à comprendre comment réaliser une dissertation en philosophie, comment trouver le problème, mais surtout comment arriver à cette fameuse troisième partie, afin d’aller au-delà d’un simple plan thèse /antithèse. Je suis passée de « la dissertation est un exercice très difficile » à « je prends du plaisir à réfléchir à un sujet pendant 4h». Si tu n’es pas très à l’aise avec la dissertation, cette formation te donne des clefs en cas de blocage et la manière de réfléchir au sujet posé.

Emma, série S + 3 points

Jade , Terminale L :

Note au bac : 11 (+1 point)

J’ai beaucoup apprécié les tutos et ça m’a permis d’être plus à l’aise en philo.  Notre professeur de philosophie ne nous a enseigné aucune méthode ! D’ailleurs beaucoup de parents et d’élèves s’en sont plaint. Maintenant, j’aurais espéré une meilleure note, mais j’ai eu mon Bac avec mention.  Je recommanderais vos cours autour de moi sans problème. 

Jade, série L + 1 point

Clémence , Terminale ES :

Cette formation m’a bien aidée à comprendre la philosophie, à apprécier cette matière. Les méthodes sont très claires, bien expliquées, ce qui m’a permis de mieux en comprendre les attentes surtout en dissertation, un exercice qui me semble plus simple maintenant. Je recommande ces cours à d’autres 

Clémence, série ES + 5 points

Alexandra , Terminale S :

Note moyenne dans l’année : pas de note

J'étais en candidat libre,donc je n ai pas eu de note durant l année. Je suis ravie de la formation. Elle est simple, rapide, facile à comprendre et surtout efficace. Je recommande vivement votre formation.

Alexandra, série S

Clara , Terminale ES :

Merci pour la formation qui m'a été d'une grande aide pour la dissertation en philosophie. Cette formation était claire, structurée, progressive. Je me suis rendue compte que la méthode était primordiale dans les dissertations, qu'il fallait bien prendre le temps de cerner le sujet avant de se lancer dans un plan. De plus, je comprenais mieux les attentes des correcteurs Cela m'a permis d'être sereine le jour de l'examen. Je recommanderais à 100% à un ami ! 

Clara, série ES + 3 points

Julien , Terminale ES :

Note au bac : 14 (+1 point)

Formation de qualité qui permet d'apprendre très rapidement les méthodes de Dissertation en Philosophie.

Julien, série ES + 1 point

Coralie , Terminale L :

Si vous éprouvez des difficultés avec la méthode, dans l'ensemble de vos matières, alors je vous conseille vivement de venir découvrir la méthode simple et efficace qu'Amélie vous propose.  D'une part, vous serez avantagés et soulagés pendant vos épreuves car vous saurez que vous maîtrisez parfaitement la méthode.  D'autre part, ce qui vous est proposé ne vous servira pas seulement en philosophie mais aussi pour les autres matières ! Les conseils donnés ne sont pas les mêmes qu'en cours mais je les ai trouvés bien plus efficaces ! Plus vous vous démarquez des autres, mieux c'est, alors qu'attendez-vous ?

Coralie, série L + 4 points

Camille , Terminale ES :

Cette formation a été très claire à tous les points. Grâce à cette formation j’ai pu comprendre le sujet de dissertation plus rapidement le jour du bac. J’avais une méthode précise à appliquer le jour J et je l’ai directement appliquée sans me poser de questions. Cette méthode proposée était différente de celle de ma professeur. Tous d’abord, cette formation était écrite et je pouvais la revoir autant de fois que je voulais et c’est ce qui m’a permis de mieux comprendre la méthode de dissertation. Grâce à cette formation, j’ai pu comprendre les vraies attentes de la dissertation. Je la recommande fortement aux autres car c’est une approche différente pour comprendre le sujet de dissertation. Elle m’a fait prendre conscience que la dissertation est un exercice très utile et intéressant. 

Camille, série ES + 6 points

Note moyenne dans l’année : 5

Note au bac : 14 (+9 points)

La méthode est très intéressante mais je ne l'ai comprise que vers la fin ... Le problème en terminale S est que l'on est débordés par les matières scientifiques et qu’il faut beaucoup s'investir et faire tous les exos et s'entraîner beaucoup! Je pense qu'il faut commencer la formation pendant les vacances d ‘été ! Je remercie du fond du cœur Amelie car elle a toujours été là pour m'encourager et c'est cela qui m'a permis de réussir!

Jana , Terminale S :

Très bonne formation qui m'a beaucoup aidée pour structurer ma dissertation.  J'aurais certainement dû approfondir davantage... mais j'ai privilégié les matières à plus haut coefficient.  Merci!

Jana, série S + 4 points

Alexandre , Terminale S :

La formation m'a aidé pour ce qui est du plan - Je n'avais pas de véritable méthode en cours . J'ai utilisé la vôtre.  Je recommanderai votre formation 

Alexandre, série S + 2 points

Thomas , Terminale Techno  :

Bonjour, vos cours m’ont permis de m’améliorer Au niveau du plan. Merci.                          

Thomas, série Techno + 1 point

Treicy , Terminale L :

Cette formation m’a aidée à comprendre la méthode et les réels enjeux de la philosophie. Grâce à cette formation j’ai compris comment faire une troisième partie et comment argumenter.

Treicy, série L + 4 points

Fanny , Terminale L :

Note moyenne dans l’année : 15

J'ai tout de suite suivi votre méthode de la dissertation de philo en début d'année. Toute l'année j'ai eu en philo (en dissertation) entre 15 et 19! Je souhaite vivement vous remercier pour cette méthode que vous proposez. Je vais l'année prochaine en classe préparatoire littéraire et je suis certaine qu'elle me sera encore très utile!!  Merci encore! En effet, cette méthode permet de résoudre tous les sujets! :) Je l'ai vivement recommandée à un futur élève de Terminale L. Merci pour votre investissement! Je vous souhaite une bonne continuation et de bonnes vacances!

Fanny, série L + 3 points

Emily , Terminale S :

     Bien aimé la méthodologie.                                                                                                          

                                                         

Emily, série S + 5 points

Enzo , Terminale ES :

J'ai commencé la formation au début de mon année de Terminale et elle a porté ses fruits dès le premier devoir : j'ai reçu un 13 tandis que la moyenne de la classe était de 8. Grace à votre formation mes notes sont restées stables et au-dessus de la moyenne tout au long de cette année. Encore merci 

Enzo, série ES + 1 point

Romain , Terminale S :

Ta formation était claire. La méthode m'a beaucoup aidé, et toutes les étapes à suivre m'ont été très utiles pour répondre à la question: "Reconnaitre ses devoirs, est-ce renoncer à sa liberté ?" Ta méthode est complémentaire de celle de ma prof. Mais surtout, elle m'a contraint à travailler et fournir un effort sur une matière pour laquelle j'avais décidé de faire l'impasse après mes premières notes de 8 et 9/20. Jusqu'à ce 14 au Bac blanc qui m'a fait changer d'avis. Alors oui, je la recommanderai à un ami. Bonnes vacances et merci

Romain, série S + 7 points

Élèves de la session 2018:

Oussama, Terminale S :

Comme l'année dernière pour le français, la formation philo m'a été énormément bénéfique. Quand j'ai vu que j'avais 18 en philo, je n'en revenais pas. Mais tout cela, c'est en grande partie dû à la formation. Elle m'a apporté une méthode efficace ( 10 minutes pour trouver mon plan en 3 parties, et en 30 minutes, j'avais mon introduction complètement rédigée, et le problème posé était clairement cerné ). Le format vidéo était très intéressant : c'est toujours plus facile d'apprendre avec des vidéos, surtout que celles-ci sont très complètes. Je vais clairement conserver la méthode que j'ai acquise pour la suite de mes études. Avec une telle méthode, je m'assure une aisance pour mes études en classe préparatoire scientifique, car je pars avec des bases solides en terme de raisonnement. Car oui, cette formation nous apprend clairement à raisonner. Elle nous apprend à cerner un problème, et à en débattre. Je la recommande vraiment à tout élève qui voudrait voir ses résultats augmenter dans la matière, mais aussi à toute personne voulant apprendre à raisonner et à structurer efficacement un devoir. J'ai vraiment progressé grâce à cette formation. Merci beaucoup, car vous avez sauvé ma mention TRÈS BIEN !

Oussama, série S + 8 points

Jean-Loïc, Terminale S :

Note moyenne dans l’année : 14,5

Note au bac : 16 (+1,5 points)

Formation encore une fois excellente (ayant déjà connu celle pour le français), elle m'a permis de bien comprendre rapidement les attentes de la dissertation en philo ce qui m'a fait gagner beaucoup de temps et m'a rendu plus efficace dans mon travail. Ça m'a aussi énormément rassuré sur mes capacités à rédiger clairement mes idées sur des copies de 6 à 9 pages (ce qui me paraissait très compliqué auparavant). Ayant commencé la formation dès le début d'année je me suis rapidement placé à côté des très bons élèves de la classe ce qui je pense aurait été inimaginable sans la rigueur de rédaction enseignée par ces tutoriels (n'étant généralement pas très bon dans les matières littéraires). Encore merci Amélie pour tous ce précieux temps que vous m'avez fait gagner durant ces 2 dernières années, vous avez grandement contribué à mon obtention de la mention très bien !

Jean-Loïc , série S + 1,5 points

Garance, Terminale S :

Bonjour Amélie Un grand merci pour votre formation en français et en philo. L'année dernière , j’ai fait la formation corpus et j’ai suivi vos vidéos durant l’année. Je tournais à 9 de moyenne dans l’année et j’ai eu grâce à vous 14 à l’écrit et 17 à l’oral. Au regard de ces résultats, j’ai signé cette année une formation complète en philo car j’avais des lacunes en méthodologie. Votre méthode un peu déconcertante au début s’est avérée très efficace et m’a permis de cerner les sujets et d’élaborer un plan quel que soit le sujet .... Ceci m’a permis d’aborder mon épreuve avec sérénité et grâce a mon 16 en philo et mon 14 et 17 en français, j’ai réussi à avoir la mention bien au bac S. Ma mère convaincue depuis l’année dernière a vanté votre formation à toute sa patientèle et mon copain en première a suivi votre formation complète cette année... Nous sommes ravies de vous avoir fait confiance : votre approche et vos vidéos dynamiques et captivantes m’ont réconciliée avec la matière ... Merci encore Amélie.

Garance, série S + 7 points

Kadidiatou, Terminale Techno :

J’ai vraiment vraiment aimé cette formation ! Je n’ai pu que m’améliorer avec, sachant qu’avant cette formation je n’avais aucune méthode, je ne savais même pas comment devait être rédigé une introduction, je ne savais pas comment traiter les informations données ni sur quoi devait se baser ma dissertation. C’est avec la formation que j’ai pu comprendre tout cela. Sans parler des vidéos qui ont été parfaitement réalisées, dans le sens où nous comprenons tout et avons toutes les réponses à nos questions. Vraiment je recommande cette formation à tout le monde, quelle que soit la filière étudiée.

Kadidiatou, série Techno + 6 points

Anais, Terminale ES :

J 'ai suivi la formation dès le début, suivi vos conseils, appliqué la méthode et révisé avec les fiches nathan ... beaucoup moins avec mes propres cours ce qui m' a permis d'avoir un bon niveau toute l'année sans jamais paniquer face à un sujet . Votre méthode est géniale! Les vidéos sont absolument indispensables et sont gravées dans ma tête de sorte qu'elles m'aident dans toutes les autres matières. Je recommande vivement vos cours tout comme les cours de français ...Sans vous, je n'aurai jamais atteint ce niveau et ne me serais probablement pas intéressée à ces matières ...alors moult merci à vous! Votre méthode est ancrée et va me poursuivre !!!! Je suggère au ministre de l'éducation de vous envoyer les profs en stage!!! MERCI AMELIE

Anais, série ES

Kéran, Terminale L :

Note  au bac : 17 (+7 points)

Je n'ai pas tout de suite compris qu'il faillait vraiment "copier" ton introduction et j'ai perdu beaucoup de temps. Mais je me suis décidé à le faire la semaine du bac et bien m'en a pris. En fait ça me paraissait trop simple pour être vrai mais j'encourage tous ceux qui s'inscrivent sur le site à VRAIMENT LE FAIRE. La méthode est vraiment TIP/TOP ET CELA FONCTIONNE AUX EXAMS.

Kéran, série L + 7 points

L a formation a été un declic pour moi en philosophie. J’ai compris la méthode et je l’ai appliquée au bac. La formation d’Amelie aide à cerner le sujet, trouver le plan et faire l’introduction assez facilement. La méthode et les moyens mnémotechniques resteront dans ma mémoire. les vidéos sont très claires. Je recommande à tous les élèves de suivre cette formation J’ai réussi à relever mes moyennes en philo de 7 pendant l’annee a 11 au bac et J’ai eu mon bac avec mention AB Merci Amelie !!

Romane, série L + 4 points

Agathe, Terminale S :

Note moyenne dans l’année : 16

J'avais déjà eu l'occasion de suivre ta formation pour le commentaire de texte en français (là où j'ai eu 19). Étant donné que cette dernière m'avait beaucoup aidée et que je l'avais appréciée, j'ai décidé de suivre ta formation en philosophie qui semble avoir été très efficace. En effet, j'ai demandé à lire ma copie et des 'tics verts' ont été annotés dans la marge dans l'introduction à chaque étape qu'Amélie nous demande de suivre. Je me suis permise de mélanger ta méthode avec celle de mon prof de philosophie et le mélange fut efficace. J'ai beaucoup aimé ta formation puisque le format vidéo m'empêche de regarder une série en même temps (fâcheuse habitude que j'ai acquise). Je dois toutefois avouer avoir fait les 3 derniers tutoriels pendant les semaines de révision et non pas au cours de l'année. Grâce à ta formation, la dissertation me semble effectivement plus simple et lors de tous mes Bac blancs en philosophie, j'ai toujours fait appel à ta méthode et n'ai jamais fait aucun hors sujet. Elle fait gagner beaucoup de temps lors de l'épreuve et rassure l'élève en amont puisqu'il sait comment aborder le sujet avec une sorte de "protocole" qu'il suffit de dérouler. Je la recommanderai assurément à des amis, d'ailleurs c'est ce que j'ai déjà fait avec ta formation en français.

Agathe, série S + 4 points

Elise, Terminale S :

Cette formation m'a enfin permis de comprendre ce qu'est une dissertation de philosophie ! C'est la méthode claire et précise dont j'avais besoin ! Merci !

Elise, série S + 5 points

Akrame, Terminale ES :

Que dire.........A vrai dire, rien à dire ! Formation parfaite !                                                                                                             

Akrame,  série ES + 5 points

Aurélien, Terminale S :

Note moyenne dans l’année : 7 à l’écrit

Votre cours m'a sauvé ! J'ai compris la méthodologie, ce qui m'a permis de ne pas paniquer, de comprendre ce qu'il fallait cibler et de ne pas faire de hors sujet. Merci beaucoup!

Aurélien , série S + 5 points

Noura, Terminale S :

Notes dans l’année : 14

Notes au bac de français : 20 (+6 points)

Cette formation est tout simplement géniale. Avant de la connaître j'étais complètement perdue en philo avec un prof qui radote et parle de pleins de choses qui en réalité ne nous permettent pas de construire une dissertation efficace le jour du bac. Alors dès octobre je me suis inscrite à cette formation et je l'ai utilisée tout au long de l'année. Je trouve que c'est essentiel de commencer tôt pour bien l'assimiler, se voir l'utiliser en un temps limité et l'adapter au jugement de notre enseignant. Je ne vais pas mentir, j'ai dû beaucoup travailler à apprendre les cours selon la méthode de cette formation, le travail personnel est nécessaire mais jamais je n'aurais espéré une telle récompense le jour du bac. De plus, Amélie est très à l'écoute, elle répond toujours par mail, elle m'a même remonté le moral quand j'en avais besoin. Ses explications sont claires, précises et suivies de plusieurs exercices pour nous permettre d'acquérir ces automatismes. J'ai même utilisé certains des points de méthodes de la dissertation pour des matières telles que la svt et l'histoire. Mes parents et moi sommes entièrement satisfaits de cette formation et je la recommande à tous ceux qui ont envie de réussir l'année et leur bac sereinement Merci beaucoup Amélie !

Noura, série S + 6 points

Yousra, Terminale S :

Cette formation m'a permis d'acquérir une bonne méthode de rédaction en philo, méthode que je n'avais pas du tout, et ce dès le début. Elle est simple et récurrente, ce qui la rend facile à assimiler et à retenir, et donc à ressortir le jour de l'examen. Du reste, il faut connaître son cours évidemment. Toujours est-il qu'elle m'a vraiment été utile, et une fois que les résultats sont là, ça fait toujours plaisir.

Yousra, série S + 3 points

Karine, Terminale ES :

Notes dans l’année : 7

Notes au bac de français : 12 (+5 points)

Cette formation m a beaucoup aidée, bien plus que le cours de mon prof. Dommage qu il n'y ait pas eu en parallèle une formation pour le commentaire de philo. Merci beaucoup Amélie car votre formation m'a beaucoup aidée.

Karine, série ES + 5 points

Noé, Terminale ES :

Merci énormément pour cette formation de qualité ! Celle avec le français m'avait déjà valu un beau 18...

Noé , série ES + 9 points

Mélanie, Terminale ES :

Note au bac : 14 (+2 points)

Cette formation m'a plu, les vidéos et les fiches permettent d'assimiler les informations facilement. C'est ludique. La méthode de la dissertation permet de gagner du temps et d'être en confiance pour le bac. Cette formation permet de cerner tous les sujets de dissertation. Je la conseillerai à un ami pour prendre confiance et augmenter sa moyenne de philosophie.

Mélanie, série ES + 2 points

Léa, Terminale ES :

Merci beaucoup ! J'ai appliqué la méthodologie de la formation mais également en me basant sur mes connaissance et j'ai eu 16. Je n'y crois toujours pas !

Léa, série ES + 4 points

Angellita, Terminale S :

Bonjour, c'est la 2ème année que je fais votre formation et je n'ai jamais été déçu. En effet, j'ai fais la formation pour le bac de français, au cours du quel j'ai obtenu de très bonnes notes (15 à l'écrit et 17 à l'oral). Puis j'ai fait la formation en philo et bien qu'à mon goût la note obtenue au bac n'était pas celle que je visais, je sais que je me suis vraiment améliorée en dissertation et que j'ai véritablement compris le principe de cet exercice. De plus, maîtriser l'exercice de la dissertation est indispensable pour la suite de mes études car je vais en prépa ecs. Votre formation est GENIALE! Je la recommande sans hésitation !

Angellita, série S + 3 points

Ayoub, Terminale S :

Note au bac de français : 13 (+5 points)

La formation de philosophie m’a permis de mieux comprendre les attente d’une dissertation et d’augmenter ma note au bac de philo . Cette méthode m'a été très bénéfique pour le bac Merci beaucoup.

Ayoub, série S + 5 points

Tom, Terminale S :

Bonjour Amélie, Déja, grâce à votre formation du bac français, j'avais 12 points d'avance pour le bac. Avec votre formation philo, j'ai pu avoir un 11/20 et ne pas perdre de point. C'est formidable, moi qui n'aime que les maths, la physique et les sciences de l'ingénieur. J'aime aussi la lecture et je vais enfin pouvoir lire des livres qui m'intéressent et non imposés. Votre formation est formidable et motivante, trés aérée, et avec de l'humour. Vous connaissez bien les problèmes rencontrés par les élèves. Je n'ai pas pu faire la formation philo entièrement par manque de temps, trop de devoirs, sinon j'aurais eu plus que 11/20, c'est sûr. Il faut commencer la formation le plus tôt possible....j'ai pu appliquer le plan et des conseils d'Amélie. Je suis plus à l'aise maintenanr pour la suite de mes études. Merci beaucoup Amélie pour vos super vidéos. Bien sûr je recommande cette formation pour tout le monde qui prépare un examen. Merci encore Amélie. Tom (TS SI)

Tom, série S + 3 points

Tianah, Terminale L :

La formation proposée par Amélie m'a été d'une grande aide pour ma part. Même si je m'attendais à plus, je suis contente de la note que j'ai eue ! Ces précieux conseils m'ont permis de progresser tout au long de l'année. Les vidéos sont claires, détaillées et simples à assimiler ! Encore merci beaucoup Amélie pour cette formation et de même pour la formation de français ! Je recommande fortement cette formation très utile et accessible pour tous les élèves quelque soit le niveau !

Tianah, série L + 4 points

Marie, Terminale S :

Note au bac : 12 (+7 points)

Formation tres instructive et franchement methode super ! Merci amelie de m’avoir aidé 1 mois avant mon bac c’etait imperatif vu mes notes !! 05 toute l’annee et 12 au bac en appliquant ta méthode géniale.

Marie, série S + 4 points

Emma, Terminale ES :

Note au bac : 10 (+1 point)

J'ai beaucoup aimé suivre ces vidéos. Elles m'ont vraiment aidée, ça me rassurait parce que dès le début je savais quoi ecrire sur mon brouillon, je n'attendais pas pendant 15 minutes à me demander quoi écrire, au contraire les vidéos m'ont permis de me mettre dans le sujet tout de suite. J'ai beaucoup de mal à trouver des plans dans toutes les matières, mais en philo, votre formation m'a permis d'être plus à l'aise, et de savoir quelles idées développer et comment bien les organiser. Cette formation est vraiment extraordinaire, j'ai retrouvé certaines de vos explications dans celles de mon professeurs mais j'ai beaucoup plus facilement cerné et compris la méthode grâce à vos explications. Vos explications orales accompagnées de ce qui est écrit, c'est vraiment bien, ça permet de mieux retenir et comprendre plus facilement. Je pense que ce que j'ai appris dans votre formation pourrait m'aider pour d'autres matières. Je recommande cette formation à tous ceux qui veulent travailler pour réussir et qui se sentent démunis face à un sujet de philosophie.

Emma, série ES + 1 point

Noémie, Terminale ES :

Cette formation m'a été d'une très grande aide en effet, je trouvais des idées beaucoup plus facilement et ma rédaction était beaucoup plus structurée. L'an dernier, j'ai suivi la formation de français et obtenu un 17 à l'écrit ; donc sans hésiter j'ai choisi de poursuivre avec la formation de philosophie ! Durant le bac j'étais assez sereine et j'ai géré mon temps parfaitement. Aujourd'hui je peux dire que la philosophie ne me fait plus peur. Je te remercie beaucoup Amélie!

Noémie , série S + 4 points

Cette formation est géniale! Grâce aux vidéos, j’ai réussi à mieux cerner le sujet et trouver un plan rapidement! La dissertation me semble beaucoup moins complexe qu’en début d’année ! Je la recommande vivement si vous voulez vous améliorer pour la dissertation et arriver à l'aise le jour du bac !

Emma, série S + 4 points

Paul, Terminale L :

Bonjour Amélie, merci infiniment pour tes très bons tutoriels, explicites, avec des moyens mémo technique très simples pour appliquer la méthode... Les nombreux exercices proposés sont d’un grand secours également car cela permet de passer de la méthode à la pratique, ce qui est une chose importante.... Les tutoriels sont divertissants, on peut les visionner un nombre illimité de fois, à n’importe quel moment !!! Encore une fois merci infiniment car ces tutoriels et ta méthode m’ont permis d’avoir une note correcte au bac !!! Bien à toi !!!

Paul, série L + 6 points

Léna, Terminale S :

Note au bac : 18 (+11 points)

Cette formation m'a beaucoup aidée. Tout d'abord à bien comprendre le sujet puis à trouver un plan, apporter différentes réflexions et également à bien comprendre ce qu'attendait de nous le correcteur. J'ai aussi beaucoup apprécié toutes vos astuces pour trouver les arguments. Au fur et à mesure de la formation, mes notes n'ont fait qu'augmenter. Sans cette formation sérieuse et de qualité, je n'aurai pas eu cette superbe note à l'épreuve de philosophie. Un grand merci.

Léna, série S + 11 points

Note au bac : 14 (+7 points)

Très bonne formation. Elle est très claire, ce n'est pas très compliqué de prendre la méthode en main. Des conseils très utiles m'ont été donné grâce à cette formation et les résultats sont très bons pour ma part. Je recommande !

Léa, série S + 7 points

Rim, Terminale S :

La formation m’a aidée à cerner le sujet et à préparer mon plan. J’ai pu aussi grâce à cette formation de surmonter le “ blocage” que j’avais en philo.

Rim, série S + 4 points

Y-Lan, Terminale L :

Bonjour Amélie, J'ai beaucoup apprécié vos cours. Ma note au bac est là pour montrer mes progrès grâce à vous. Je diffuse déjà le descriptif de votre formation à celles et ceux qui sont en recherche de cours de qualité pour progresser. Merci infiniment.

Y-Lan, série L + 6 points

Brice, Terminale Techno :

La formation m'a beaucoup plu, elle m'a aidé à mieux cerner le sujet. Elle m'a fait gagner beaucoup de temps surtout le format vidéo. La dissertation me semble plus simple aujourd'hui. Je recommande cette formation à un ami. BAC avec mention BIEN.

Brice, série Techno + 7 points

Clara, Terminale S :

Cette formation m'a énormément aidée, car elle m'a permis de bien mieux savoir quelle direction prendre dans mes idées. En outre, elle m'a appris à faire la 3ème partie, alors que je n'avais toujours pas compris en quoi consistait celle ci à un mois du bac. Grâce à elle, j'ai pu bien mieux organiser mes idées, donc être plus efficace et ainsi dégager du temps pour mieux les étayer, les développer.

Clara, série S + 4 points

Alexandre, Terminale Techno :

J'adore vos formations, j'avais fait celle de français, on va à l'essentiel, ça nous sort du brouillard, on ne sait jamais trop ce qui est important ou pas, donc grâce à vous on évite la noyade et rapidement on gagne des points. Jamais je n'aurais pensé avoir 13 en philo. Merci Amélie !

Alexandre, série Techno + 5 points

Rébecca, Terminale L :

Cette formation m'a beaucoup aidée , le jour J en 20-30 min j'avais un plan qui tenait la route. J'ai d'ailleurs eu 15 au Bac. Avec cette formation, élaborer un dissertation me semble beaucoup moins laborieux car les techniques qu'Amélie fournit sont efficaces et simples à assimiler. Par ailleurs tous les conseils donnés me serviront certainement pour mes études supérieures.

Rébecca, série L + 7 points

Note dans l’année : 5

Notes au bac de français : 13 (+8 points)

Je suis satisfait de cette méthode , j'ai gagné 8 point au cours de l'année … Merci Amélie !        

Hugo, série S + 8 points

Avec Amélie j’ai gagné énormément de temps, j’ai pu comprendre les choses plus facilement. Sa méthode est extrêmement efficace et m’a énormément servi Merci à elle vraiment infiniment

Eglantine, Terminale S :

Formation très utile et intéressante. J’ai vraiment senti un changement positif dans ma méthode. Merci beaucoup!

Eglantine, série S + 4 points

Elvire, Terminale S :

J’ai suivi la formation philo car ma professeur de philo était très peu compétente. L’introduction, les sous-parties et la troisième partie de la dissertation étaient mes trois grandes difficultés. La formation philo m’a aidée car elle donne une méthodologie claire sur chacun de ces points. Amélie donne des phrases-types à trous, des moyens mnémotechniques, etc. Une fois à l’épreuve, on applique la méthodo les yeux fermés ! La formation philo m’a aussi aidée car il y a des exercices. En effet, Amélie nous fait nous entraîner et donne des corrections précises. Pour conclure, avec une méthodologie claire et des exercices la dissertation semble plus simple. Je recommande vivement cette formation. Merci beaucoup Amélie ! P.S : Je conseille aux futurs élèves de commencer les vidéos de la formation sans attendre, une fois inscrits, car il y a beaucoup de contenu.

Elvire, série S + 3 points

Élèves de la session 2017 :

Cette formation m'a permis de trouver en moins de 10 minutes un plan au sujet que j'avais choisi au bac. Rien qu'en lisant la question, j'ai réussi à cerner le type de plan que je pouvais faire. Grâce à Amélie, 3 "types de plans" s'offraient à moi, mais j'ai rapidement su lequel choisir. Tous les tutoriels sont simples et clairs, la méthode est rigoureuse et efficace - étant une "scientifique", c'est d'ailleurs sûrement pour cela que je l'ai rapidement assimilée. J'étais déjà une bonne élève en philo, mais alors là ! Le Graal a été atteint ! Jamais je n'aurais pensé obtenir 20/20 en dissertation de philo. Merci Amélie ! J'ai réellement pris du plaisir à réfléchir sur ce dernier sujet de philosophie et à en rédiger une dissertation et réponse qui a été, visiblement, assez complète.

Charlotte, série S + 5 points

Mathilde, Terminale L :

Exellente formation ! Tres claire. Une méthodologie vraiment extraordinaire qui mériterait d'etre connu des professeurs qui ne savent pas en général ce qu'est la méthodologie !

Mathilde, série L + 6 points

Sandra, Terminale S :

Une excellente méthode qui m'a beaucoup aidée à progresser en philosophie. Je dirais que c'est un bon filet de protection avec lequel la moyenne est assurée, même en cas de gros manque d'inspiration. Merci Amélie !

Sandra, série S + 4 points

Bergen, Terminale S :

Note au bac : 17 (+12 points)

Bonjour Amélie, j'ai trouvé cette formation très intéressante à suivre car elle m'a permise non seulement de comprendre la méthodologie qui était un véritable obstacle pour moi mais j'ai également appris à mener un raisonnement, à réfléchir moi même , ce dont je ne pensais pas être capable. J'ai suivi vos deux formations (bac de français et bac de philosophie ) et n'ayant pas vraiment un profil littéraire, je peux vous assurer que vos formations sont très utiles. J'espère que beaucoup d'élèves pourront en profiter dans les années à venir.

Bergen, série S + 12 points

Caroline, Terminale ES :

Note moyenne dans l’année : pas de note car candidat libre

Cette formation m'a été très utile pour cerner le sujet (éviter le hors-sujet) et construire un plan. Je suis allée à l'épreuve sans pression (malgré le fait de ne jamais avoir fait de devoir corrigé par un professeur de philosophie!) car je savais que j'avais acquis une bonne méthodologie grâce aux tutoriels d'Amélie (j'ai révisé mon oral de français l'an dernier en m'aidant du site https://commentairecompose.fr , j'ai eu 14!). J'ai de plus acheté l'ouvrage de révision que vous conseillez pour réviser l'essentiel les dernières semaines. Je suis contente d'avoir suivi cette méthode, je pense qu'elle pourra me servir dans mes futures études à construire une argumentation orale ou écrite. Donc, je la recommanderais à un ami. Merci Amélie et bel été!!

Caroline , série ES

Camille, Terminale ES :

Vraiment , à part le fait que ces tutoriels soient clairs et extrêmement bien expliqués, ceux ci m'ont également permis d'avoir confiance en moi en philosophie et de ne pas faire de hors sujet, et cela s'applique également pour les autres matières au niveau de la méthodologie Amélie t'es la meilleure !!! Merci

Camille, série ES + 5 points

Vincent, Techno :

Oui, cette formation est excellente, elle m'a permis d'obtenir la moyenne, ce qui n'était pas gagné !! Merci

Vincent, série Techno + 5 points

Kiara, Terminale S :

J'ai fait les tutos dès la rentrée et ça m'a beaucoup aidée. Je ne suis absolument pas littéraire et j'avais vraiment besoin d'une méthode pour m'y retrouver et savoir ce que je devais faire.

Kiara, série S + 7 points

Anna, Terminale S :

Note moyenne dans l’année : 13,5

Note au bac : 17 (+3,5 points)

Ça fait la deuxième année que je suis avec Amélie et la deuxième année que je réussis mes examens grâce à elle ! Le littéraire étant mon point fragile, la formation d'Amélie m'a non seulement aidée à comprendre la méthode, mais aussi appris à aimer le Français et la Philosophie. Cette formation m'aidera surement pour la suite de mes études et je la recommande à tout le monde !

Anna, série S + 3,5 points

Wael, Terminale S :

La formation donne une méthode claire et simple à suivre. La philo paraît beaucoup plus accessible. Cela m'a fortement aidé.

Wael, série S + 5 points

Tugdual, Terminale S :

Formation toujours aussi claire et précise que celle du bac de français. Permet d'acquérir une vraie méthode de travaille, et d'arriver serein le jour du bac.

Tugdual, série S + 4 points

Yassine, Terminale ES :

Grâce à la formation d'Amélie, j'ai réussi a avoir plus de 10 au bac de philosophe, la méthode m'a été d'une très grande aide. Merci beaucoup.

Yassine, série S + 6 points

Jules, Terminale ES :

Cette méthode permet d'avoir toujours un fil conducteur qui mène la réflexion et permet de ne pas se sentir perdu. On sait toujours où l'on va et du coup on avance bien dans la dissertation. Merci Amélie !

Jules, série ES + 4 points

Alice, Terminale ES :

J'ai beaucoup aimé cette formation, elle m'a vraiment aidé à mieux comprendre ce qu'on me demandait de faire pour l'épreuve de philosophie. Les explications sont claires et faciles à appliquer. Je me trouvais moins démunie face aux questions de dissertations et de perdais moins de temps, je savais ce qu'il fallait faire et comment raisonner. Le format vidéo rend l'apprentissage plus intéressant et les fiches récapitulatives permettent de revoir rapidement les points abordés en cas d'oubli. Cette formation est intéressante et je la recommanderais, surtout aux personnes qui ont des difficultés à comprendre le principe de l'épreuve, ou même organiser leurs idées.

Alice, série ES + 2 points

Note moyenne dans l’année : 11,5

Note au bac : 20 (+8,5 points)

La méthode que vous m'avez divulguée m'a permis d'utiliser entièrement les quatre heures de l'épreuve et de manière optimale, en gagnant du temps et en ayant une méthode précise à suivre. Cela m'a permis d'être rassurée lors de l'épreuve, confiante, et de l'aborder sereinement. Merci beaucoup ! Je crois qu'il faut faire connaitre ce que vous pouvez faire pour les élèves à tout le monde.

Marie, série S + 8,5 points

Iris, Terminale ES :

Note au bac : 17 (+10 points)

Mille mercis Amélie, car grâce à vos cours, j'ai pu avoir 17 au Bac alors que j'avais eu des notes catastrophiques toute l'année. Le même miracle s'était produit l'année dernière avec votre formation pour le Bac de Français. Je recommande votre formation à tous les élèves en difficulté: elle est simple, claire et efficace! Un grand merci!

Iris, série ES + 10 points

Théo, série Techno :

J'ai eu la chance de commencer la formation dès le début , cela m'a laissé le temps de la faire tout au long de l'année : pour s'organiser c'est mieux. La formation est claire, bien détaillée Je la recommanderai sans hésitation à un ami.

Théo, série Techno + 4 points

Liza, Terminale L :

Merci pour la formation qui a enfin réussi à m'éclairer sur comment appréhender la dissertation. Les cours étaient dynamiques, clairs et très structurés. Encore Merci !

Liza, série L + 5 points

Camille, Terminale L :

Merci Amélie,votre méthode est très claire. Ce n'est pas une simple méthodologie qui reste théorique, ce sont des exercices pratiques qui nous permettent de gagner du temps le jour J.

Camille, série L + 3 points

Cette formation m'a énormément aidé à organiser mes connaissances et les leçons apprises en cours, pour rédiger les dissertations. Cela m'a permis aussi de mieux apprécier la philosophie.

Emma, série ES + 5 points

Charles, Terminale S :

J'ai réussi une méthode claire grâce à votre formation et mon prof de philo n'en est toujours pas revenu que j'obtienne 13 au bac !

Charles, série S + 6 points

Mathilde, série Techno :

La formation est très différente de tout ce que j'ai pu voir ailleurs. Elle est claire et précise. Elle permet donc de ne pas perdre de temps et de pouvoir ainsi travailler de façon efficiente. J'ai d'abord tenté d'acquérir la méthode de dissertation. Puis, j'ai fait mes fiches de cours (car le professeur n'a pas réellement donné de cours) en fonction de ce que j'avais appris avec les tutos. Donc, cette formation ne m'a pas permis que d'acquérir une méthode de dissertation. Le format vidéo et la méthode donnée dans les tutos sont des supports idéaux pour les dyslexiques. La méthode permet entre autre d'avoir un cadre qui permet alors de se concentrer sur le fond. Je la recommanderai sans problème à un ami. Merci beaucoup.

Mathilde série Techno + 4 points

Ella, série L :

Note au bac : 20 (+8 points)

Merci pour tout :)     J'ai juste eu du mal pour la problématique à comprendre                          

Ella, série L + 8 points

Colline, série L :

La méthode enseignée est claire et fait gagner du temps !

Colline, série L + 4 points

Kathy, série S :

La formation philosophie d'Amélie est géniale !! Elle m'a permis de comprendre le principe de la dissertation et on trouve très rapidement un plan pour notre dissertation. Cette méthode, très facile à utiliser, permet de gagner beaucoup de temps précieux lors de l'épreuve. Les vidéos sont très bien faites, très claires, et faciles à comprendre !!! Merci beaucoup Amélie !!

Kathy, série S + 1 point

Antoine, série ES :

Les tutoriels sont plus pédagogiques et nous pouvons les faire à notre rythme. Pas besoin d 'apprendre son cours par coeur mais avoir seule la méthodologie. Cela a été efficace. Merci Amélie

Antoine, série ES + 6 points

Marine, série L :

Les tutoriels sont très bien expliqués et les moyens mémotechniques ainsi que les astuces vraiment utiles.

Marine, série L + 4 points

Océane, série S :

La formation de Philosophie m'a permis de construire la dissertation et d'avoir de nombreuses idées. Je n'avais aucune idée pour la dissertation avant. Par ailleurs les résultats que j'avais obtenu après la formation de français était beaucoup mieux.

Océane, série  S + 1 point

Espérance, série S :

Cette formation m'a bien aidée en me donnant tous les éléments nécessaires afin d'être en capacité de gérer une dissertation. Les tutoriels sont clairs, efficaces (le support vidéo aidant à la compréhension) et donnent une méthode précise et structurée, ce qui permet de ne pas s'égarer et de ne pas faire de hors sujet, lorsque l'on cherche à répondre à la question posée. Je suis ravie d'avoir suivi cette formation car elle a aussi été un bon complément aux cours de philosophie au lycée. Aujourd'hui, faire une dissertation ne me parait plus aussi insurmontable qu'à mon entrée en terminale ! Je recommande donc beaucoup cette formation aux personnes cherchant une méthode structurée et guidée.

Espérance, série S + 5 points

Agathe, série S :

Très bien pour cerner le sujet et structurer le devoir, cette formation m'a permis de gagner du temps et de m'améliorer lors de mes révisions. Formation très utile que je recommande. Moins facile que la formation pour le bac de français, il faut donc bien s’entraîner avec les exemples donnés.

Cyril, Terminale S :

Note au bac : 20 (+12 points)

Je pense que cette formation m'a aidé à formuler la problématique, à comprendre le principe de la dissertation et à mieux rédiger. J'ai utilisé d'autres vidéos trouvées sur le net pour travailler chaque thème du programme. Merci à vous pour vos conseils, Amélie, en français comme en philosophie. Bonne continuation et bonne chance à vos prochaines recrues ! Cyril

Cyril, série S + 12 points

Marie, série S :

C'était plus facile pour commencer la dissertation. Le chemin était bien tracé donc ça évite de partir dans tous les sens inutilement. C'est vraiment un gain de temps énorme! Après tout dépend du sujet, et si on a bien appris sa leçon, enfin si on a assez d'informations pour disserter dessus. Personnellement je sais que la formation m'a beaucoup aidée mais j'avais du mal à aller au bout des choses, ce qui m'a couté des points. J'ai de la philo en médecine donc bien sur que les méthodes vont m'aider !

Marie, série S + 3 points

Béchir, série S :

Note au bac : 18 (+3,5 points)

J'ai eu 18 (totalement inespéré) donc je pense que cette formation diablement efficace a porté ses fruits :). Merci encore pour vos formations particulièrement claires et concrètes

Béchir, série S + 3,5 points

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dissertation la philosophie est elle pratique

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Le travail et la technique

La liberté, la politique, la justice et le droit, la société, la raison et le réel, la matière et l'esprit, la vérité, l'interprétation, théorie et expérience, la conscience et l'inconscient, la perception, le désir, l'existence et le temps.

En Khâgne

Méthode de la dissertation de philosophie

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  • Comment suivre ces conseils ?

Introduction

  • Principes fondamentaux
  • Réfléchir au brouillon
  • Nuances importantes
Cet article essaie de donner les bases de la méthode de dissertation de philosophie dans le supérieur. C’est un projet ambitieux, et je n’ai aucune prétention à l’exhaustivité : les principes que je présente sont simplement le fruit de mon expérience en prépa A/L et en licence 3 de philosophie.

Comment suivre ces conseils ?

Voir une méthode aussi longue peut être très décourageant, surtout si on essaie de la lire d’une traite. En fait, je pense que tout consulter d’un coup serait même contre-productif, car la progression méthodique doit se faire petit à petit : modifier sa manière de faire demande une attention constante aux éléments qu’on veut corriger. On ne peut être partout à la fois.

Alors comment faire avec cet article ? La première chose est de comprendre que l’ambition ici n’est pas de révolutionner ta manière de voir la dissertation de philosophie, ni de donner une recette magique : il faut construire sur ce que tu connais déjà. Si tu consultes cette page, c’est sûrement que tu as au moins une petite idée de ce qu’est une dissertation de philosophie. Cette conception préalable, il ne faut surtout pas l’abandonner totalement, sinon cela signifierait repartir à zéro. Tu connais forcément des choses pertinentes et justes sur la méthode de philosophie, même si tes notes sont basses.

Le but de cet article est donc de tendre à l’exhaustivité pour te laisser y piocher des choses en fonction de tes difficultés personnelles. Il est structuré avec des petits titres, ce qui permet d’aller directement au point que l’on recherche (soit parce qu’il a été mentionné par un de nos professeurs dans une correction, soit parce qu’on estime qu’on doit s’y améliorer). La consultation de cette page doit donc à mon avis être fractionnée pour permettre l’application spécifique des conseils qui sont donnés afin de les intégrer à sa pratique actuelle de la dissertation.

Je le répète encore une fois, car c’est à mon avis le plus important : il ne faut pas consulter cet article pour refonder sa pratique de la philosophie et repartir de zéro en suivant ces conseils. Au contraire, mieux vaut s’approprier les éléments de cette page pour compléter et corriger ses acquis : ce sera beaucoup plus efficace et beaucoup plus personnel.

La spé Histoire des arts (AL/LSH)

L’ismapp, l’ehess, les écoles de commerce, méthode du commentaire littéraire.

La dissertation de philosophie est peut-être celle qui pose le plus de problèmes de méthode en général. En effet, c’est souvent ce que les professeurs déplorent à chaque correction : les élèves n’ont pas su faire de bonnes problématiques, n’ont pas su analyser les exemples, ont mal construit le plan, mal géré les transitions, etc. Comparée à la dissertation de lettres, d’histoire, de musique ou de théâtre, la dissertation de philosophie demande peut-être un volume moins important de connaissances : la difficulté est pour ainsi dire déportée de la restitution à l’articulation des idées. Si votre plan en histoire comporte un petit vice d’organisation, ce sera beaucoup moins grave qu’en philosophie, où la structure est absolument essentielle : si les idées ne s’enchaînent pas correctement, l’argumentation perd toute sa force. C’est pourquoi travailler la méthodologie en philosophie est extrêmement utile pour faire progresser tes notes, surtout si tu remarques qu’elles ne reflètent pas ta maîtrise du cours. Cela étant posé, rentrons dans le vif du sujet : je commencerai par présenter les principes fondamentaux qui doivent guider la réflexion dissertatoire, avant de te donner des pistes à la fois pour la réflexion au brouillon et la rédaction.

Un élève de l’ENS t’explique tout ce que tu dois savoir sur cette spé.

Après avoir passé deux en prépa littéraire, elle présente l’école qu’elle a intégré sur concours : l’ISMAPP, ou Institut Supérieur du Management Politique et Public.

Emma, en master 1 d’études politiques à l’EHESS après trois ans de prépa littéraire au lycée Fénelon, te présente l’EHESS et les spécificités de cette école entièrement tournée vers la recherche.

Principes fondamentaux de la dissertation de philosophie

Ces principes donnent les grandes lignes de ce qu’on cherche à faire quand on écrit une dissertation de philosophie. En réalité, ils ne sont pas si évidents : vérifier qu’on les applique bien peut aider à dépasser certains blocages.

Orientation vers un problème

C’est le principe le plus important : toute la pensée pendant l’exercice doit être orientée vers la recherche ou la résolution d’un problème. Tant qu’on n’a pas de problème, on en cherche un, et une fois qu’on l’a trouvé, on doit tout faire pour le résoudre. Mais qu’est-ce qu’un problème ? Une question à laquelle on ne sait pas répondre de manière évidente et qui semble nécessiter une réflexion philosophique pour être traitée. J’expliciterai quelques principes pour tenter de trouver un problème intéressant à partir d’un sujet, mais ce qu’il faut bien retenir c’est que ce dernier constitue et conditionne tout l’intérêt de la réflexion : si tu prends une question dont la réponse est trop évidente, le correcteur va s’ennuyer autant que toi ; pire, si tu prends une question non pertinente, tu feras un hors-sujet. Et si tu ne fais pas bien attention à répondre à la question précise posée en introduction et aucune autre, tu risques également un grand manque de cohérence. Trouver et résoudre un bon problème pourrait être résumé par un principe de pertinence : pertinence du questionnement par rapport au sujet et pertinence des thèses avancées par rapport au problème trouvé.

Principe de non évidence

Même si je l’ai déjà mentionné rapidement ci-dessus, il n’est pas inutile de répéter que le caractère non trivial et non évident du problème fait tout le sel de la copie. Si tu poses une question à laquelle n’importe qui répondrait sans hésiter, c’est que cette dernière n’a pas sa place dans la dissertation de philosophie – sauf si tu montres que la réponse qui paraissait très évidente ne l’est pas, et que tu présentes des alternatives ensuite – . Personne ne prendrait le temps d’écouter quelqu’un qui écrit 15 pages pour justifier le fait qu’il faut emporter un parapluie quand le temps se couvre ; Pour évaluer l’évidence de sa question, il suffit de prendre un tout petit peu de recul et se demander si la réponse vient rapidement sans grande réflexion.  Je reviendrai bien entendu sur les façons de mettre en pratique ce principe.

Principe de justification

Ce principe a davantage trait à la structure des idées présentées dans la dissertation : ces dernières doivent non seulement être vraies, mais aussi montrer pourquoi elles le sont. En effet, comme les thèses en philosophie sont souvent peu évidentes, il est impossible de se contenter de les affirmer sans argumenter afin de convaincre le lecteur de leur donner du crédit. La justification ne doit surtout pas prendre la forme d’un argument d’autorité, ou se présenter comme une métaphore ou une analogie. Ces deux procédés peuvent être utilisés, mais ils ne sont pas logiquement valides : ils serviront dans ce cas uniquement la bonne intelligibilité du propos (ce qui n’est pas à négliger) sans se substituer à une bonne argumentation. Je reviendrais également sur le principe de justification dans la partie rédaction.

Principe de spécificité

Un des grands écueils qui était le mien dans mes premières dissertations était de traiter le sujet de manière trop générale : je trouvais un problème très large, puis je présentais des idées très abstraites, et enfin je me passais de donner des exemples. Évidemment, le résultat faisait peur à voir : certes, mon développement avait un rapport avec le sujet, mais ce que j’écrivais n’était pas assez précis pour rester intéressant. Quand on ne manipule que des généralités, on finit par penser à côté de ce qui est vraiment problématique et qui demanderait le plus d’attention. C’est pourquoi il faut garder en tête un objectif de spécificité dans la formulation du problème, des thèses, et des exemples. Comment cela se caractérise-t-il concrètement ? Dans le cas du problème, cela revient à se demander si la question qu’on pose n’aurait pu être posée à partir d’un autre sujet de dissertation : si c’est le cas, cela signifie souvent que le problème trouvé est trop large, qui ne capture pas l’essence problématique des concepts spécifiques présentés par le jury. Dans le cas des thèses, cela revient à se demander si leur présentation dans la copie est bien orientée vers la résolution de notre problème et uniquement à celui-ci : si ce n’est pas le cas, c’est sûrement qu’on pourrait les préciser davantage afin d’améliorer l’intelligibilité de notre propos. Il en va de même pour les exemples : ils doivent être orientés vers l’illustration d’une thèse bien spécifique.

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Ce cher René Descartes, si célèbre pour sa méthode (Jan Baptiste Weenix, Portrait de René Descartes , vers 1648). Quel beau front !

Sara, qui a intégré l’EDHEC après une khâgne A/L classique, t’explique comment entrer en école de commerce.

Liste des fiches en Littérature

Cet article liste toutes les fiches de littérature que tu peux nous demander gratuitement, et détaille la manière de les obtenir. 

Réfléchir au brouillon :

Quand on est face à sa feuille blanche et aux quelques mots du sujet, il est souvent difficile de savoir par où commencer. Les concepts donnés dans cette section sont ordonnés de manière à constituer des étapes potentielles de réflexion : ces dernières fonctionnent très bien dans mon expérience, mais quelques modifications sont certainement possibles. Le but ici est en effet davantage de rendre compte de la subtilité analytique nécessaire pour préparer le plan de la dissertation. Considérer ces étapes dans leur ensemble permettra notamment de trouver les failles potentielles dans son approche de l’exercice.

Analyse des notions :

Il est important de commencer par analyser les notions, c’est-à-dire les différentes composantes du sujet. Tout d’abord, les notions ne correspondent pas toujours à des mots : en effet, le sujet comporte souvent différentes échelles d’analyse auxquelles il faut prêter attention. Si on prend le sujet « Les merveilles de la technique », il est facile de comprendre que « merveilles » et « technique » sont des notions à analyser. Il est déjà moins facile d’analyser les déterminants « les » et « la ». Et il est encore moins facile de compléter ces analyses par une étude de l’unité lexicale « merveilles de la technique ». Pourtant, cela est nécessaire, car il ne suffit pas de trouver les définitions des merveilles, les définitions de la technique pour ensuite les combiner arbitrairement : l’analyse philosophique prend tout son sens quand on comprend la signification et les implications nouvelles des deux notions quand elles sont associées de la sorte. Bien sûr, tous les sujets ne présentent pas de telles unités lexicales, comme le sujet « l’homme est un loup pour l’homme », ou « l’artificiel ».

Comment donc analyser les notions du sujet après les avoir reconnues ? Un bon point de départ peut être de poser des définitions en se servant non seulement de notre intuition, mais aussi des définitions spécifiques données par des philosophes. On peut même se poser la question : comme X aurait défini cette notion ? Et on doit essayer de faire ça à toutes les échelles décrites précédemment. Explorer la diversité des définitions est une première étape indispensable, qui peut être complétée par une recherche des synonymes des notions, des contraires, et des autres notions présupposées ou découlant logiquement de la première notion. Par exemple, si j’ai un sujet sur « Le méchant », je vais trouver les notions connexes de « gentil », mais aussi de « mauvais », de « mal », ou encore de « violence ». Chaque nouvelle notion tirée des précédente ne doit pas rester isolée dans notre esprit : on se doit d’expliciter le lien qu’elle entretient avec les autres (la « violence » est le mode d’action du « méchant », mais est-ce toujours le cas ?). Cette étude des notions n’est pas gratuite, elle permet de se constituer un fondement logique qui garantit que notre approche se fonde sur les bons éléments logiques. Elle permettra par la suite de savoir ce qui sera pertinent ou non, et ce qui sera spécifique ou non.

Recherche des exemples :

Cette étape est peut-être la plus importante après la problématisation. En effet, elle participe beaucoup au remplissement du critère de pertinence, de spécificité et de non évidence. Les exemples, s’ils illustrent bien les notions présentées dans le sujet, garantiront une analyse concrète et permettront de ne pas se perdre dans une abstraction déconnectée de la réalité. Car la philosophie se doit, pour être intéressante, de se confronter à des problèmes humains, qui ont souvent de nombreux enjeux. Le fait d’être assis pendant six heures devant une table d’examen nous fait perdre parfois le sens du réel qui se trouve derrière les mots du sujet : on voit ces derniers hors de tout contexte, et c’est pour ça qu’on a l’impression qu’ils ne nous parlent pas. Trouver des exemples, c’est donc faire l’effort d’une remise en contexte, c’est-à-dire rechercher la situation que les notions du sujet peuvent décrire.  C’est ainsi qu’on ne cherche plus à décrypter le mystère derrière la mention du mot « merveilles » à propos de la technique : il suffit de chercher des exemples de celles-ci ! On pense alors facilement aux fusées, avions, tours gigantesques, ouvrages d’architecture impressionnants, etc. Il suffit de simplement se demander : « à quoi peut renvoyer cette expression ? », « que peut-on appeler par ce nom ? ». Trouver des exemples est aussi un très bon moyen d’obtenir de nouvelles définitions par abstraction. Ces idées seront le terreau fertile de la problématisation ultérieure, alors il est souvent bon de chercher le plus d’exemples possible.

Problématisation

Cette étape est sûrement la plus longue et la plus complexe, c’est pourquoi il ne faut pas passer trop de temps sur les précédentes, d’autant plus que de nouvelles notions, définitions, concepts et exemples nous viendront grâce à la réflexion menée ici. Le but de la problématisation est d’utiliser tous les outils collectés jusque-là pour trouver une contradiction, une zone de flou ou une indétermination qui mènera à la découverte d’un problème. Pour réussir à faire ça, il faut analyser les exemples qu’on a trouvés pour en tirer des idées en rapport avec notre sujet. Si l’intitulé est une question, on peut analyser les exemples pour voir s’ils nous donnent une réponse au sujet. Par exemple, si le sujet est « Qu’est-ce qui est artificiel ? », je peux analyser l’exemple du lac artificiel pour essayer de comprendre pourquoi on qualifie un tel lieu de la sorte. Si le sujet n’est pas une question, il faut essayer de faire la même analyse d’exemple en cherchant les zones d’indétermination, comme je vais le montrer.

Comment donc interroger l’exemple ? D’abord en posant des questions classiques : qu’est-ce que c’est ? (définition), pourquoi ? (justification), dans quel but ? (finalité), quelle est la valeur ?. Ex : Qu’est-ce qu’un lac artificiel ? Pourquoi appelle-t-on les lac artificiels de la sorte ? Dans quel but construit-on des lacs artificiels ? Est-il bien ou mal de faire des lacs artificiels ? Bien sûr, il faut essayer de répondre à chacune d’entre elle. En fonction des cas, certaines de ces interrogations seront plus ou moins facile à satisfaire. L’objectif de la problématisation est justement de garder seulement les questions dont les réponses ne sont pas évidentes à trouver, et poser ensuite de nouvelles questions pour préciser le problème. Ex : Pourquoi est-ce qu’on a l’intuition qu’un lac artificiel est moins bien qu’un vrai lac ? C’est en partant questions simples de départ et en les précisant au fur et à mesure qu’on se heurte à des difficultés : on parvient finalement à un point où plusieurs réponses possibles semblent s’opposer dans notre esprit. Cela veut dire qu’on est très proche du problème. Pour faciliter cette recherche, il faut la mener sur de nombreux exemples, et voir si on tombe sur les mêmes zones d’indétermination et sur les mêmes réponses aux questions posées. Ex : pourquoi dit-on parfois que l’attitude d’une personne est artificielle ?

Une fois qu’on a trouvé une difficulté, on peut utiliser les définitions et notions précédentes pour voir si on peut les articuler à notre réflexion. Il s’agit alors non seulement de voir si on trouve de nouvelles réponses à notre problème, mais aussi si cela ne cela ne crée pas de nouvelles contradictions. L’objectif est ici de chercher à articuler tout ce qu’on a trouvé jusque-là, de poser des définitions sur les exemples et les contradictions : ce n’est pas toujours possible en fonction du temps qui nous reste en épreuve, mais le faire évite les angles morts dans notre réflexion. Par exemple, dans le sujet sur l’artificiel, en analysant plusieurs exemples comme le lac artificiel, le maquillage, je me rends compte que ma réponse à la question de définition n’est pas la même en fonction des exemples, ce qui m’incite à chercher plus loin de ce côté-là.

Une fois qu’on a fait cela, il ne reste plus qu’à formaliser le problème pour le rendre intelligible à notre futur lecteur : pour ce faire, il faut non seulement montrer qu’il y a contradiction, mais aussi justifier que chacune des pistes contradictoires est pertinente. En effet, il ne sert à rien de présenter une fausse contradiction, au sein de laquelle une des thèses serait en réalité indéfendable ou non pertinente. Pour simplifier, on pourrait dire qu’il faut trouver, grâce à notre travail précédent, six choses pour formuler un bon problème. La première est la question à laquelle on ne trouvait pas de réponse évidente. La seconde est une thèse permettant de répondre à cette question (la piste A). La troisième est une thèse différente permettant de répondre également à cette question (la piste B). La quatrième est une justification sommaire de pourquoi la première thèse (A) est défendable (par des exemples ou arguments logiques). La cinquième est une justification sommaire de la seconde thèse (B), du même format que pour la première. Enfin, la dernière chose à trouver est une raison explicite qui fait que les deux thèses sont incompatibles. Si tu parviens à trouver tous ces éléments à la fin de ta problématisation, tu es normalement très bien parti dans l’exercice.

La recherche des idées pour le plan

Ensuite, il faut utiliser les philosophes, les exemples et les définitions pour trouver des arguments soutenant l’une ou l’autre des thèses. La dissertation est en effet un exercice argumentatif : il ne faut pas tant trouver des idées que des justifications, souvent tirées de pensée d’auteurs, ou bien mises au point sur le moment. Les références philosophiques ne sont pas nécessaires dans chaque sous-partie, car le plus important reste la progression et la cohérence de l’argumentation. Un trop grand nombre de référence mène parfois à une forme de patchwork dans lequel il est difficile de trouver une continuité.

Il est intéressant de se dire, comme le répétait mon professeur d’hypokhâgne, qu’on doit être capable d’asservir les philosophes à son discours, c’est-à-dire utiliser leur œuvre et leurs arguments comme bon nous semble au sein de notre argumentation. Cela permet non seulement de ne pas avoir recours à leur autorité, mais aussi d’éviter de faire un hors sujet en voulant respecter arbitrairement le discours de l’auteur, qui n’est pas forcément pertinent dans sa forme originale pour notre sujet. On peut également utiliser des références littéraires et historiques, mais il faut impérativement qu’elles soient mobilisées de manière philosophique : elles doivent toujours être couplées à une argumentation et une analyse philosophique fine des ses implications. Si cette référence sert d’exemple, on se doit d’abstraire ses caractéristiques pour en tirer des conclusions philosophiques.

La recherche des idées est beaucoup plus efficace quand on a conscience des impératifs propres à la construction du plan : on trouve en effet des arguments beaucoup plus pertinents si on sait comment ces derniers s’articuleront ensuite dans la structure de la copie. Cela permet de chercher des idées dans la bonne direction, et de ne pas travailler sur des idées redondantes.

La construction du plan

Une fois qu’on a un problème éloquent, établir un plan n’est pas ce qui est le plus difficile. Dans l’idéal, cette étape se fait conjointement avec la précédente, pour adapter réciproquement la recherche des idées et la construction structurelle de la copie en fonction des impératifs de chacune.

Le plan de dissertation est habituellement en trois parties, qui correspondent en fait à trois thèses. Ce nombre possède une dimension arbitraire : il est très souvent possible de continuer à poser de nouvelles idées après la conclusion, qui pourraient très bien être pertinentes. Cependant, ce rythme ternaire est un impératif de l’exercice, car il constitue la forme minimale d’un développement argumentatif réussi. La dissertation concentre en effet les différentes manières de raisonner face à une première thèse : la confirmation, la réfutation, et enfin la réconciliation ou le dépassement. Ces trois étapes correspondent à différentes capacités intellectuelles. Pour la confirmation, c’est d’abord la création d’une première thèse cohérente, systématique et argumentée. Pour la réfutation, il faut trouver les failles, les contre-exemples ou les limites de la partie précédente, ce qui permet de défendre une position opposée qui doit également être cohérente et argumentée. Le dépassement est souvent autrement plus complexe car il doit faire apparaître l’articulation des deux premières thèses, c’est-à-dire qu’il doit montrer pourquoi il est normal qu’il y ait contradiction apparente, mais indiquer ensuite quelle reformulation conceptuelle permet de coordonner les points de vue contradictoires afin de donner une réponse au problème. Le mot d’ordre de la dernière partie serait ainsi de ne rien laisser de côté : il faut intégrer toutes les idées précédentes, au risque de ne pas être convaincant dans sa conclusion.

Par exemple, sur le sujet « les merveilles de la technique », si je dis en première partie que les merveilles de la technique sont les artefacts qui impressionnent et que l’entendement ne pouvait concevoir avant de les avoir vues, ma deuxième partie pourra attaquer cette position sur plusieurs points. Dans un premier lieu, cette définition n’est pas assez spécifique, car elle ne distingue pas assez précisément les merveilles de la technique des autres merveilles : les arcs-en-ciel sont tout aussi incroyables et pourtant ils ne sont pas fabriqués. De même, dans la référence aux simples capacités de l’entendement, on ne fait pas référence à la valeur méliorative d’une telle qualification : on dira difficilement qu’une bombe nucléaire est une « merveille de la technique », même si sa puissance colossale est difficile à concevoir. Un autre contre-argument pourrait être que la perceptive subjectiviste (référence à l’entendement humain ici) est grandement dépendante du contexte historique et culturel : aujourd’hui, un grand pont ne nous apparaît plus forcément comme une « merveille de la technique », alors que pour certaines civilisations antiques, cela était profondément novateur. Cette première position sur les « merveilles de la technique » semble donc mener à une forme de relativisme du type : tout dépend de chacun, de sa situation et de ses conceptions personnelles, ce qui est philosophiquement insatisfaisant. C’est le rôle de la seconde partie de formuler ces objections (pas nécessairement toutes celles-ci) pour opposer une autre manière de voir les merveilles de la technique qui ne souffre pas les critiques formulées. La troisième partie constituera de la même manière un repérage des failles de la seconde partie, et une résolution grâce à une nouvelle idée, qui ne devra pas reprendre les défauts de la première thèse (sinon ce serait tout bonnement un retour en arrière).

Bien entendu, le plan en philosophie n’est pas unique : il peut fonctionner de plusieurs manières, du moment que la continuité logique et argumentative est conservée. L’opposition entre la thèse et l’antithèse peut être très forte, opposition que le dépassement devra résoudre et articuler. Mais il peut aussi y avoir une première partie donnant une thèse incomplète et insatisfaisante, devant être complétée par la seconde partie, qui peut à nouveau comporter des failles qui seront comblées par la troisième partie. Pour s’assurer que son plan est cohérent, on peut simplement vérifier que chacune des parties forme une unité argumentative, c’est-à-dire qu’elle défend une réponse à la question qui nous semble tenable : cela évite de se perdre dans des justifications bancales.

Un brouillon qui va droit au but

Au brouillon, un plan détaillé finalement construit devrait ressembler à ça : 3 grandes parties dont le titre indique explicitement la réponse au problème défendue ; 3 sous-parties correspondant chacune à un argument en faveur de l’idée de la partie.

Pour chaque sous-partie, je conseillerais de mettre le plus d’informations possible formulées d’une manière très synthétique : cela permet de trouver les bonnes formulations au bon moment plutôt que de reprendre celles de son brouillon, qui ne sont pas forcément pertinentes dans le nouveau contexte de la rédaction de la copie. Les éléments à indiquer sont à mon avis, par ordre de priorité : réponse apportée au problème, définition de chacun des termes du sujet (spécifique à la sous-partie), exemple, référence philosophique, structure sommaire de l’argument.

Voici un exemple pour une sous-partie sur le sujet « A quelles conditions l’art peut-il être subversif ? » (développé pour faire comprendre ce qui se passe dans ma tête) :

  • Réponse à la problématique : A condition de révéler des choses qui ne font pas partie de l’espace du sensible, et ainsi déranger la politique qui cherche à maintenir un certain partage du sensible.
  • « l’art » : conçu comme un dispositif de communication spécifique, qui s’inscrit dans l’espace du sensible en suivant ses propres lois, et qui a la particularité de pouvoir en modifier la structure/le partage
  • « peut-il » : pouvoir structurel de l’art qui vient de sa dimension sensible (visible/audible,etc.) à part dans l’espace du sensible du fait de son autonomie (par rapport aux autres moyens de communications régis par la politique). Aussi possibilité au sens de non nécessité de l’artiste de chercher à modifier le partage du sensible (conformisme).
  • « être subversif » : s’attaquer aux normes spécifiques qui régissent l’espace du sensible, déranger la politique qui souhaite maintenir l’ordre qu’elle y a établi
  • « Conditions » : les conditions de la subversivité sont le choix des thématiques à représenter, le choix de l’art de traiter de problématiques déjà vues, ou alors de nouvelles actuellement dissimulées.
  • Référence : Jacques Rancière, Le partage du sensible
  • Exemple : L’œuvre d’art Colored Vases de Ai Weiwei : alerter sur la destruction de l’ancien savoir-faire de l’artisanat chinois
  • On admet l’existence d’un espace du sensible (médias, communications, tout ce qu’on voit et ce dont en entend parler en général), régulé par la politique
  • On admet l’existence de zones d’ombres de cet espace, et d’un partage qui met certains thèmes/sujets de côté car cela arrange l’ordre établi.
  • On admet le statut spécifique et autonome de l’art dans cet espace.
  • L’art peut être subversif si l’artiste fait le choix de thématiques qui ne respectent pas le partage actuel du sensible.

Le même exemple (en mots clés pour montrer ce que j’écris vraiment au brouillon en conditions réelles) :

  • RP : à condition révéler choses hors de l’espace du sensible, déranger politique et partage existant
  • « l’art » : dispositif de com spécifique : dans espace du sensible, autonome, peut modifier le partage
  • « peut-il » : pouvoir structurel de l’art : dimension sensible, autonomie (possibilité d’indépendance politique). Aussi « peut-il » = choix ou non du conformisme au partage
  • « être subversif » : attaquer construction actuelle du partage du sensible => déranger ordre établi
  • « conditions » : choix de thématiques cachées, problématiques, scandaleuses pour la politique
  • Réf : Jacques Rancière, Le partage du sensible
  • Ex : Colored Vases de Ai Weiwei, alerter sur destruction ancien artisanat chinois
  • Espace du sensible, régulation par la politique
  • Zones d’ombres, partage maintenu entre différentes thématiques
  • Statut spécifique de l’art
  • Subversif si certain choix de thématiques

La recherche des enjeux du problème

Cette étape n’est pas la plus cruciale en pratique, mais elle peut, si elle est bien menée, apporter beaucoup de profondeur au devoir que tu rédiges. Trouver les enjeux d’un problème, c’est simplement répondre à la question : « Pourquoi résoudre ce problème est-il important ? ». Ce qui veut parfois dire se poser aussi les questions suivantes afin de trouver plus d’idées : « Qu’est-ce que cela change dans le monde si je réponds X ou Y à ce problème ? », « Quelles seraient les conséquences si on ne parvenait pas à trouver de réponse à ce problème ? », « Est-ce que la réponse à ce problème pourra apporter des solutions ou des pistes de solutions à d’autres problèmes plus ou moins importants ? ».

Ces enjeux te permettront de donner plus d’importance au travail que tu fais sans le considérer comme une pure spéculation intellectuelle, mais bien une réflexion sur des choses plus ou moins concrètes.

Une fois le brouillon terminé, la rédaction paraît plus simple : cependant, comme c’est le moment où notre discours se met en forme, c’est là qu’apparaissent souvent les failles de notre raisonnement au brouillon, que l’on pourra corriger en étant attentif à la cohérence et au suivi des idées alors qu’on est en train d’écrire.

L’introduction

L’introduction est le moment de la présentation du problème et des enjeux de la copie : c’est à la fois la première impression et le reflet le plus concis de ton travail au brouillon. C’est pourquoi il est mieux de privilégier l’efficacité dans la rédaction, de manière à montrer que la direction du devoir est connue et maîtrisée. Délayer, lister ou faire un panorama des exemples en rapport avec le sujet est donc inutile : toute la structure de l’introduction doit mener et ramener au problème.

Premier paragraphe : Accroche, présentation des notions et introduction du sujet.

Beaucoup de choses sont possibles pour faire une bonne accroche : citations, exemples, petites histoires, etc. Cependant, l’accroche se doit toujours d’être courte et pertinente, sinon elle perdra l’attention du lecteur qu’elle avait en premier lieu capturée. Pour être sûr d’être parfaitement dans le sujet, je conseillerais de trouver un exemple qui découle des enjeux trouvés préalablement. De cette manière, l’accroche sera directement tournée vers le point nodal de l’introduction : le problème philosophique.

Dans le même paragraphe, il est intéressant de présenter et de définir les notions principales du sujet. Le but de cette étape n’est pas du tout de lister les entrées du dictionnaire, mais au contraire de montrer au lecteur qu’on a déjà fait un travail préalable de sélection des définitions qui sont pertinentes pour notre sujet, sans l’embarrasser de celles qui ne fonctionneraient pas dans ce contexte. Par exemple, pour le sujet « Le sens du beau », on peut dire en introduction qu’on peut définir le sens comme une faculté de percevoir, mais aussi comme une signification, en décidant par exemple d’exclure la définition comme direction qui pourrait paraître moins intéressante à analyser ici. La présentation des notions est donc avant une mise en relation de celles-ci dans le contexte du sujet pour montrer la direction que prendra le développement.

Deuxième paragraphe : Présentation du problème sous sa forme rigoureuse, présentation des enjeux au problème

Le deuxième paragraphe permet d’introduire le problème. Il me semble qu’il est intéressant de faire figurer dans cette présentation en premier lieu la première thèse (A), avec sa justification, sommaire pour le moment mais convaincante (a). Ensuite, on peut présenter la seconde thèse qui semble contradictoire avec la première (B), avec sa justification de manière analogue (b). Eventuellement, pour ajouter de la force au propos et souligner la contradiction, on peut expliciter ce qui fait que les deux thèses semblent contradictoires (C). Enfin, il suffit de poser la ou les questions qui découlent de ce paradoxe que l’on vient de formuler (D), qui constitue véritablement la problématique du devoir.

Un problème peut être parfaitement pensé par le rédacteur, mais s’il n’est pas formulé correctement dans l’introduction, le correcteur peut facilement croire que ce n’est pas le cas. C’est pourquoi les étapes que j’ai décrites précédemment me semblent être les plus importantes : on peut ajouter des petits exemples, d’autres petites justifications, mais il ne peut à mon avis manquer aucun élément présenté ci-dessus. Si on oublie les petites justification (a et b), le lecteur pourra avoir l’impression que les deux thèses sont posées arbitrairement, sans fondement. Pour éviter cela, il suffit de mentionner des exemples ou des raisons intuitives qui font qu’on peut adhérer à chacune des thèses : dans tous les cas, cette argumentation sera développée dans la copie. Si on ne mentionne pas les thèses contradictoires, le lecteur peut avoir l’impression que la question posée à la fin n’est motivée par rien, que sa réponse est évidente, ou encore ne pas comprendre l’origine de sa formulation. Pour éviter cela, la mention d’un minimum de deux positions en apparence opposées est primordiale.

Ensuite, il est intéressant de présenter, au sein du même paragraphe, les enjeux de la réponse au problème, ce qui motivera d’autant plus le correcteur à poursuivre sa lecture, sachant que tu t’efforceras d’être concret et intéressant.

Troisième paragraphe : annonce de plan, plus ou moins elliptique

L’annonce de plan divise souvent les professeurs : certains affirment qu’il faut laisser du suspense dans le déroulement de l’argumentation, alors que d’autres affirment qu’il faut annoncer ce qu’on va faire comme dans n’importe quelle autre discipline. Les deux sont donc à mon avis possible, à voir avec le professeur. Dans le cas d’une annonce de plan complète, il peut être intéressant, au lieu de simplement mentionner les idées défendues par chaque partie, de présenter les questions qui résument l’attitude argumentative pour chaque étape du développement. Par exemple, au lieu d’écrire : « Dans une première partie, nous verrons en quoi les merveilles de la techniques peuvent être conçues comme les artefacts qui dépassent l’entendement humain », il peut être plus intéressant de dire « Dans une première partie, nous commencerons par nous demander ce qui justifie l’émerveillement humain face à certains objets techniques ». Cela permet à la fois de montrer l’orientation de la recherche, mais aussi de laisser un peu de mystère sans pour autant laisser l’avenir inconnu.

Le développement : enchaîner les parties, rédiger un paragraphe argumentatif

L’enchaînement des parties a été, dans son aspect logique, déjà couvert par la sous-partie « La construction du plan » ; dans son aspect rédactionnel, il reste à faire un point sur les transitions. L’usage de ces dernières par les élèves est en effet souvent critiqué par les professeurs. La transition ne doit pas être artificielle, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas constituer un petit morceau de texte « tampon » qui servirait à aérer la disposition des paragraphes sur la copie. Idéalement, la transition amorce la partie suivante en commençant à soulever les faiblesses de la précédente. C’est elle qui justifie la poursuite de l’argumentation car, en philosophie, si on ne trouve pas de contre argument ou de limite à la thèse précédente, il n’y a pas de raison de continuer à discourir. Il y a donc une nécessité constante d’articulation du discours et de ses différentes étapes dans la dissertation ; mais on peut très bien la garantir sans avoir recours à la transition. En effet, il suffit simplement de commencer la partie suivante par la remise en question de la précédente, ce que la transition, à cause de son très petit volume textuel, n’était pas capable de faire complètement. En pratique donc, il vaut mieux éviter de faire des transitions si on n’est pas capable de les rendre pertinentes et véritablement utiles à la progression argumentative du discours.

La rédaction d’un paragraphe argumentatif, deuxième enjeu clé du développement, peut être facilitée en gardant quelques principes en tête. En premier lieu, un paragraphe correspond à un argument, c’est-à-dire des prémisses et une conclusion. Le but de la rédaction est de rendre le plus clair possible la structure logique qui lie ces différents éléments, pour que le lecteur ne peine pas à comprendre le cheminement. Les exemples et les métaphores peuvent aider à l’intelligibilité du propos, mais ils ne doivent pas remplacer l’argumentation rigoureuse. Ensuite, comme je l’ai dit plus haut, il est toujours très positif d’utiliser les auteurs, mais cela doit être pour reconstruire leur argumentation de manière à ce que celui qui ne connaît pas sa pensée soit en mesure de comprendre. Bien entendu, ce ne sera pas le cas du correcteur, mais ce dernier jugera quand même ta capacité à clarifier et exposer pertinemment des idées déjà formulées auparavant. Finalement, pour garantir une argumentation efficace, il faut bien justifier chaque prémisse, et chaque déduction : c’est ce qui donnera toute sa force persuasive à ta copie.

Mais le plus important reste avant tout de préciser et clarifier les définitions qui sont posées et varient entre chaque sous-partie : c’est ce cheminement dans les définitions qui fait tout l’intérêt de la dissertation philosophique. On peut faire cela de manière très explicite, en citant les mots du sujet et en montrant quel est leur sens dans le contexte précis de notre argument. Sans cette démarche, on reste dans le flou définitionnel, et la pensée n’avance pas.

La conclusion

Idéalement, la conclusion ne se contente pas de répéter toutes les étapes parcourues pendant la copie, mais parvient à faire une synthèse organisée de tout ce qu’il faut retenir de la démarche accomplie, tout en répondant à la question posée en introduction. Pour ce faire, il faut de trouver dans chaque partie ce qui a subsisté à la réfutation ultérieure, à savoir les points structurants de la réponse à la problématique. En d’autres mots, il faut considérer chaque étape de son argumentation, et se demander ce qu’on peut garder d’elle à la lumière de la conclusion apportée dans la dernière partie : on reprend ainsi tous les points de la première et de la seconde partie qui vont dans le sens de la troisième et on rappelle ce qui nous a permis de dépasser les contradictions. On n’ajoute aucune information à celles déjà présentes dans la copie, mais on crée une synthèse sélective qui insiste sur les aspects les plus importants du développement.

Nuances importantes sur la méthode

Parler de méthode est une entreprise extrêmement ambitieuse, surtout dans le cadre d’une discipline intellectuelle comme la philosophie. Cela pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, parce que personne n’est capable de comprendre totalement comment lui viennent ses propres idées, et de savoir quels les mécanismes précis guident son raisonnement. Une méthode donnée ne fonctionnera jamais pour tout le monde, car tout dépend des acquis précédents et des habitudes d’introspection. L’idée ici est seulement pour moi d’essayer de vulgariser le mieux possible la manière dont j’ai réussi à progresser en philosophie en mentionnant tout ce qui m’a aidé.

Ensuite et surtout, parce que notre manière d’agir ne peut se résumer à une suite d’instructions. Il y a toujours une grande part d’intuition même dans nos projets les plus réglés. La méthode est seulement une tentative de figer la durée de nos actions mentales : il est impossible de le faire totalement et précisément. Tous les conseils de cet article sont donc des guides, des principes qu’il faut remplir par sa propre intuition pour se les approprier.

Enfin, il est finalement certain que beaucoup d’idées n’arrivent pas par méthode, mais apparemment par pur hasard, sans qu’on les ait cherchées. A mon avis, ce n’est pas parce qu’une méthode peut être utile qu’il faut en faire la panacée : il faut se prémunir de tout réductionnisme et embrasser la part d’inexpliqué dans la pensée. C’est donc selon moi un équilibre fragile entre règles déterminées et intuition qu’on peut entretenir pour développer tout le potentiel de la réflexion philosophique.

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La spé Lettres modernes pour Lyon (LSH)

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La nature du philosopher

La  nature du philosopher.

Dans tout exercice, il n’est pas toujours facile de distinguer entre les exigences de fond et celles de la forme, entre les règles formelles et les compétences à travailler. Toutefois, nous tenterons de décrire nos exercices en distinguant au mieux ce qui relève de l’une et de l’autre caractéristique. Ceci afin de percevoir ce qui relève de l’esprit et ce qui relève de la lettre. Pour ce faire, il nous semble éclairant à ce point d’avancer d’abord une thèse en ce qui concerne la nature du philosopher, puisque les règles de fonctionnement ne seront jamais que la mise en œuvre plus ou moins réussie d’un projet théorique. Bien que nous ne puissions pas nier non plus le fait que la théorie subisse en retour une inflexion au vu de la mise en œuvre, de ses réussites et de ses ratés.

Sans cela, nous justifierons l’idée courante qui consiste à penser que la philosophie est la chasse gardée de la théorisation, et que toute pratique n’est jamais qu’une pâle représentation de cette théorie, une sorte de pis-aller, une philosophie pour handicapés, quand ce n’est l’idée que la pratique philosophique constituerait une totale contradiction de termes. De manière rapide, pour distinguer notre approche, disons que la représentation courante de la philosophie en est une avant tout d’érudition, et de spéculation sur cette érudition, alors que la nôtre en est une de réflexion sur le discours et l’être d’un sujet, quel qu’il soit, élève de maternelle ou universitaire. Dans cette perspective, tentons de résumer ce qui pour nous constitue l’essentiel du philosopher, ou d’une pratique philosophique. En sollicitant un peu de patience de notre lecteur pour ce passage abstrait et théorique, relativement succinct.

Pratique et matérialité

Une pratique peut être définie comme une activité qui confronte une théorie donnée à une matérialité, c’est-à-dire à une altérité. La matière étant ce qui offre une résistance à nos volontés et à nos actions, elle est ce qui est autre, ce sur quoi nous prétendons agir. Or qu’est-ce qui pour notre pensée est autre ? En premier, la matérialité la plus évidente du philosopher est la totalité du monde, incluant l’existence humaine, à travers les multiples représentations que nous en avons. Un monde que nous connaissons sous la forme du mythe (mythos), narration des événements quotidiens, ou sous la forme d’informations culturelles, scientifiques et techniques éparses composant un discours (logos). Deuxièmement, la matérialité est pour chacun d’entre nous “l’autre”, notre image, notre semblable, avec qui nous pouvons entrer en dialogue et en confrontation. Troisièmement, la matérialité est la cohérence, l’unité présupposée de notre discours, dont les failles et l’incomplétude nous obligent à nous confronter à des ordres plus élevés et plus complets d’architecture mentale.

Avec ces principes en tête, au demeurant inspirés par Platon, il devient possible de concevoir une pratique qui consiste en des exercices mettant à l’œuvre la pensée individuelle, dans des situations de groupe ou singulières, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de l’école. Le fonctionnement de base, à travers le dialogue, consiste d’abord à identifier les présupposés à partir desquels fonctionne notre propre pensée, ensuite à en effectuer une analyse critique et faire émerger les problèmes, puis à formuler des concepts afin d’exprimer l’idée globale ainsi enrichie et créer des termes capables, en les nommant, de rendre compte des contradictions, voire de les résoudre. Dans ce processus, chacun cherche à devenir conscient de sa propre appréhension du monde et de lui-même, à délibérer sur les possibilités d’autres schémas de pensée, et à s’engager sur un chemin anagogique où il dépassera sa propre opinion, transgression qui est au cœur du philosopher. Dans cette pratique, la connaissance des auteurs classiques ou d’éléments culturels est très utile, mais ne constitue pas un pré-requis absolu. Quels que soient les outils utilisés, le défi principal reste l’activité constitutive de l’esprit singulier.

L’activité pratique philosophique implique de confronter la théorie à l’altérité, une vision à une autre vision, une vision à la réalité qui la dépasse, une vision à elle-même. Elle implique donc la pensée sous le mode du dédoublement, sous le mode du dialogue, avec soi, avec l’autre, avec le monde, avec la vérité. Nous avons défini ici trois modes à cette confrontation : les représentations que nous avons du monde, sous forme narrative ou conceptuelle, “l’autre” comme celui avec qui je peux m’engager dans le dialogue, et l’unité de pensée, comme logique, dialectique ou cohérence du discours.

Opérations du philosopher

Autrement dit, au-delà du contenu culturel et spécifique qui en est l’apparence, généreuse et parfois trompeuse – si tant est que nous pouvons faire l’économie de cette apparence – que reste-t-il à la philosophie ? En guise de réponse, nous proposerons la formulation suivante, définie de manière assez lapidaire, qui pourra paraître comme une paraphrase triste et appauvrie de Hegel, dans le but de se concentrer uniquement sur l’opérativité de la philosophie en tant que productrice de problèmes et de concepts, plutôt que sur la complexité et l’étendue de son corpus. Nous définirons l’activité philosophique comme une activité constitutive du soi déterminée par trois opérations : l’identification, la critique et la conceptualisation. Si nous acceptons ces trois termes, au moins temporairement, le temps d’en éprouver la solidité, voyons ce que ce processus philosophique signifie, et comment il implique et nécessite l’altérité, pour se constituer en pratique.

Identifier ou approfondir

Comment le moi que je suis peut-il se définir et devenir conscient de lui-même, à moins de se voir confronté à l’autre ? Moi et l’autre, mien et tien, se définissent mutuellement. Je dois connaître la poire pour connaître la pomme, cette poire qui se définit comme une non-pomme, cette poire qui définit donc la pomme. De là l’utilité de nommer, afin de distinguer. Nom propre qui singularise, nom commun qui universalise. Pour identifier, il faut postuler et connaître la différence, postuler et distinguer la communauté. Classifier entre le singulier, le genre et l’espèce comme le recommande Aristote. Il s’agit d’établir des propositions qui se distinguent d’autres propositions tout en partageant des éléments communs sans lesquels la comparaison serait dépourvue de sens. Dialectique du même et de l’autre : tout est même et autre qu’autre chose. Rien ne se pense ni n’existe sans un rapport à l’autre. Ainsi le premier moment de la pratique philosophique consiste à tenter d’identifier la nature du sujet, à la fois le sujet dont on parle et le sujet qui parle. Que dit-il ? Que dit-il de lui-même lorsqu’il dit quelque chose à propos de quelque chose ? Quelles sont les implications et les conséquences des idées qu’il avance ? Quelles sont les idées qui constituent la pierre angulaire de sa pensée ? Que faut-il clarifier ? Que faut-il préciser ? En quoi cette pensée se distingue-t-elle d’une autre ? Pourquoi affirme-t-elle ce qu’elle affirme ? Quels sont ses arguments et ses justifications ?

Approfondir ou identifier, c’est utiliser principalement les outils suivants.

Analyser : décomposer un terme ou une proposition, en déterminer le contenu, qu’il soit initialement explicite ou implicite, afin d’en clarifier la portée.

Synthétiser : Réduire un discours ou une proposition en des termes plus concis ou plus communs qui rendent plus explicites le contenu et l’intention de ce qui a été dit, ou afin de résumer ce que l’on veut dire.

Argumenter : prouver ou justifier une thèse à l’aide de nouvelles propositions étayant l’affirmation initiale, ou par un enchaînement de propositions faisant office de démonstration. L’argumentation philosophique n’a pas la même finalité que l’argumentation rhétorique : elle permet d’approfondir une thèse plus qu’elle lui donne raison.  

Expliquer : rendre une proposition explicite en utilisant des termes différents de la proposition initiale afin de préciser son sens ou sa raison d’être.

Donner des exemples et les analyser : produire un – ou plusieurs – cas concret permettant d’illustrer une proposition, de lui donner sens ou de l’approfondir en la justifiant. Il s’agit ensuite de clarifier le contenu de cet exemple et d’articuler le rapport qu’il entretient avec la proposition initiale.  

Chercher les présupposés : identifier les propositions sous-jacentes ou postulats non exprimés qu’une proposition initiale prend pour acquis qui ne sont pas mentionnés de manière explicite.  

Critiquer, ou problématiser

Tout objet de pensée, nécessairement engoncé dans des choix et des partis pris, est de droit assujetti à une activité critique. Sous la forme du soupçon, de la négation, de l’interrogation ou de la comparaison, autant de formes d’opposition susceptibles d’engendrer une problématique. Mais pour soumettre mon idée à une telle activité, et même pour simplement accepter en toute bonne foi que l’autre joue ce rôle, je dois devenir momentanément autre que moi-même. Cette aliénation ou contorsion du sujet pensant, parfois ardue et pénible, exprime la difficulté initiale de la critique, qui en un second temps, à travers la pratique, peut d’ailleurs devenir une nouvelle nature. Pour identifier, je pense l’autre, afin de m’en distinguer, pour critiquer, je dois penser à travers l’autre, je dois penser comme l’autre, temporairement tout au moins; que cet autre soit le voisin, le monde ou l’unité de mon discours. Ce n’est plus seulement l’objet qui change, mais le sujet. Le dédoublement est plus radical, il devient réflexif. Ce qui n’implique pas de “ tomber ” dans l’autre. Il est nécessaire de maintenir la tension de cette dualité, justement à travers la formulation d’une problématique. Platon nous indique que penser, c’est s’engager dans un dialogue avec soi-même. Pour cela, il devient nécessaire de s’opposer à soi-même.

Et tout en tentant de penser l’impensable, cette pensée étrangère que je n’arrive pas à penser, je dois garder à l’esprit mon incapacité fondamentale de m’échapper véritablement de moi-même, qui reste la problématique de fond : l’hypothèse fondamentale que toute hypothèse particulière est limitée et faillible, et que c’est uniquement à partir d’une extériorité pas toujours identifiable qu’elle découvre ses limites et sa vérité propre. Hypothèse fondamentale que Platon nomme anhypothétique : une hypothèse dont j’ai absolument besoin mais que je ne peux formuler, puisque l’extériorité par définition nous échappe. On entrevoit là l’intérêt de “ l’autre ”, cet interlocuteur qui très naturellement incarne cette extériorité, la possibilité d’un travail de négativité.

Dans cette perspective, les notions de critique ou de problème sont revalorisées, comme constitutives de la pensée, comme une mise en valeur bénéfique et nécessaire de l’idée.

En résumé, sur le plan philosophique toute proposition est problématisable a priori. Le travail de problématisation peut s’effectuer en produisant les différentes interprétations d’une même proposition ou concept, ou les diverses réponses que l’on peut apporter à une même question.

Conceptualiser

Si identifier signifie penser l’autre à partir de moi, si critiquer signifie me penser à partir de l’autre, conceptualiser signifie penser dans la simultanéité de moi et de l’autre, puisqu’elle permet d’unifier ou de résoudre le dilemme, unifier une pluralité. Néanmoins, cette perspective éminemment dialectique doit se méfier d’elle-même, car aussi toute-puissante se veuille-t-elle, elle est également et nécessairement cantonnée à des prémisses spécifiques et des définitions particulières. Tout concept entend des présupposés. Un concept doit donc contenir en lui-même l’énonciation d’une problématique au moins, problématique dont il devient à la fois l’outil et la manifestation. Il traite un problème donné sous un angle nouveau qui permet de le cerner. En ce sens, il est ce qui permet d’interroger, de critiquer et de distinguer, ce qui permet d’éclairer et de construire la pensée. Et si le concept apparaît ici comme l’étape finale du processus de problématisation, affirmons tout de même qu’il inaugure le discours tout autant qu’il le termine. Ainsi le concept de “ conscience ” répond à la question “ Un savoir peut-il se savoir lui-même ? ” , et à partir de ce “ nommer ”, il devient la possibilité de l’émergence d’un nouveau discours. Un concept n’est en fin de compte qu’un mot clef, clef de voûte ou pierre angulaire d’une pensée, qui doit devenir visible à lui-même pour véritablement jouer son rôle de concept.

Conceptualiser, c’est identifier le terme clef d’une proposition ou d’une thèse, ou bien produire ce terme omniprésent même s’il n’est pas prononcé. Le terme peut être un simple mot ou une expression.

La philosophie à l’école primaire

Que vient faire la philosophie à l’école primaire? Que ce soit sous un œil favorable ou critique, la plupart de ceux qui entendent parler d’une telle initiative restent perplexes et se posent la question. En quoi peut consister cette activité avec des enfants de trois à onze ans, alors que les jeunes de dix-huit ans, chez qui les résultats au baccalauréat en ce domaine ne sont pas particulièrement bons, ont souvent du mal avec cette matière étrange à la réputation plus que douteuse. Ou alors posons-nous la question autrement : à dix-huit ans, n’est-il presque pas trop tard pour philosopher, trop tard pour commencer en tout cas ?

Quel professeur ne constate pas périodiquement son impuissance, lorsqu’il tente une année durant d’induire parmi d’autres aptitudes une sorte d’esprit critique chez ses élèves, sans toujours beaucoup de succès ? Car si certains élèves paraissent trouver une certaine aisance intellectuelle à se mouvoir dans le cheminement philosophique, pour des raisons généralement liées à un environnement familial favorable à ce type de démarche, ce n’est pas le cas de la grande majorité, pour qui la pensée critique et le développement de la parole comme outil de réflexion restent des pratiques étrangères et inusitées.

Ce n’est pas que l’initiation à cette pensée critique produirait nécessairement des miracles et résoudrait tous les problèmes pédagogiques, mais si nous pensons qu’elle est d’une quelconque nécessité, ne pourrait-on pas éviter quelque peu le côté placage artificiel, tardif et parachuté de l’affaire – celui d’une seule et unique année s’instaurant comme un prétendu “ couronnement ” – en choisissant plutôt d’accoutumer progressivement les enfants à un tel esprit, au fur et à mesure de leur développement cognitif et émotionnel ? Évidemment, et là réside sans doute le nœud de l’affaire, il faudrait sans doute extraire la philosophie de sa gangue principalement culturelle et érudite, pour la concevoir comme une mise à l’épreuve de l’être singulier, comme la constitution d’une individualité qui s’élabore dès le plus jeune age à travers la construction de la pensée. En ce renversement copernicien se trouve certainement la véritable difficulté : elle exige de faire basculer un certain nombre de concepts éducatifs.

Comme nous le voyons ici, il s’agit donc d’un philosopher qui se définit comme une pratique pédagogique plutôt que comme un domaine à part, comme une matière spécifique. Tentons en premier lieu de cerner en quoi, par exemple, une discussion avec des enfants serait philosophique. Car s’agira souvent de discussion, en particulier lorsque l’écrit n’est pas encore au rendez-vous, ou lorsqu’il s’agira de confronter verbalement les perspectives. “Ne s’agirait-il pas uniquement d’une propédeutique à la philosophie, d’une simple préparation au philosopher ?” nous sera-t-il demandé. Mais en fin de compte, dans une certaine tradition socratique, le philosopher n’est-il pas en essence une propédeutique, ne consiste-t-il pas en une préparation jamais achevée ? Sa matière vive ne serait-elle pas un questionnement incessant ? Toute idée particulière n’est-elle pas une simple hypothèse, moment éphémère du processus de la pensée ?

Dès lors, philosophe-t-on moins en une ébauche du philosopher qu’au cours d’une théorisation épaisse et complexe ? L’érudit philosophe-t-il plus que ne le fait un enfant en maternelle ? Rien n’est moins sûr ; pire encore, la question est dépourvue de sens. Car si le philosopher est une mise à l’épreuve de l’être singulier, il n’est nullement certain que l’éveil de l’esprit critique ne représente pas un bouleversement personnel plus fondamental que les analyses savantes de notre routier de la pensée. C’est en ce sens que cette pratique se doit de s’installer très tôt chez l’enfant, à défaut de quoi il est à craindre que la vie de la pensée n’en vienne ultérieurement à se concevoir comme une opération périphérique, extérieure à l’existence, phénomène que l’on observe très souvent dans l’institution philosophique et dans l’enseignement en général.

Toutefois, admettons qu’en tentant d’installer une pratique philosophique dès le début de la scolarisation, nous prenions le risque de toucher aux limites de la philosophie. N’avons-nous pas simplement versé dans le simple apprentissage du langage, dans toute sa généralité ? Ou dans quelque art minimal de la discussion ? L’ingrédient philosophique n’est-il pas ici tellement diluée que c’est se faire plaisir que d’employer encore un tel mot pour définir cette pratique pédagogique ? Prenons là aussi ce problème sous un autre angle. Demandons-nous si au contraire le fait de rencontrer des situations limites, en mettant à l’épreuve l’idée même du philosopher et sa possibilité, ne nous place pas dans l’obligation de resserrer au maximum la définition de cette activité, d’articuler sous une forme minimale et donc essentielle son unité constitutive et limitative. Autrement dit, l’émergence du philosopher ne serait-il pas par hasard la substance même du philosopher ? Cette question est celle vers laquelle semble pointer du doigt Socrate, qui à tout bout de champ, phénomène incompréhensible pour bien des érudits modernes, fait philosopher le premier venu, y compris les soi-disant ennemis de la philosophie que sont les savants sophistes, afin de nous mettre au défi en nous montrant ce qui peut être accompli. Cette banalisation extrême de la philosophie n’en devient-elle pas le révélateur par excellence, dramatisation de cette activité mystérieuse qui, à l’instar du sentiment amoureux, échappe à celui qui pense en détenir l’objet ?

2 – Les trois registres du philosopher

En guise de point de départ de notre pratique, déterminons trois registres de l’exigence philosophique, trois aspects qui serviront à en composer la pratique. Ces trois facettes de l’activité semblent définir l’exigence supplémentaire par rapport au simple exercice de la parole ou a l’utilisation de la lecture et de l’écrit, comme le pratique déjà n’importe quel enseignant du primaire. Il s’agit des dimensions intellectuelles, existentielles et sociales, termes que chacun renommera comme il l’entend. L’ensemble des trois champs se résumant à l’idée de penser par soi-même, être soi-même, et être et penser dans le groupe.

Intellectuel  (Penser par soi-même)

Proposer des concepts et des hypothèses

Structurer, articuler et clarifier des idées

Comprendre les idées des autres et les siennes

Reformuler ou modifier une idée

Travailler le rapport entre exemple et idée

Pratique de l’interrogation et de l’objection

Initiation à la logique : lien entre les concepts, cohérence et légitimité des idées

Élaboration du jugement

Utilisation et création d’outils conceptuels : erreur, mensonge, vérité, “carabistouille”, contraire, même, catégories, etc.

Vérifier la compréhension et le sens d’une idée

Existentiel (Être soi-même)

Singularisation et universalisation de la pensée

Exprimer et assumer son identité au travers de ses choix et de ses jugements

Prendre conscience de soi : ses idées et son comportement

Maîtriser ses réactions

Travailler sa manière d’être et sa propre pensée

S’interroger, découvrir et reconnaître l’erreur et l’incohérence en soi-même

Voir, accepter, dire et travailler ses propres limites

Distanciation entre sa manière d’être, ses idées et soi-même

Social (Être et penser dans le groupe)

Écouter l’autre, lui faire place, le respecter et le comprendre

S’intéresser à la pensée de l’autre : se décentrer par la reformulation, le questionnement et le dialogue

Se risquer et s’intégrer dans un groupe : se mettre à l’épreuve de l’autre

Comprendre, accepter et appliquer des règles de fonctionnement.

Discuter les règles de fonctionnement

Se responsabiliser : modification du statut de l’élève face au maître et au groupe

Penser ensemble plutôt que concurrence

3 – Penser par soi-même

Un des résumés possibles de l’activité que nous décrivons en cet article est le principe du “Penser par soi-même”, idée chère à la tradition philosophique, que Platon, Descartes ou Kant articulent comme injonction première et fondamentale. Bien entendu, certains esquisseront un sourire à l’idée du “Penser par soi-même” dès la maternelle. Nous traiterons un peu plus tard dans notre travail de ces réticences ; qu’il nous suffise d’affirmer pour l’instant que si l’on poursuit jusqu’au bout ce schéma du soupçon, on n’hésitera pas à affirmer en Terminale quand ce n’est pas à l’université – comme cela est courant – que les élèves n’ont de toute façon rien d’intéressant à dire. Pas étonnant dès lors, qu’ignorance et mépris, de soi et des autres, fassent florès, de manière plus ou moins consciente et explicite.

“Penser par soi-même” signifie avant tout comprendre que la pensée et la connaissance ne tombent pas du ciel, toute armée et casquée, mais qu’elle est produite par des individus, qui ont pour seul mérite de s’être arrêtés sur des idées, de les avoir exprimées, de les avoir examinées et de les avoir retravaillées. La pensée est donc une pratique, pas une révélation. Or si l’enfant s’habitue dès le plus jeune âge à croire que la pensée et la connaissance se résument à l’apprentissage et à la répétition des idées des adultes, idées toutes faites, ce n’est que fortuitement qu’il apprendra à penser par lui-même. De manière générale, c’est l’hétéronomie plutôt que l’autonomie qui sera encouragée dans son comportement général. Une difficulté reste : comment celui qui se pose en maître, l’enseignant, peut-il inciter ou encourager l’enfant à penser par lui-même ?

Il s’agit en premier lieu de croire que la pensée se définit malgré tout comme un acte naturel, dont est doté à divers degré chaque être humain, dès son plus jeune âge. Toutefois un travail important doit s’accomplir, dont parents et enseignants ont la charge. En classe, tout exercice en ce sens consistera d’abord à demander à l’élève d’articuler les pensées plus ou moins conscientes qui surgissent et flottent dans son esprit. Leur articulation constitue la première et cruciale composante de la pratique du “penser par soi-même”. D’une part parce que la verbalisation permet une conscience accrue de ces idées et la pensée qui les génère. D’autre part parce que les difficultés dans l’élaboration de ces idées renvoient assez directement aux difficultés de la pensée elle-même : imprécisions, paralogismes, incohérences, etc. Il ne s’agit donc pas simplement de faire parler l’enfant, de le faire s’exprimer, mais de l’inviter à une plus grande maîtrise de sa pensée et de sa parole. Mentionnons au passage que si la compréhension, l’apprentissage et la récapitulation d’une leçon aident aussi à acquérir cette capacité, ce mode traditionnel de l’enseignement, livré à lui-même, encourage au psittacisme, au formalisme, à la parole désincarnée et surtout au double langage : une rupture radicale entre exprimer ce que l’on pense et tenir le discours que l’autorité attend de nous. Rupture aux conséquences on ne peut plus catastrophiques tant sur le plan intellectuel que social et existentiel.

En résumé, “Penser par soi-même” se compose de plusieurs éléments constitutifs. En premier lieu, cela signifie exprimer ce que l’on pense sur tel ou tel sujet, ce qui exige déjà de se le demander, et de préciser cette pensée afin d’être compris. Deuxièmement, cela signifie devenir conscient de ce que l’on pense, prise de conscience qui nous renvoie déjà partiellement aux implications et aux conséquences de ces pensées, d’où ébauche forcée de raisonnement. Troisièmement, cela signifie travailler sur cette pensée et cette parole, afin de satisfaire des exigences de clarté et de cohérence. Quatrièmement, cela signifie se risquer à l’autre, cet autre qui nous interroge, nous contredit, et dont nous devons assumer la pensée et la parole en revoyant et en réarticulant la nôtre. Or il n’est aucune leçon formelle qui pourra jamais remplacer cette pratique, pas plus que les discours sur la natation ne remplaceront jamais le saut dans le bain et les mouvements dans l’eau.

4 – Être soi-même

Aussi choquant que puisse paraître pour certains une telle affirmation, aller à l’école est une activité aliénante pour le sujet existant et pensant qu’est l’enfant. Ceci dit, afin de rassurer quelque peu, ajoutons que toute activité éducatrice et instituante est d’une certaine manière aliénante, puisqu’elle prétend arracher l’enfant de son état de nature afin de l’initier à la communauté des humains. Mais il s’agit simplement de prendre conscience des prétentions paradoxales d’une telle entreprise. D’autant plus que l’enseignement à la française, plutôt traditionnel, est un de ceux qui en occident insiste le plus sur cette dimension d’arrachement qu’implique le processus éducatif, en dépit des inflexions certaines de l’enseignement primaire en particulier durant les dernières décennies. Car tout le problème est de savoir dans quelle mesure on peut trancher entre une vision naturaliste où l’enfant est livré à lui-même, où l’on doit laisser s’exprimer ses tendances « naturelles », et une vision « classique » qui repose principalement sur la transmission, que ce soit celles de valeurs, de connaissances, de vérités, etc. Il ne se trouve pas de recette toute faite et parfaite capable de garantir le succès de cette entreprise, mais il est simplement question d’être conscient de la tension à travers laquelle opère toute action éducative, seul garde-fou entre Charybde et Sylla.

Pour être concret, décrivons deux sortes de résistances à l’activité philosophique en classe, que ce soit à l’école primaire ou au secondaire. Tout d’abord, le syndrome du bon élève : celui-là ne se risque pas à moins d’être assuré d’avoir les bonnes réponses. Il sait que si une question lui est posée, c’est que la « bonne » réponse ou les moyens de trouver la « bonne » réponse lui ont déjà été fournie. Si une question est posée sans qu’il ne puisse deviner quelle réponse est attendue, il est troublé et reste coi : il ne prendra pas de risque. Il est en général très perspicace pour deviner les attentes de l’adulte, et se calquer sur ces attentes ne lui cause aucun problème, car il fait confiance à cet adulte, plus qu’à lui-même. C’est en général un élève plutôt agréable et on souhaiterait en avoir plus comme lui car il est assez gratifiant pour l’enseignant. Il est donc très scolaire et fort admiratif de l’ordre établi, ce qui l’empêche quelque peu d’être créatif : il ne valorise guère le soi, en particulier s’il jure avec l’autorité en place. En ce sens il ne s’autorise pas à être lui-même, pour la bonne raison que toute son identité est fondée sur la sanction de l’institution : il n’a aucune distance face à la pression extérieure.

Image miroir du « bon élève », le « cancre », qui comme toute inversion conserve l’essentiel de ce à quoi il s’oppose. Le second est la version « rouée » du second : il est tout aussi conscient que le premier des mécanismes institutionnels mis en place dans l’école, mais il est nettement plus cynique, ne serait-ce que parce qu’il ne sent pas capable de jouer le jeu, ou parce qu’il n’en a pas envie. Mais il sait le « jouer » à sa manière, il triche en toute conscience de cause : il doit être en classe et préfèrerait sans doute être ailleurs, mais il sait comment ne pas être en classe lorsqu’il y est. Il connaît très bien les limites à ne pas dépasser, et même lorsqu’il les transgresse c’est en sachant ce qu’il fait. Il sait ce qu’il faut faire et c’est pour cela qu’il ne le fait pas : il n’ aucune confiance en l’adulte, ou très peu, mais il sait obtenir ce qu’il veut, aussi destructeurs que soient parfois ses « désirs ».

Pourquoi nous étendons-nous sur ces « caricatures » d’élèves ? Pour montrer en négatif ce que nous attendons du « Être soi-même » dans l’exercice philosophique. Se risquer à des jugements sans aucune certitude ni assurance de la bonne réponse, se risquer à la confrontation avec l’autre sans jamais savoir qui a raison, accepter que l’autre – le semblable – a peut-être quelque chose à nous apprendre sans que nulle institution ne lui ait octroyé a priori une quelconque autorité. La hiérarchie entre enseignant et élève s’est quelque peu dissoute, ce qui pose problème car on ne sait plus à quoi il faut obéir pour certains, on ne sait plus contre quoi il faut résister pour d’autres. Il ne reste plus qu’à s’impliquer et s’engager, à risquer l’erreur et le manque, à être soi-même et à prendre conscience des limitations et des failles de notre être. En évitant tant la complaisance de la glorification de soi que la complaisance du mépris de soi.                      

5 – Être et penser ensemble  

Une bonne partie de l’exercice de la discussion philosophique se résume à la mise en rapport de l’élève avec le monde qu’il habite, ce que l’on pourrait appeler un processus de socialisation. Là encore on pourrait déclarer que ce processus spécifique ne distingue en rien l’exercice que nous décrivons, puisque toute activité scolaire en groupe implique une dimension ou une autre de socialisation. D’autre part, on peut s’interroger sur le rapport entre cette socialisation et la philosophie. Proposons l’idée que la dramatisation accrue du rapport à l’autre, rapport qui est central au fonctionnement de notre exercice, permet de créer une situation où ce rapport devient un objet pour lui-même. Il est plusieurs angles sous lesquels nous pouvons expliquer cela. Premièrement les règles énoncées exigent pour chacun de se distinguer des autres. Deuxièmement, elles impliquent de connaître l’autre : savoir ce qu’il a dit. Troisièmement, elles impliquent d’entrer dans un dialogue, voire une confrontation avec l’autre. Quatrièmement, elles impliquent de pouvoir changer l’autre et de pouvoir être changé par lui. Cinquièmement, elles impliquent de verbaliser ces relations, d’ériger en partie de la discussion ce qui habituellement reste dans l’obscurité du non-dit ou à la rigueur se cantonne à la simple alternance entre réprimande et récompense. Faire du problème ou de la difficulté un objet à traiter en soi, une matière à réflexion : c’est sans doute une des caractéristiques spécifiques de l’activité philosophique, ce que l’on nomme parfois problématisation. Problématisation qui implique de prendre la pensée là où elle est, de la prendre comme elle est, et de travailler à partir de cette réalité plutôt qu’à partir d’une réalité théorique définie a priori.

Il serait ici possible de comparer notre activité à celle du sport d’équipe, facteur important de socialisation chez l’enfant, qui aussi implique de connaître l’autre, de savoir ce qu’il fait, d’agir sur lui et de se confronter à lui. Ce type d’activité se distingue de l’activité intellectuelle classique, qui en général s’effectue seul, même lorsque l’on est en groupe. Tendance intellectuelle individualiste que l’école encourage naturellement, souvent sans que les enseignants en soient pleinement conscients, tendance qui tend à s’exacerber au fil des années, avec les nombreux problèmes que cela pose et posera, en amplifiant le côté “gagnant et perdant” de l’affaire.

La pratique que nous décrivons ici encourage au contraire la dimension du “penser ensemble”. Il tente d’introduire l’idée que l’on pense non pas contre l’autre ou pour se défendre de l’autre, parce qu’il nous effraie ou parce que nous sommes en concurrence avec lui, mais grâce à l’autre, au travers de l’autre. D’une part parce que la réflexion générale évolue au fur et à mesure des contributions des élèves à la discussion. L’enseignant devra d’ailleurs périodiquement, au cours de l’atelier, récapituler les diverses contributions importantes qui donnent cadre et forment à la discussion. D’autre part parce que l’on apprend à profiter de l’autre, en discutant avec lui, en changeant d’avis, en le faisant changer d’avis, plutôt que de se cramponner frileusement, quand ce n’est pas rageusement, à son frileux quant à soi. Là encore, le fait que les difficultés de prise en charge des problèmes posés par un camarade ou par l’enseignant fassent partie de la discussion, aide à dédramatiser la crispation individuelle et encourage l’enfant à raisonner plutôt qu’à avoir raison. Mentionnons au passage que ce genre de crainte, non traitée, engendre des difficultés majeures, de plus en plus visibles au cours des années d’école, sans parler des répercussions chez l’adulte. Si dès les premières années l’enfant s’habitue à penser en commun, il apprend à la fois à assumer une pensée singulière, à l’exprimer, à la mettre à l’épreuve de celle des autres, à profiter de la pensée des autres et à faire profiter les autres de la sienne. La dimension philosophique consiste donc à faire que l’enfant prenne conscience des processus de pensée individuels et collectifs, des obstacles épistémologiques qui réfrènent la pensée et son expression, en verbalisant ces freins et ces obstacles, en les érigeant en sujet de discussion.

Un dernier argument en faveur de ce processus accru de socialisation de la pensée est que l’inégalité des chances entre les enfants apparaît très tôt, dès la maternelle, où il est visible que certains enfants n’ont pas du tout l’habitude de la discussion. Indépendamment de la relative facilité ou difficulté individuelle de discuter, l’enseignant s’aperçoit qu’il est des enfants qui ne sont pas fondamentalement surpris que l’on veuille discuter avec eux, alors que d’autres semblent ne pas comprendre du tout ce que l’on attend d’eux lorsqu’ils sont invités à parler, comportements renvoyant sans doute au contexte familial. Pour ces raisons, la parole, qui devrait être source d’intégration et de socialisation, devient source de ségrégation et d’exclusion.

Le concept épouvantail

Le concept épouvantail.

Depuis toujours, de manière plus ou moins explicite, sans vraiment le savoir, nous avons mené des consultations philosophiques, informelles, construites peu ou prou. Puis, au fil du temps, nous avons formalisé cette pratique. Néanmoins, après avoir un beau jour décidé de « l’officialiser », nous devions découvrir qu’il est tout de même une qualité spécifique aux consultations qui s’affichent en tant que tel, sans doute due à l’accentuation théâtrale du contexte, à la mise en scène plus établie, ce qui inclut certainement le geste que représente l’échange financier ainsi que ce qui en découle. Quelque chose apparaît plus clairement dans le schéma psychique humain. Nous devions l’apprendre en découvrant lors d’un de nos premiers entretiens « officiels » un principe crucial, qui s’avéra par la suite très utile. Quelques années plus tard, nous nommions ce principe : « concept épouvantail », « concept fantôme », ou encore « trou noir de la pensée ».

Tout pour être heureux

Une de ces premières consultations formelles fut la visite d’un homme qui me posa la question suivante. « J’ai tout pour être heureux, pourquoi ne le suis-je pas ? ». Âgé d’une soixantaine d’années, il était médecin, et se décrivait en effet comme ayant tout pour être heureux : « Une existence sans gros souci, une famille plutôt harmonieuse, une vie professionnelle et sociale réussie, une aisance matérielle, et même une activité artistique gratifiante… » Pourtant, il n’arrivait pas à trouver le bonheur, voire il se sentait périodiquement très malheureux. Cela ne l’empêchait pas de fonctionner, ni ne l’obsédait de manière maladive ; lorsqu’il parlait, il affectait un certain détachement dans l’observation de cette aberration touchant son fonctionnement psychique. Il souhaitait néanmoins en comprendre la nature, désir intellectuel qui le hantait quelque peu. Comme je lui demandais ce qui dans son existence le rendait plus particulièrement heureux, il me répondit que c’était la musique. Suite à ma demande de précisions, il m’expliqua qu’il jouait de la flûte traversière, qu’il faisait partie d’un ensemble amateur de musique de chambre, et participait de temps à autre à de petits concerts. Lorsqu’il jouait de la flûte, me confia-t-il, il semblait trouver en lui-même une paix dépourvue de toute ombre qu’il ne rencontrait nulle part ailleurs. Puisque là se trouvait le secret du bonheur de cet homme, je décidais d’approfondir la nature de ce qui le satisfaisait ainsi. « Qu’est-ce qui vous rend si heureux lorsque vous jouez de la flûte ? » lui demandais-je. Sa réponse fut quelque peu surprenante. « Ce que j’aime le plus, c’est le doigté, le mouvement des doigts sur touches, et la sensation de fragilité de la colonne d’air au cœur de la flûte, qui est palpable comme un être vivant. » J’avais déjà remarqué, plus tôt dans la discussion, l’emploi marqué de diverses expressions de type matériel ou organique pour s’exprimer ou répondre à mes questions, mais là, c’était nettement plus frappant. La description de la musique comme une activité exclusivement physique, puisque c’était ainsi qu’il décrivait le fait de jouer de son instrument, avait tout de même de quoi surprendre. Je le questionnais donc sur la nature de ce qu’il jouait, puisqu’il n’en parlait pas, se contentant de décrire son rapport à un objet matériel érigé en être vivant. « Qu’aimez-vous jouer principalement ? ». Sans hésiter, il me répondit : « Mozart ». « Alors Mozart se résume à un doigté et à une colonne d’air ? », demandais-je. Il me regarda de manière étrange, presque incrédule devant une question aussi saugrenue, et accepta tout de même de me répondre. « Non, Mozart, c’est beaucoup plus que ça ! Mozart… ». Il ne finit pas sa phrase et prit un air pensif. Je le relançais : « Vous n’avez pas terminé votre phrase. Qu’est-ce que c’est, Mozart ? » Il fit comme s’il sortait d’une profonde songerie, esquissa un geste de la main comme pour se donner courage ou soutenir ses propres paroles, en disant « Mozart, c’est… ». Mais il ne finit pas sa phrase, le geste s’interrompit, sa main se paralysa dans les airs, puis retomba lourdement, le mot ne venant pas. Mais la couleur de son visage avait changé, ses traits s’étaient quelque peu décomposés, et son corps s’affaissa lentement dans la chaise. Cet homme n’était plus le même, il avait vu quelque chose, quelque chose dont j’ignorais la nature exacte, quelque chose que je pouvais seulement pressentir. Certes il ne m’avait pas répondu, et quand bien même je ne pouvais répondre à sa place, je pouvais vaguement imaginer de quoi il s’agissait. Mais lui avait perçu le « problème », véritable gouffre dans sa pensée : l’absence de réponse est parfois une réponse aussi conséquente qu’une « véritable » réponse : l’absence s’avère souvent une présence encore plus prégnante et plus formidable que la présence effective. Le creux en dit souvent plus que le plein, pour les mots comme pour les personnes.

Je devais à plusieurs reprises reposer la question, sans jamais obtenir de réponse claire et articulée. Mais l’important était pour cet homme la prise de conscience : elle était au rendez-vous, même s’il n’était pas encore prêt à nommer l’objet ou le phénomène en question. Je reposais plusieurs fois la question au cours de la discussion qui suivit, de différentes manières : « Qu’est-ce qu’il y a dans Mozart, autre que le doigté et la colonne d’air ? ». Parfois il esquiva complètement, parla d’autre chose, comme s’il n’avait rien entendu, d’autres fois il me regarda et ne répondit rien. Cet homme posé qui au début de l’entrevue répondait à toutes mes questions sans trop de problème, n’était plus tout à fait là. Plus tard, avec les acquis de l’expérience, je devais apprendre à m’éloigner d’une question trop prégnante pour y revenir, très naturellement, par d’autres biais. Mais là, je voulais trop une réponse, de manière trop directe. Dans l’absolu, ce n’était pas un problème : il avait aperçu ce que je nomme maintenant dans de tels cas « son fantôme », cette chose qui l’habitait, la réalité qui lui posait problème. Simplement, par un questionnement plus subtil ou précis, peut-être aurait-il pu en venir à la nommer, ce qui lui aurait sans doute permis de se réconcilier avec elle. Bien qu’aujourd’hui, je doute encore de la possibilité d’un tel résultat, car cet homme avait dû tant faire au cours de sa vie pour nier cette réalité, qu’il lui était difficilement possible de la convoquer de manière aussi crue. Ou alors il aurait fallu évoquer avec lui diverses hypothèses, afin de voir si l’une d’entre elles pouvait lui parler.

Tentative d’explication

Voici cependant aujourd’hui comment j’analyse la situation de cet homme. Il avait été formé comme médecin. Le vivant devait être pour lui un concept important avant même de faire ses études, pour qu’il décide d’y consacrer sa vie, se dévouant au corps et à son harmonie, luttant contre la souffrance et la mort. D’autant plus qu’en l’écoutant, il utilisait très naturellement des métaphores et explications organiques, plus encore que les études ne sauraient l’expliquer. Car j’ai à d’autres occasions rencontré des médecins, qui bien qu’ayant une telle tendance ne la manifestaient pas d’une manière aussi soutenue. D’autre part, il véhiculait une vision médicale plutôt organiciste, c’est-à-dire matérielle, où la vision première est celle d’organes, qui fonctionnent ou ne fonctionnent pas, c’est-à-dire une médecine du visible, classiquement française, quasi mécanique, où prime la matérialité, et non pas les processus ou le psychologique. Or si l’on suit un principe de Spinoza, tout à fait utile dans le travail de consultation philosophique, toute affirmation est une négation. Choisir quelque chose, c’est refuser autre chose, choisir un concept ou une explication, c’est refuser un autre concept ou une autre explication, n’en déplaise aux adeptes contemporains de la pensée inclusive, qu’il faudrait nommer pensée de la toute-puissance : ceux qui pensent que tout est dans tout, ainsi que son contraire. Car dans sa finitude, dans sa partialité et son imperfection, l’homme fait des choix, et ce qu’il ne choisit pas en dit au moins autant sur lui que ce qu’il choisit, la palette étant bien plus vaste. Ainsi ce médecin, en choisissant dans sa vie de primer l’organique et le matériel, tentait de rejeter aux oubliettes une réalité autre, que l’on pourrait nommer selon les circonstances, les personnes et les cultures : métaphysique, spirituelle, mentale, divine ou autre. Car les concepts ont en général plusieurs contraires ou opposés, qui lorsqu’on les prononce impliquent un choix qui vient éclairer le terme initial. Ainsi, si notre homme avait opté « ouvertement » pour cette « autre » réalité, en la qualifiant ou la déterminant, en la nommant, on aurait à la fois su de manière plus précise quelle était cette réalité qu’il refusait, mais on aurait aussi précisé la nature de la réalité à laquelle il se cramponnait, par image miroir interposée. Mais ne l’ayant pas fait, nous n’avions qu’une notion approximative mais néanmoins substantielle de ce qu’il refusait.

Or si nous revenons à la question initiale qu’il posait : « J’ai tout pour être heureux, pourquoi ne le suis-je pas ? », que pouvons-nous en conclure ? Tentons une interprétation « sauvage » de son affaire. Sur le plan matériel, au deux sens du terme, financier et pratique, j’ai tout ce qu’il me faut, je suis comblé, reconnu, je n’ai plus rien à demander. Néanmoins j’ai besoin d’autre chose, d’un « autre », une autre chose que je préfère ignorer, dont je ne veux pas connaître l’existence, un désir que je ne saurais reconnaître que sous forme déguisée, tant pour son articulation que pour son assouvissement. Or cette chose que nous nommerons « immatérielle », puisque nous ne la connaissons que par sa négation et non par l’affirmation de son identité, constitue le besoin le plus pressant, voire le seul besoin, puisque le reste est comblé. Or le besoin est nécessaire pour vivre, sans lui nous sommes morts, car la vie est désir et satisfaction de désir. Voilà donc un homme, hanté par la vie, niant sa propre vie puisqu’il nie son propre besoin et souhaite l’ignorer. Il le satisfait tout de même de manière déguisée, en prétendant qu’il est autre chose qu’il n’est : il cache l’immatérialité sous la défroque de la matérialité, car c’est ainsi qu’il décrit ou explique son activité musicale. Néanmoins, l’objet du désir étant voilé, caché, nié, la satisfaction ne peut être que frustrée. De toute façon, en étant annoncée et clarifiée, elle serait sans doute aussi frustrée, mais au moins il y aurait réconciliation de soi à soi, tandis que là, cette réconciliation est impossible et le rejet de soi produit une douleur pouvant parfois devenir lancinante et pénible. Ceci est compréhensible, puisqu’un pan entier de soi est nié, amputé, ce qui au demeurant est un comble chez un esprit organiciste pour lequel l’être doit être complet, intégré et réparé afin d’être véritablement vivant. Nous avons là comme une forme de suicide partiel, ou d’autodestruction. Mais pour qu’il y ait réconciliation, il faudrait identifier les présupposés sur lesquels ont été fondés l’existence, l’engagement existentiel – dans ce cas-ci, primauté et exclusivité de l’organique et du matériel – et admettre le côté bancal de cette exclusivité. Mais comment faire cela chez un homme de soixante ans, qui toute sa vie s’est efforcé de se concentrer sur un seul versant de son être ? Il a réussi à combler de manière satisfaisante, voire avec brio, les demandes multiples et diverses de cette partie de lui-même érigée en idole, et il lui faudrait maintenant admettre qu’il agissait là de manière réductrice et rigide, s’avouer qu’il s’imposait ainsi de castratrices fourches caudines. C’est non seulement lui-même qui serait mis en cause, mais la reconnaissance sociale, la gloire qu’il s’était octroyée au fil des ans, son statut, sa personnalité, le regard de ses proches, son existence tout entière qui s’était organisée, cristallisée ou rigidifiée autour d’une négation.

Guérison ou pas

Néanmoins, il est une certaine différence entre une démarche de nature psychologique et une démarche de nature philosophique, si l’on peut ainsi généraliser. Dans la perspective qui est la nôtre, il n’y a pas à aller mieux, il n’y a pas à guérir, il n’y a même pas à atténuer la souffrance, non pas que cette dimension thérapeutique ou palliative soit exclue, mais simplement parce que ce n’est pas la finalité de notre affaire. Qu’il y ait problème, qu’il y ait souffrance, voire même qu’il y ait pathologie, nous ne le nions guère et ces termes sont utiles pour caractériser ce qui se passe, mais nous n’avons pas à « guérir », nous ne sommes pas « thérapeute », quand bien même la pratique philosophique peut avoir une dimension thérapeutique, et que périodiquement nos clients nous disent avoir trouvé dans notre pratique un certain bien-être ou une atténuation de leur souffrance morale. Certes, une personne vient nous voir en général parce qu’un problème lui paraît difficile à supporter ; certes, quelques collègues se nomment eux-mêmes philothérapeutes ; certes, la consolation ou la recherche du bonheur sont des termes familiers de la culture philosophique ; mais pour autant, ce n’est pas ainsi que nous concevons notre pratique. Nous serions d’ailleurs sur ce point en accord avec Spinoza : ce n’est pas en cherchant le bonheur qu’on le trouvera. Nous pourrions en dire autant du problème en soi : ce n’est pas en cherchant la « solution » au problème qu’il sera résolu. Les « solutions » ne sont d’ailleurs souvent que des « cache-sexe », des refuges pour se protéger du problème, pour l’ignorer ou le nier. Résoudre à tout prix un problème est au demeurant une vision quelque peu réductrice, qui renvoie à une phobie du problème.

De notre point de vue, la philosophie est un art de l’ailleurs, elle est le lieu de l’altérité, de l’inattendu et de l’impensable. Pour philosopher, d’une certaine manière, il ne faut pas savoir ce que l’on cherche. On peut certes résoudre un problème – aucune raison a priori d’exclure cette possibilité – mais on peut aussi bien l’accepter, l’ignorer, en percevoir sa nature dérisoire, apprendre à l’aimer, le dissoudre, comprendre la dimension constitutive de sa nature, on peut le sublimer ou le transcender, le réarticuler ou le transposer, autant de manières de traiter un problème, mais pour cela, pour trouver le chemin approprié, il faut abandonner toute velléité spécifique, qui subordonnerait la réflexion à une finalité prédéterminée et nous empêcherait de voir ce qui se passe. Car le maître mot, s’il en est un, est pour nous la conscience : voir, percevoir, apercevoir ; là se trouve dans notre perspective l’ancrage, le non-négociable, quand bien même le sujet nous avoue en fin de compte, explicitement ou non, qu’il ne souhaite pas voir. Avant de nous rencontrer, le sujet « sait » qu’il y a là quelque chose qu’il préfère ne pas voir, il est nécessairement conscient de son désir ou de sa volonté de non-voir. Mais accepte-t-il ce « savoir » ? Ensuite, à travers le dialogue philosophique, grâce au questionnement, il voit, il sait, de manière plus explicit, plus difficilement évitable. Après cela, il a vu, il a perdu cette virginité factice dont il ignorait la nature, et s’il désire retrouver l’originaire, s’il regrette le jardin d’Eden et souhaite y retourner, il le fera en connaissance de cause. Il ne sera plus le même. Même s’il réussit à quelque peu oublier sa propre réalité en un second temps.

Ainsi Socrate nous invite à chercher ce que nous cherchons sans savoir ce que nous cherchons, quitte à décider de ne plus le chercher : nous ne devons pas décider à l’avance ce que nous cherchons, la nature de l’objet recherché reste encore à déterminer. Nous devons tracer de nouvelles pistes à partir d’indices, et découvrir peu à peu l’objet de la quête, tout en sachant que cet objet n’est pas une idole mais une icône ; il ne constitue pas la substance, il ne représente pas l’inconditionné, il est uniquement reflet et circonstances. Ainsi lorsque notre client médecin ne nomme pas cette dimension qui l’habite mais qu’il refuse d’habiter, il n’y a rien là d’extraordinaire. Pour Schiller, l’homme est pris dans la tension entre le fini et l’infini, il se tient au croisement de deux dimensions antinomiques, fracture de l’être. Il se trouve là une spécificité humaine. Les bêtes ne sont que dans le fini, les dieux ne connaissent que l’infini, nous explique Platon, ils n’ont donc besoin ni l’un ni l’autre de philosopher. Ce heurt entre la finitude et l’infini se niche au cœur de l’histoire humaine, histoire singulière et histoire collective, au cœur du drame humain, drame singulier et drame collectif, et l’on ne voit pas comment on pourrait y échapper et en guérir. Pas plus que l’on ne saurait échapper à la mortalité ou à l’humanité, car ces deux maladies sont constitutives de notre existence. Ou de manière ironique, disons que nous pouvons les guérir uniquement par leur accomplissement, par leur réalisation. Tout comme nous dirions qu’un cancer se guérit en allant jusqu’au bout de son processus. L’homme est sa propre maladie, nous indique la philosophie, que prétendrait-elle donc guérir ?

Que va faire notre médecin en sortant du cabinet de philosophie, va-t-il échapper à l’effet du questionnement ? Va-t-il fuir la prise de conscience ? Nous n’en savons rien et dans l’absolu, cela nous concerne peu, aussi cruel et inhumain que cela paraisse. Cela ne nous intéresse guère, ou bien nous intéresse sur un plan purement anecdotique, ce n’est pas notre souci. Il est venu, il a vu, il n’a pas dit, mais il a perçu, il a reconnu ou entrevu l’indicible ; que faire de plus ? Nous l’avons invité à nommer le fantôme, il a préféré ne pas l’invoquer. N’était-il pas prêt ? N’est-il pas fait pour cela ? Ne le souhaite-t-il pas ? Nous n’avons pas à savoir pour lui, à décider pour lui, à vouloir pour lui. Il est venu au bal, nous l’avons invité à danser, il a souhaité faire uniquement quelques pas puis il s’est lassé, il a eu peur, ou bien il a décidé que la danse n’était pas une activité pour lui. Le présupposé de l’entretien philosophique est le libre consentement : nous avons là un individu autonome, dont nous penserons ce que nous voulons, mais l’important est uniquement ce qu’il pense de lui-même, ce qu’il pense pour lui-même, ce qu’il pense à partir de lui-même, quand bien même à travers nos questions nous l’invitons à penser plus avant, à penser à côté, à penser autrement. Nous l’aurons invité à voir, il aura vu ce qu’il aura pu voir, il aura vu ce qu’il aura voulu voir. Nous aurons déclenché un processus qui vivra la vie qu’il vivra. Ni plus ni moins.

Se voir et s’entendre

Ceci dit, nous devons avouer que dans notre pratique nous ne sommes pas neutre : nous avons en effet un souhait qui n’est pas totalement indéterminé, sans quoi il n’y aurait guère de pratique digne de ce nom, ou sa nature en serait inconsciente. Nous avons d’ailleurs une certaine suspicion pour ceux qui ne savent pas comment ils opèrent, ceux qui sous prétexte de liberté et de créativité prétendent que selon les cas ils travaillent différemment, comme si pour chaque personne tout changeait. Simplement ils n’osent pas avouer ou identifier leurs ancrages philosophiques, tant au point de vue du contenu que du point de vue méthodologique. Ce flou artistique n’est que prétexte aux pires aberrations, à l’inconsistance et au narcissisme. Ainsi pour nous, le maître concept est la conscience. Soucieux de cela, nous nous sommes aperçu qu’il y avait un problème pratique. Souhaitant que le sujet qui consulte voit ce qui se passe, nous avons réalisé que durant la consultation, devant se concentrer sur nos questions et sur les réponses qu’il devait produire, il ne pouvait pas voir ce qui se passait. Il ne se voyait pas lui-même répondant, pas plus qu’il ne nous voyait le questionnant. Pris dans le coup par coup, il n’avait aucune perspective générale qui permettrait d’aller plus avant dans la démarche, c’est-à-dire de mieux voir. D’autant plus que fréquemment, après une heure de consultation, le sujet est dans un état de dissonance cognitive, quelque peu chamboulé d’avoir cheminé en des lieux étranges, et il lui est quasiment impossible de se rappeler ce qui s’est passé. Pourtant nous souhaitons cette réminiscence, à la fois pour qu’il puisse se connaître lui-même et profiter de son travail philosophique, ensuite pour qu’il voie comment nous avons fait, pour qu’il comprenne qu’il n’y a aucun tour de passe-passe, afin qu’il reconnaisse quelques opérations de base de la pensée qu’il pourra lui-même réutiliser par la suite. Nous avons donc proposé en un premier temps à ceux qui le souhaitaient d’enregistrer les discussions, plus tard, une fois résolus les problèmes techniques, nous leur avons proposé de les filmer afin de revoir plus tard l’échange. Nous avons même rédigé un questionnaire afin de faciliter le travail d’évaluation et d’analyse. Mais à notre grande surprise – la naïveté ne connaît guère de limites – nous avons remarqué que la plupart des personnes ne souhaitaient pas écouter ou voir ces enregistrements, sans toutefois avouer ce choix, caché derrière d’obscurs alibis. Les diverses fois où nous avons obtenu une explication pour ce phénomène, bien que très liminaire, autre que « Je n’ai pas eu le temps » et «  Je le ferai bientôt », tournaient autour du sentiment de nullité personnelle lié prétendument à l’exercice. D’ailleurs, cela nous a été confirmé par plusieurs clients parmi ceux qui ont réussi à trouver le courage – et le temps – de se voir ou de s’entendre, qui nous ont avoué s’être trouvé « idiot » ou « incapable de répondre aux questions ». Néanmoins, ceux qui avaient invité un proche à partager ce moment ont souvent relaté que ce dernier n’en avait pas la même perception, qu’ils trouvaient souvent l’exercice plus révélateur et intéressant que la personne concernée. Ce qui confirme une hypothèse très utile pour le travail en groupe : les autres sont nettement plus conscients que nous-même de nos propres limites ou imperfections ; ils ont moins à y perdre et acceptent plus de les percevoir, de surcroît ils y sont habitués. Les autres nous connaissent donc souvent mieux que nous-même, autre postulat qui nous distingue de nombreux thérapeutes. Mais plus récemment, nous avons commencé à inviter le sujet à venir analyser avec nous l’enregistrement de sa consultation, afin de dépasser le premier degré, impressionniste, honteux ou craintif, pour tenter de découvrir ensemble le sens de ce qui a émergé.

Rejet de soi

Il est deux incidents qui nous paraissent illustrer ce « rejet de soi », de manière marquante. La première concerne un homme d’une trentaine d’années, venu nous voir parce qu’il se posait une question très pratique : « Dois-je retourner faire des études ? ». Au bout d’un quart d’heure de discussion, le problème de fond, le problème derrière le problème — ou tout au moins un problème derrière le problème — apparut clairement, comme toujours dans la bouche même du sujet : avec ses propres mots. En fait, il souhaitait tout simplement être aimé, et le retour aux études représentait principalement une stratégie conçue comme outil de réussite personnelle et sociale lui permettant d’être mieux aimé, ou plus aimé, ou enfin aimé comme il le souhaitait, vœu pieux s’il en est un. Lorsque cette personne entendit ses propres mots, après un instant d’hésitation où il se tint coi, il se leva brutalement, furieux, et déclara qu’il voulait partir, qu’il « en avait assez », expression au demeurant tout à fait intéressante, qui exprime tout autant l’agacement que la saturation ou la satisfaction. Pour celui qui entend de telles paroles, « Je veux être aimé », sans être partie prenante du drame interne de cette personne, qu’y a-t-il là de si extraordinaire ? Vouloir être aimé, souhaiter être plus aimé ou mieux aimé, quoi de plus banal ! Il n’y a pas là de quoi fouetter un chat ! Mais pour cette personne, cet aveu était un véritable drame. Pourquoi était-ce le cas ? Quelle était son histoire ? Encore une fois nous paraîtrons inhumain ou cruel, mais la narration du vécu n’est pas notre affaire, l’origine historique ne nous intéresse guère ; nous dirions même qu’elle est souvent mensongère, ou tout au moins qu’elle occulte la réalité présente du sujet. Ainsi cet homme ne supportait pas de s’entendre dire qu’il voulait être aimé, ce pan sentimental ou émotionnel de lui-même était de l’impensable, de l’insoutenable. Or c’est précisément ce lieu de la résistance qui nous intéresse. Car la nature de l’homme est avant tout celle d’un être vivant, avec des besoins, des fragilités, des craintes, que le philosopher tente de traiter, de résoudre ou d’occulter, de transformer ou d’annihiler. Ainsi, mettre le doigt sur une résistance, obtenir une réaction, c’est rendre visible la vie derrière la parole, l’esprit derrière la lettre, le sujet derrière l’objet. Tout comme le médecin donne un léger coup de marteau sur le genou pour en examiner la réaction et la vivacité, le questionnement tente de chercher les points névralgiques de la pensée et donc de l’être. Là ou cela résiste, là se trouve de l’être, l’être comme pathologie, l’être comme manière d’être, l’être comme dynamique, l’être comme raison d’être, l’être comme absence d’être. Pour cet homme, ce n’est pas le fait qu’il souhaite être aimé qui est intéressant, mais le fait qu’il ne puisse pas l’admettre. Que va-t-il donc mettre en œuvre pour ne pas voir cette dimension prégnante de son être ? Va-t-il l’accepter lorsqu’il la verra, ou se mettra-t-il en colère, comme il l’a fait avec nous ?

Le second incident concerne une femme d’une soixantaine d’années. Elle me connaît déjà car elle participe à des ateliers collectifs dans une bibliothèque municipale depuis quelques années, et elle a un problème pratique qu’elle voudrait résoudre. Son employeur, pour qui elle travaille depuis des années, souhaite la faire partir en préretraite. Elle ne le désire pas mais se demande tout de même s’il vaut la peine de se battre et refuser, ce qui est toujours possible, ou bien s’il lui faut simplement accepter ce qui lui est demandé. Je lui pose quelques questions pour comprendre le contexte et j’apprends les faits suivants. Elle a travaillé toute sa vie pour le même employeur, elle n’a pas eu de famille et s’est beaucoup investie dans son emploi. Bien évidemment, en cherchant à identifier sa principale motivation pour le travail, nous tombons très naturellement et facilement sur la crainte de la mort. À nouveau, rien là de très extraordinaire. Comme nous l’avons expliqué, il est un certain nombre de concepts que je nomme «  concepts épouvantails » et chacun d’entre nous en élit un sans le vouloir, qui est par excellence le concept que nous tentons en permanence de fuir ou ne pas voir. Ces concepts tournent tous autour de l’annihilation de l’être, ils incarnent le néant de manières différentes, ils l’éclairent sous des lumières diverses. En gros, on retrouve toujours à peu près les mêmes concepts. Il s’agit de ne pas être aimé, de ne pas être utile, de ne pas être reconnu, de ne pas être libre, de n’avoir rien, d’être seul, de n’être rien, d’être impuissant, de souffrir, et bien entendu de mourir, ce qui était le cas de cette personne. On pourra rétorquer à cette liste que ces idées « négatives » se rejoignent, qu’elles tournent toutes autour de la même chose, et nous serons d’accord puisqu’il y s’agit toujours de « non être », de cessation d’être, d’absence d’être, de manque d’être. Or, comme l’indique Spinoza avec son conatus, l’être désire toujours persévérer dans l’être. Néanmoins, si psychologiquement ces distinctions reviennent fondamentalement au même, sur le plan existentiel cela n’est pas du tout pareil, car selon les cas le sujet recherchera principalement l’amour, l’utilité, la reconnaissance, la liberté, la possession, la compagnie, la surexistence, la puissance, le plaisir, la vie. Et quand bien même le sujet pourrait en vouloir plusieurs ou les poursuivre tous, il est en général un concept spécifique qui est le concept-clé, qui renvoie à ce que je nomme le « concept épouvantail », celui qui incarne particulièrement pour cette personne particulière le néant. Cette crainte, ou fuite, constituera la clef de voûte de son axiologie existentielle et conceptuelle. Bien entendu, il faut parfois creuser le fouillis conceptuel et démêler l’écheveau d’idées pour identifier cette pierre angulaire. Car selon le principe du poulpe, qui projette de l’encre pour protéger sa fuite, l’esprit humain crée de la confusion pour cacher aux autres et se cacher à lui-même le point névralgique de son fonctionnement, une perspective dont la simple évocation peut le faire frémir. Et lorsque l’on questionne un sujet afin de déceler ce point névralgique, il présente souvent les caractéristiques de ce que nous nommons le syndrome du noyé. Il se débat frénétiquement, projette sa parole en tous sens, proteste, devient agressif, saute du coq à l’âne, autant de manœuvres de diversions sans doute inconscientes qu’il devient parfois difficiles de circonscrire et éviter, tant la raison n’est plus de la partie. Parfois, il faut tout simplement en arriver à la conclusion que la personne n’est pas prête à identifier ce trou noir de sa pensée. Je nomme ce concept « trou noir » car à l’instar d’un trou noir astronomique, il semble absorber toute l’énergie mentale du sujet, tant et si bien que rien n’apparaît aux alentours de ce concept, où un vide se crée. Il est donc très délicat de le cerner.

Pour cette femme à la veille de la retraite, comme nous l’avons indiqué, le « trou noir », le concept « épouvantail » était la mort, ce qui est un classique, au demeurant tout à fait sensé. Quoi de plus naturel pour un être vivant que de refuser la mort, ne serait-ce que sous la forme d’une idée ! Ainsi durant la discussion s’établit clairement et sans trop de résistance que la fuite ou la crainte de la mort avait été la principale raison pour cette femme de se plonger à cœur perdu dans le travail. Mais évidemment, principe de réalité, tout ce qui avait été repoussé aux calendes grecques durant la vie active se retrouvait de manière implacable à l’orée de cette période, aussi longue fût-elle. Ce rendez-vous mille fois repoussé devenait incontournable. Je dois néanmoins avouer avoir été surpris de la facilité relative avec laquelle ce concept avait émergé et avait été travaillé durant la consultation. Mais une autre surprise m’attendait, plus marquante. Une fois la discussion terminée, je m’absentais une dizaine de minutes pour aller à mon ordinateur afin de graver l’enregistrement de la conversation sur un CD. Lorsque je revins et que je tendis le boîtier à cette personne, elle se mit debout, fit des grands gestes de la main et me lança : « Ce n’est pas moi qui ai parlé ! Ce n’était pas moi ! ». Je lui répondis tranquillement que de toute façon cet enregistrement lui appartenait, qu’elle pouvait le prendre et en faire ce qu’elle voulait. Elle prit avec elle le CD, mais ce fut la dernière fois que je vis cette personne, elle ne participa plus jamais à aucun atelier.

Échec ou pas

Cette dernière réaction, ainsi que d’autres de même trempe, posent d’ailleurs la question de la continuité du travail philosophique ainsi que sa rentabilité commerciale, s’il s’agit d’une pratique aussi risquée. Sur ce sujet les praticiens n’auront pas tous la même vision des choses. Lors d’un congrès international à Séville, nous eûmes sur ce point une différence avec Lou Marinoff, un célèbre collègue américain. En effet, celui-ci, plutôt fier de son travail, contait à l’auditoire ses succès, lorsqu’il nous « confia » un de ses échecs. Il s’agissait d’un client qui ne revint pas suite à un entretien où il avait découvert un concept dérangeant. Comme cet incident était décrit de manière négative, je soulevais lors de la discussion l’objection qu’au contraire, cela prouvait qu’un point crucial avait été touché, ce qui me semblait être le but de la consultation philosophique. Ironiquement, mais pourtant sans plaisanter, j’avançais l’hypothèse qu’au contraire c’était sans doute la plus réussie des entrevues décrites ce jour-là, puisque le sujet en question estimait avoir terminé ce qu’il avait à faire avec le philosophe, et que c’était à lui désormais, seul, de faire son propre travail. Et sans doute ou peut-être, lors de cette dernière – ou unique – consultation il avait aperçu ou identifié le concept « épouvantail » qui l’habitait, et cela lui avait suffi. Une fois sorti du cabinet, c’est au sujet lui-même de déterminer s’il préfère oublier ce concept ou le faire vivre, ce n’est plus l’affaire du philosophe référent, dans la mesure où le sujet va désormais délibérer de manière autonome sur la question. À lui de voir par la suite s’il éprouve le besoin de revenir consulter le philosophe, de décider s’il a besoin d’une certaine assistance dans la mesure où il se sent dépassé par sa propre pensée, ou de simplement continuer son chemin après cette petite pause philosophique.

La consolation philosophique

La consolation philosophique.

L’homme est souffrance. Rien là d’extraordinaire ni de nouveau. Il est souffrance, plus que d’autres animaux, car non seulement il connaît la souffrance du corps, à l’instar des autres espèces, mais aussi parce qu’il connaît la souffrance morale, sous-produit de liberté et de raison, ces caractéristiques humaines, conséquences difficilement évitables. Or si la souffrance physique n’est pas présente en permanence, la souffrance morale ne disparaît vraiment jamais, ou de manière éphémère. Que ce soit sous la forme de frustration, d’impatience, de désirs insatisfaits, d’attentes déçues, ou d’inquiétudes diverses, la souffrance est là, plus ou moins prégnante, plus ou moins présente, plus ou moins supportable.

La gamme est étendue des moyens par lesquels cette douleur s’exprime ou se manifeste, montrant la diversité et la persistance de la douleur. De la même manière, on rencontrera de nombreuses manières par lesquelles s’atténuera cette douleur, ce que l’on peut nommer consolation, une consolation que nous traquons en permanence. Les mots eux-mêmes articulent le problème et proposent des solutions, des panacées, des calmants, car les mots se nichent au cœur de l’humain : ils constituent son être. Ils capturent sa douleur, l’engendrent, la traitent, la soignent. Dans toutes les langues, sous de nombreuses formes, se trouvent des mots qui font mal, des mots qui blessent, voire des mots qui tuent ! Certes, avant les mots, de par sa nature organique, l’humain connaît la douleur. Celle des déchirures de son corps, des heurts brutaux, de la maladie. De par le manque, la faim, la soif ou la fatigue, la douleur dérivant d’un corps frustré de sa plénitude, d’un besoin privé de sa satisfaction, celle d’une harmonie dérangée, ou la simple inquiétude. Evidemment, l’animal connaît aussi la crainte, qui le pousse à se protéger, à fuir, à combattre, il est même parfois prêt à se sacrifier pour protéger les siens. Le spectre de la mort, le sentiment confus de destruction ou de disparition de l’être, individuel ou collectif, semble affecter un certain nombre d’espèces animales. Vision anthropologique peut-être, mais peut-on parler d’un instinct de vie, visiblement vissé dans le fonctionnement animal, sans parler d’instinct de mort ? En particulier pour les animaux qui tuent, ou ceux qui se savent poursuivis des prédateurs, qui au minimum reconnaissent la différence. Sans compter la crainte de perdre des êtres proches, chers ou solidaires, que ce soit par simple identification biologique, comme les sociétés des insectes, ou par une sorte d’attachement émotionnel, comme le rapport familial chez les mammifères. Le désir est au cœur de l’existence, sous de multiples formes. Un désir infini, un désir impossible, qui dépasse largement notre faculté de raison ou de compréhension, car il dépend plutôt de l’imagination, puissance infinie de représentation. Ainsi le désir est tragique, précisément parce qu’il est sans fin, sans bornes, sans détermination, à tel point que chez certains individus l’avidité démesurée en est informe. L’insatisfaction est chronique, l’attente et la frustration en deviennent insupportables. Néanmoins, ces expectatives, qui nous sont chevillées au corps, nous meuvent : elles dirigent, motivent et structurent notre existence. Certes, le rapport à la vie, le conatus comme le nomme Spinoza, cette pulsion fondamentale de persévérer dans l’être, est une composante importante de l’existence. Mais cette dynamique est trop informe pour nous suffire, le « oui à la vie », joyeux et complet, choyé par certains philosophes, est une construction trop intellectuelle, trop décharnée pour nous satisfaire. Nous avons besoin de dire « oui » à certaines choses et « non » à d’autres, d’être plus spécifiques, car nous ne saurions ne pas faire de choix, nous ne saurions être dépourvu d’inclinations et de subjectivité. La vie en soi ne peut pas nous combler, nous avons besoin d’exister et pas uniquement de vivre. Nous ne pouvons pas ne pas espérer, vouloir et désirer. Nous ne saurions donc ignorer le manque et la douleur.

De ce fait, pour l’homme, comme nous l’avons mentionné, la douleur est l’objet d’un discours, ce qui par conséquent fait que le discours lui-même est porteur ou conservateur de douleur, pour soi ou pour autrui. La parole est « pharmakon », à la fois poison et remède. Tout comme le discours est porteur de maladie, de par sa puissance inhérente, il est nécessairement porteur de guérison, et vice-versa. C’est ici ce qui déjà nous intéresse : la parole qui guérit, la parole qui console. En un premier temps, comme nous ne sommes ni médecin, ni psychologue, nous ne nous attacherons pas tant à la parole qui cherche à produire des effets somatiques, de nature inconsciente, puisque le philosophe que nous sommes se soucie principalement de la dimension psychique, consciente ou raisonnée de l’homme. De surcroît, pour la même raison, en cohérence avec notre posture philosophique, le sujet humain n’est pas ici conçu comme une entité infirme, incapable de subvenir par lui-même à ses propres besoins psychiques, mais comme un être autonome, qui se doit d’assumer son existence propre et de définir ses propres critères de jugement. Toutefois, la limite que nous tentons de tracer n’est pas aussi nette que nous semblons le prétendre, même s’il nous semble salutaire d’en tenter le jalonné, aussi impressionniste soit-il. Ne serait-ce que par l’abus qui est fait aujourd’hui d’une parole de type « psychologique », qui fait de l’adulte bien portant un malade qui s’ignore, en une époque où pullulent les Docteur Knock et marabouts en tout genre. Époque qui prône une idéologie infantile où l’on invite tout un chacun à se faire materner et dorloter, à confier la plus infime de ses indispositions, sous prétexte d’une quête de bonheur illusoire, souvent à bon marché. Certes la santé de notre corps ou de notre esprit a pu et peut encore être trop ignoré, mais il n’agit pas pour autant de tomber dans les excès d’un narcissisme malsain. Et peut-être qu’en effet la parole qui se confronte à l’être et le constitue saura jouer un rôle inattendu, plus consistant qu’on aurait pu le croire et l’espérer. Sans doute en va-t-il ici comme pour l’injonction de Spinoza à propos du bonheur : mieux vaut ne pas le chercher pour le rencontrer.

Nous partons de l’hypothèse que l’homme est souffrant, et que cette souffrance l’incite à chercher des remèdes à sa souffrance. D’une part les remèdes qui traitent la dimension objective de son être, ces remèdes qui seront les mêmes ou presque pour tous, et qui en ce sens relèvent d’une démarche scientifique, ou magique, et d’autre part des remèdes qui relèvent de la subjectivité, de la singularité psychique, et qui ne peuvent s’élaborer sans que le sujet lui-même définisse lui-même la nature et le contenu du problème, ou du moins sans qu’il participe largement à sa définition, ainsi qu’à celle de la panacée. La première catégorie, nous la nommerons médecine, dans une acception large : n’oublions pas que Freud, fondateur de la psychanalyse, tentait de donner à sa nouvelle pratique la valeur d’une démarche scientifique, aussi insérons-nous la psychologie dans cette catégorie. La seconde catégorie, nous la nommerons philosophie. À chacun de voir dans quel cadre s’inscrit sa pratique. Bien que là encore une telle distinction, franche et nette, nous gêne quelque peu. Mais nous devons la tenter pour sortir de cette ornière où tout est dans tout et son contraire, pour éviter l’écueil du schéma indifférencié, cette « nuit où toutes les vaches sont noires », comme le dénonce Hegel. L’esprit « new age » qui en réaction à un scientisme excessif prône une sorte de vision « magique » de l’être, reste pour nous la Charybde qui répond à Sylla.

Le nom général que nous accorderons à la démarche philosophique présente, pour les besoins de notre thèse, sera celui de consolation. En effet, puisque au risque d’un réductionnisme que plusieurs se chargeront de dénoncer, nous partirons pour toutes fins utiles de l’idée que la philosophie ou plutôt le philosopher, n’est rien d’autre qu’une tentative de l’homme de soigner ses maux, ses douleurs morales. Nous pensons ici à Platon qui déclare que la philosophie est spécifiquement humaine, car les dieux n’en ont pas besoin et les animaux n’en sont pas capables, ou n’en ont guère besoin, ce qui revient au même. Seul l’humain, otage entre le fini et l’infini, pressent et conçoit l’exigence d’une telle pratique. D’autant plus que cette nature double qui est sienne est cause de douleurs supplémentaires, l’homme étant partagé entre la conscience de son être immédiat et l’espoir ou l’illusion de ce qu’il pourrait être, déchiré de surcroît entre être empirique et être transcendant. Et c’est au sein de cette duplicité spécifiquement humaine que s’articulent le besoin et l’acte de philosopher, à travers une pensée, à travers une parole, une parole constitutive de la pensée, une parole contrainte de la pensée, à la fois cause et remède des souffrances qui affectent l’esprit. Or si le corps en tant que corps relève d’une généralité, l’esprit en tant qu’esprit, quand bien même il connaît aussi la généralité, relève tout de même d’une spécificité dont il ne saurait faire l’économie. Le sujet est singulier, sa raison spécifique le détermine. La matière étendue, ou corporelle, est plus commune. On nous taxera ici de cartésianisme ou rationalisme abusif, et nous plaiderons coupable, tout en admettant à l’instar de notre illustre prédécesseur, en guise de circonstances atténuantes, une certaine continuité, un certain lien important entre ces deux aspects de l’humain.

En guise de dernière tentative pour délimiter notre champ d’action, quelques mots paraissent nécessaires sur le problème de la pathologie, ou du diagnostic. À nouveau, deux écueils se présentent, en une symétrie habituelle des réalités du monde, récurrence dont la fréquence rend le schéma dualiste tentant. D’une part la déclaration d’une absence de pathologie, d’autre part le formalisme ou la rigidité des définitions de pathologies. Dans le premier cas, il s’agit d’un relativisme radical qui accorde à chacun une pleine et totale légitimité d’être et de pensée, la toute-puissance d’une subjectivité, légitime par le simple fait de son existence. Ce schéma « adolescent » décrète que toutes les pensées se valent, que chacun pense comme il veut. Cela peut très bien faire l’objet d’une thèse qui se défend, si l’on admet les conséquences d’une telle vision du monde. Par exemple le fait que ni la logique, ni la raison, ni la morale, ni la conscience ne s’accordent ici de statut réel. Ce qui ne serait guère un problème philosophique en soi si cette position était tenable sans obstacle majeur. Mais hélas, ce que sans le savoir professe presque certainement l’avocat d’une telle thèse, est un discours qui glorifie l’immédiat, qui atteste de la sincérité de l’instant, qui annihile toute possibilité d’une perspective critique. Discours qui ne manquera pas, au moindre coup de boutoir du réel ou de l’altérité, de générer diverses contradictions, source de bien des maux. Notre travail de philosophe n’est pas ici de proposer un nouveau schéma, mais uniquement d’offrir l’occasion d’une prise de conscience, afin que le sujet travaille plus avant un tel schéma, en prenne conscience, ou l’abandonne, à sa guise. Néanmoins, notre expérience nous aura permis de reconnaître dans un tel discours, par le biais de simples questions, non pas tellement la pathologie d’un schéma, cela dans l’absolu n’existe pas, mais les affres d’un être singulier qui ne réussit pas à assumer son existence propre, comme c’est le cas à l’adolescence, cet âge de tous les périls, de toutes les angoisses et les incertitudes.

Dans le cas inverse, celui du formalisme scientiste, il s’agirait plutôt d’établir une liste des modalités de la pensée et de l’être définies a priori comme saines ou pathologiques, pathologies qu’il faudrait dès lors combattre ou guérir. Si de nombreux philosophes ont sans nécessairement le déclarer écrit de cette manière, il ne peut en aller de même pour le praticien philosophe, dont le rôle n’est pas de véhiculer une philosophie particulière et de l’enseigner en considérant toute autre forme de pensée comme un manque ou une « maladie ». Ce serait par exemple enseigner une religion ou une sagesse. Les heurts entre philosophes, doctrines, écoles, courants, qui ponctuent et structurent l’histoire de la pensée, nous montrent l’inclination de chaque penseur d’imposer d’une certaine manière une vision du monde donnée, qu’il pense plus assurée, plus vraie, plus vaste, plus méthodique, etc. Ceci dit, sans cette prétention, peut-être n’auraient-il pas perçu l’intérêt de leur contribution particulière et n’auraient-ils pas été motivés à maintenir leur effort de rédaction. Contrairement aux littérateurs qui ont en général pour ambition principale l’originalité de leur œuvre et l’expression de ce qui leur tient à cœur, les philosophes sont animés par une aspiration à la vérité, à la vertu, au réel, en tout cas à une forme ou une autre d’universalité, aussi vaine et prétentieuse que soit cette revendication. Revendication qui au demeurant parfois est avouée, parfois ne l’est pas, comme pour le commun des mortels. Avec de surcroît le talent que savent déployer les spécialistes de la technique philosophique pour noyer le poisson et prétendre à une fausse humilité.

Mais nous voilà à notre tour, fort de notre travail de négativité, de critique ou de déconstruction, et en même temps d’affirmation, en train de proposer nous aussi une axiologie, de définir un certain nombre de pathologies, que nous aurons la prétention de définir comme non doctrinales, et d’affirmer la possibilité d’un diagnostic. Il ne s’agit pas tellement de fonder une vision du monde – bien qu’il serait difficile qu’une telle perspective ne transparaisse pas dans le creux de nos mots – mais d’identifier ce qui permet de penser et ce qui empêche de penser, en insistant sur ce dernier aspect en particulier, puisqu’il s’agit de mettre en œuvre la pensée, ce qui se niche au cœur du philosopher. Avouons ici une thèse « personnelle », une vision des choses qui nous paraît cruciale pour le reste de notre texte, bien qu’elle ne prétende à nulle originalité. La pensée pense, très naturellement, sauf lorsqu’on l’empêche de penser. Aussi le travail du philosophe, sa technicité, est-il relié pour bonne partie à l’identification et à la levée de ces obstacles, ce qui nous permet d’affirmer que nous n’enseignons pas à philosopher, mais que nous nous attaquons aux raisons du non-philosopher. Quelque peu comme des ingénieurs qui s’attaqueraient aux obstacles naturels qui empêchent et restreignent le flux d’une rivière, plutôt que de creuser un canal artificiel.

Pour ceux qui craindraient l’éloignement du sujet, la consolation, proposons déjà l’hypothèse de travail que la pratique philosophique ainsi nommée consiste pour bonne partie à rétablir le processus habituel de la pensée ébranlé par la « douleur », concept pris ici de manière étendue et polymorphe. Une douleur dont l’effet principal serait la fixation de ce flux sur un point particulier, ou plusieurs, de manière obsessionnelle et non réflexive. Cette douleur devenant le point d’ancrage du sujet pensant, agit tel un trou noir astronomique, lieu d’une densité disproportionné qui attire tout à lui, même la lumière, raison pour laquelle plus rien n’en émane. En effet, certaines douleurs réussissent à mobiliser la totalité du vécu psychologique, à un point qui peut rendre le sujet radicalement impuissant, sauf s’il réussit à canaliser ou sublimer cette douleur, la transformant en une force qui peut le mouvoir et le diriger. Cette sublimation ou cette canalisation constitue d’ailleurs pour nous le creuset de la dynamique même de la consolation, que nous allons tenter d’expliciter.

Histoire de la consolation philosophique

En général oublié des dictionnaires de philosophie, le terme de consolation a pourtant son importance dans l’histoire de la philosophie. Bien que cette idée semble être une spécificité méditerranéenne et occidentale, nous la retrouvons dans d’autres traditions : par exemple dans la Bhagavad-Gitâ, où le dieu Krisna console et conseille le prince Arjuna affligé par un terrible dilemme moral, ou dans les sermons de Bouddha, dont la compassion et l’éveil viennent en principe rompre la chaîne de causalité qui entraîne les souffrances. En Occident, ce rôle explicite de la philosophie est visible dès l’Antiquité, chez les épicuriens (Épicure, Lucrèce) et les stoïciens (Sénèque, Épictète, Marc-Aurèle), en particulier pour traiter du rapport à la mort. Ce souci de l’homme et de ses malheurs apparaît à l’époque hellénistique, comme une sorte de décadence des thèmes nobles et détachés : métaphysique, gnoséologie, cosmologie. La subjectivité humaine était déjà quelque peu traitée chez Platon (Le Banquet) ou Aristote (Éthique à Nicomaque) mais toujours dans la perspective d’un idéal à atteindre, car la transcendance ou le divin y constitue encore la réalité première et constitutive : on recherche plutôt le bien que le bonheur, un bonheur fort au gout du jour. On retrouve cette opposition entre pensée complaisante et noblesse philosophique dans La consolation de la philosophie de Boèce. Celui-ci, condamné à mort injustement, débute son ouvrage en prison où il se plaint de ses malheurs en écrivant de la poésie. Mais bientôt pénètre dans sa geôle « Dame Raison », qui le semonce et l’invite à contempler les « grandes vérités », afin d’oublier les souffrances liées à sa fragile et misérable existence.

Avec Saint Augustin s’est effectuée dans la philosophie chrétienne une inflexion importante du lien entre la consolation des douleurs humaines et la présence de l’idéal, puisque de son propre aveu sa conversion a pour origine un désespoir personnel lié au scepticisme et à l’absence de vérité. Le rapport effectué entre le message biblique – coutumier du principe de la consolation – et la tradition philosophique – principalement Platon – fait d’ailleurs de cet illustre Père latin un fondateur important de la philosophie existentielle. Un double apport chrétien fonde ce tournant philosophique : l’incarnation de Dieu en l’homme et la dimension historique de l’humanité, deux éléments fondateurs d’une doctrine eschatologique du salut. L’éclairage augustinien va nous permettre dès lors d’envisager l’hypothèse que tout schéma métaphysique, cosmologique, sociologique ou autre n’est jamais qu’une tentative de donner du sens à l’existence humaine et d’apaiser la douleur morale liée à la conscience et au sentiment de finitude. La transcendance ne prend en fin de compte son sens qu’à travers et pour la nature humaine, sans pour autant renier toute révélation ou vérité a priori. La tradition mystique pour qui Dieu est avant tout l’affaire d’une relation personnelle (Thérèse d’Avila, Eckhart, Hildegarde de Bingen…), tout comme l’existentialisme chrétien (Kierkegaard, Berdiaev, Simone Weil, Mounier…), sont à leur manière les continuateurs d’une telle tradition, pour qui la pensée et la foi s’inscrivent avant tout au cœur de l’expérience personnelle ou sociale. Et c’est bien ainsi que la divinité s’articule en sa mission consolatrice et rédemptrice. En parallèle à la tradition chrétienne, mentionnons aussi la tradition cathare, où la consolation était une cérémonie simple des manichéens albigeois au seuil de la mort, sans contrainte ni pénitence, par laquelle ils prétendaient que toutes les fautes de la vie étaient effacés, donnant au croyant une chance d’accéder au salut avant de mourir, sorte de rédemption qui changeait la vie.

Autre axe d’étude de la consolation : le développement de la psychologie – jusqu’à Descartes dominée par la métaphysique – qui va peu à peu prendre son essor, voire son indépendance, et avec Freud va se séparer de la philosophie dans un souci de s’ériger en science. Néanmoins, en dépit de cet effort de scientificité et de sa dimension médicale, on peut toujours considérer que la psychologie moderne conserve en ses prémices les traces d’une œuvre philosophique destinée à pallier les carences et les douleurs de l’âme humaine. Il n’est plus seulement question de connaître le monde mais d’aider l’homme à vivre, bien que les courants majoritaires et traditionnels de la philosophie délaissent plutôt cette préoccupation. De surcroît, l’avènement de la psychologie n’est qu’une des occurrences où le principe d’une pratique destinée au commun des mortels pose problème à la philosophie. Car si la philosophie classique des systèmes se trouve quelque peu dépassée à la fin du 19e siècle, elle demeure une activité érudite et élitiste où règne le primat du concept et de l’abstraction. L’œuvre de Montaigne, ses Essais, où l’auteur déclare n’avoir d’autre souci que lui-même à travers toute son écriture, ou celle de Rousseau en ses méditations très personnelles, sont ainsi pratiquement exclues des ouvrages philosophiques de référence. Le fait de s’engager dans un travail à propos de soi semble s’opposer à l’universalité du champ philosophique, pour s’assimiler à de la littérature. D’ailleurs, lorsque la philosophie traite du singulier, il ne s’agit jamais que d’un universel concret, et non pas d’une existence singulière. C’est sans doute pour cette raison que les philosophes existentialistes, pour qui l’existence propre et ses malheurs restent le problème premier, se sont souvent mêlés de romans ou de nouvelles: Sartre, Camus, Unamuno…

Ainsi l’activité philosophique peut être classée sous le terme de consolation lorsqu’on y retrouve l’exposition d’un problème personnel touchant une existence propre, et en général lorsqu’une solution particulière est apportée à ce problème. Reste à savoir si ce problème se doit d’être exprimé de manière explicite, personnelle et avouée pour que la démarche se définisse comme consolation. Ou bien, comme le dit Unamuno à propos de Spinoza, ce dernier n’établit son système philosophique que comme « …une tentative de consolation qu’il forgea  à cause de son manque de foi. Comme à d’autres leur fait mal la main, ou le pied, ou le cœur, ou la tête, à Spinoza Dieu lui faisait mal. ». Ce qui pourrait nous amener à considérer que toute œuvre philosophique – ou autre – n’est jamais qu’une tentative de consolation.

Les voies diverses de la consolation pourraient alors être classées de manière générale selon quelques grandes catégories : expression de la douleur, parole de deuil ou d’acceptation, exigence ou valorisation éthique, appel à la raison, découverte du réel ou de la vérité, contemplation de la divinité, inscription dans un sens, dissolution dans le dérisoire, le néant ou l’absurde, sublimation dans l’œuvre, oubli dans l’action ou le divertissement, rapport à l’autre, engagement social, autant de chemins permettant en principe l’atténuation ou la suppression de l’angoisse et de la douleur, ou autorisant la recherche du bonheur.

Dans la période récente, qualifiée de post-moderne, où théoriquement les grands schémas établis ont perdu leur aura ou se sont écroulés, nous assistons justement à un retour de la philosophie comme consolation à travers de nouvelles pratiques comme la consultation philosophique, le café philosophique conçu comme dialogue collectif, ou la publication d’ouvrages philosophiques destinés au grand public afin de les aider à vivre. La figure d’un Socrate questionnant son interlocuteur y devient emblématique d’une quête individuelle pour la vérité ou le bonheur. En ce sens la philosophie retrouve cette dimension personnelle et consolatrice que l’on pourrait opposer dès lors soit à une pure science, soit à une vaine connaissance.

Gymnastique et médecine

Revenons à notre propre conception de la consolation. Comme nous l’avons mentionné précédemment, la consolation ne prend son sens qu’à travers la douleur. Mais la douleur, condition nécessaire sans laquelle la consolation ne trouve pas de raison d’être, n’en est pas la condition suffisante. Il s’agit bien d’un traitement de la douleur, non pas seulement de son existence, voire de son expression, même si déjà, en cette action d’exprimer, nous pouvons considérer qu’il s’agit d’autre chose que la simple douleur; l’innovation freudienne par exemple, la « talking cure », s’inscrit en quelque sorte dans cette brèche, mais en allant plus loin.

Convoquons ici une distinction que Platon effectue qui nous semble propice à éclairer toute démarche de traitement de la douleur. Parmi les nombreuses « divisions » qui occupent le dialogue Le Sophiste, souvent dualistes, s’en trouve une qui nous intéresse particulièrement. Afin de soigner l’intérieur du corps, de le purger, écrit-il, ou de corriger ses affections, deux techniques se démarquent : la médecine qui s’attaque à la maladie, et la gymnastique qui s’attaque à la laideur. Et comme toujours chez cet auteur, ce qui est valable pour les entités matérielles doit se transposer aux entités immatérielles, dont l’âme. Il explique que ces deux techniques ont en commun d’être affectées aux soins du corps et de l’âme, qu’elles corrigent toutes deux avec rudesse et non sans douleur, mais il les hiérarchise, en spécifiant que la gymnastique représente la règle, tandis que la médecine demeure l’exception. Il instaure donc une hiérarchie, par une supériorité de la gymnastique sur la médecine. La première raison pouvant expliquer une telle axiologie est le souci de Platon sur le qualité ou le statut de l’âme. Dans le Phèdre, Socrate déclare que l’âme est « ce qui se meut par soi-même », ainsi se mouvant soi-même, l’âme est à la fois mouvante et mue ; elle est à la fois l’être et ce qui l’anime l’être. Nous ne souhaitons pas à ce point entrer dans les détails du fonctionnement de l’âme platonicienne, mais examinons l’idée que l’âme se doit d’être puissante et autonome. La puissance d’être de l’âme, son autonomie, est liée à ce qui est de nature céleste, tandis que sa lourdeur, sa résistance au mouvement, est liée à sa nature terrestre. Or on peut entrevoir comment exercer l’âme la rend plus forte, plus autonome, comme c’est le cas pour la gymnastique, tandis que la médecine la considère dépendante, puisqu’il s’agit d’une intervention extérieure. Le malade est impuissant, tandis que le gymnaste est puissant. Or la puissance est manifestation première de l’être chez Platon, puissance d’être dirait Spinoza. La médecine redonne la possibilité de l’exercice à ceux qui en sont privés, aux blessés, aux handicapés, mais elle est réservée à ceux qui sont impuissants. Par exemple, le sportif blessé doit d’abord être guéri avant de s’exercer. Ainsi peut-on entrevoir deux traitements de l’âme : la cure et l’exercice. Pour cela, le philosophe praticien, tout comme l’entraineur sportif, se devra de vérifier si le sujet est à même de s’engager dans la pratique rigoureuse, dans l’exercice. Sans une forme ou condition minimale, ce dernier ne serait pas à même de mener à bien la tâche exigée. Il s’agirait donc de le référer à une pratique « médicale ». Sans une capacité minimale de raison, la pratique philosophique est dépourvue de sens, il s’agirait donc (de recommander la personne au psychologue, à moins encore d’adapter le travail philosophique à la personne en question. Tout comme le psychologue devrait pouvoir reconnaître les capacités de son patient, et l’engager à un travail plus exigeant avec un philosophe, lorsque celui-ci s’en montre capable. Car il serait tout à fait contreproductif de maintenir une personne dans un état de régression psychique, position infantile et victimisante, lorsqu’il est possible d’en sortir. Ce qui est malheureusement trop souvent le cas, dans notre monde de consommation et d’indulgence subjective.

Douleur et consolation

Pour l’âme, la douleur, ce sentiment de déséquilibre, est liée au désir et à la crainte, phénomène qui dans son extension ou amplitude morale est le propre de l’homme. L’animal connaît principalement le besoin biologique. L’âme humaine se meut en permanence, dans un besoin de s’accomplir elle-même, afin de retrouver ce qui lui manque, se sentant séparée d’une sorte d’unité originaire, privée d’infini ou de totalité. L’anthropologie platonicienne repose sur la quête d’une vie meilleure, sur la libération d’un désir incessant. Elle implique une purification progressive de l’âme, à travers un travail sur le désir lui-même, sa nature et son fonctionnement, par le biais de la raison. La douleur chronique qui nous habite est liée à la nature infinie du désir, en particulier la soif des choses terrestres, comme le plaisir, la possession ou la reconnaissance. Ce désir est infini, insatiable. Le besoin réel – physique par exemple – est facilement comblé, mais le désir humain va bien au-delà, il est démesuré, et pour cette raison engendre le mal-être. Il s’agit de traiter tant les causes que les symptômes.

Le désir ne saurait disparaître, il veut toujours plus, il change sans cesse d’objet, toute satisfaction engendrant un nouveau désir. Comme un enfant, le désir est dépendant de toutes ces choses qui miroitent devant lui, et de celles qu’il imagine. Il est la marque d’un manque d’unité, d’une hétéronomie, et d’une insatisfaction chronique. Il est conscience d’être en manque mais il ignore que la nature des objets qu’il recherche ne pourra jamais le combler. Pour montrer cela, Platon reprend le mythe du tonneau percé des Danaïdes, ce récipient que l’on doit remplir éternellement. Ainsi en chaque homme existe un tyran, le désir, qui devient manifeste quand il trouve les conditions favorables à son expression. En même temps, à l’instar du « dernier homme » de Nietzche, Platon nous fait envisager la perspective terrible d’un homme dont tous les désirs seraient satisfaits, qu’il compare à une éponge pleine, gorgée d’eau, métaphore qui symbolise la mort de l’âme. Il ne s’agit donc pas de satisfaire le désir, mais de l’éduquer, de le purifier, de le rendre conscient en élevant l’esprit vers les désirs célestes, vers la contemplation de sa propre nature essentielle, sorte de réconciliation avec soi-même. Mais cela ne s’effectue pas sans agôn, sans une confrontation avec soi et le monde extérieur, comme le narre Le mythe de la caverne. En effet, contrairement à diverses sagesses qui nous invitent à une simple contemplation de l’absolu, celui qui veut échapper à l’illusion des sens se doit de se confronter à autrui, et de ce fait à lui-même, ce qui s’effectue nécessairement par une mort symbolique et violente. En cela, le beau discours, la simple conversion de l’âme aux belles idées ne suffit pas.

Nous en venons lentement à ce qui distingue les divers types de « consolation », en particulier une division importante. Pour la marquer, souvenons-nous du début du fameux texte de Boèce, La consolation de la philosophie. L’auteur, Boèce lui-même, condamné injustement à mort et en prison, est accablé par le sort qui l’attend. Pour se consoler, il compose des poèmes, où il peut exprimer sa souffrance, afin de l’alléger. Là-dessus, entre la Raison, sous forme allégorique, qui le gronde vertement : « Tu m’as cultivée depuis toujours, et maintenant, uniquement parce que tu vas mourir, tu te laisses aller, tu te consoles de manière complaisante. Et elle entreprend avec Boèce un long pèlerinage de la pensée, la véritable consolation, où il doit exercer son esprit. La poésie est douce, la raison est rude. On peut rapprocher cela de l’éthique nietzschéenne, qui refuse la douceur de la consolation chrétienne, l’amour, l’empathie et la compassion, pour défendre l’idée grecque de l’exercice, le principe de la confrontation : « pas de philosophie sans agôn », nous dit Nietzche, ou encore « philosopher à coup de marteau ».

Ainsi, la consolation philosophique ne conçoit pas le sujet comme un patient, comme une personne fragile, comme un individu en difficulté, comme un petit être faible et impuissant que l’on droit protéger, aider ou sauver, mais comme un athlète qui s’entraîne, comme un lutteur qui se prépare au combat. L’interlocuteur est a priori « fort », il doit simplement s’exercer, tandis que pour les autres « thérapeutes », il est faible et doit être pris en main jusqu’à ce qu’il soit « rétabli ». Le sujet doit se déterminer lui-même, par lui-même, plutôt que de dépendre d’une autorité extérieure. Et quand autorité il y a, par différence d’expérience ou de connaissance, il ne se trouve guère de différence de statut. Il n’y a pas le prêtre et le fidèle, ni le psychologue et son patient, en relation inégale, mais deux philosophes qui s’entretiennent, l’un des deux ayant peut-être plus d’expérience ou de compétence que l’autre, mais néanmoins de statut équivalent. Peut-être y a-t-il asymétrie, par différence de compétence, mais pas inégalité en terme de légitimité. Ainsi le prêtre n’invite pas le fidèle à devenir un prêtre, tout comme le psychologue n’invite pas son patient à devenir psychologue, tandis que le philosophe invite son interlocuteur à devenir philosophe. Premièrement, parce qu’être philosophe n’est pas un statut ou une fonction, mais une activité : philosopher. Deuxièmement, parce que philosopher, pris au sens large, à un degré minimal, semble une nécessité qui s’impose à tout un chacun, de par sa nature d’être humain, d’être pensant, et non relever d’une pratique particulière reliée à des conditions, une culture ou des circonstances. Nous souhaiterions défendre l’universalité du philosopher, de sa pratique et de sa nécessité. De surcroît, le fondement de tout acte philosophique ne peut se trouver qu’en soi-même, en sa propre raison, et non en une doctrine ou autres paradigmes donnés autorisant ou déterminant une interprétation. Troisièmement, le prêtre et le psychologue veulent tous deux « sauver » leur interlocuteur, presque malgré lui, quand le philosophe veut exercer sa pensée avec son vis-à-vis. Le philosophe mène son action avant tout pour lui-même, par nécessité ou désir, tandis que les deux autres agissent pour l’autre : eux-mêmes ont dépassé ce besoin. Quatrièmement, le philosophe s’intéresse à l’humanité de la personne, tandis que les deux autres s’intéressent avant tout et presque exclusivement à l’individu en particulier, son âme ou sa santé psychique : la personne n’est guère sa propre finalité, ce serait une vision réductrice du sujet. Certes, chacun de ces critères s’appliquera aussi plus ou moins aux deux autres fonctions, selon la conception que chacun en aura, mais affirmons que, globalement, cet ensemble caractérise plus spécifiquement la pratique du philosophe.

L’être humain connaît la douleur, ses formes, ses noms et ses symptômes sont innombrables. L’être détient la douleur comme moteur, il peut s’en plaindre et ne pas l’accepter, mais il peut aussi de manière complaisante se contempler en elle et devenir impuissant. Sans la douleur, l’homme ne serait rien, il ne serait pas ce qu’il est. Sans le manque, il ne serait pas conscient de sa propre humanité. Le simple décalage entre sa propre finitude et le dépassement de cette finitude, ainsi que la conscience de ce décalage permanent, constituent son identité. La vie est déjà un déséquilibre, ou un équilibre instable, instaurant de ce fait une dynamique, une tension, une pulsion permanente. L’existence est une amplification de ce principe de vie, transposant les principes biologiques dans une dimension morale ou spirituelle, accompagné de toute la distorsion que le passage de la matérialité à la non-matérialité peut infliger. Certes, il est difficile d’éviter un certain désir de stabilité, l’illusion tentante de l’homéostasie nous guette, sorte d’éternelle stabilité, équilibre immuable et permanent, garantie d’un bonheur sans faille. Ce serait ne pas accepter sa propre qualité d’homme, en maintenant une perspective à la fois infantile et idéale : nostalgie d’un paradis terrestre perdu ou espoir d’un paradis céleste à venir. L’enjeu se trouve dans la conscience de cette douleur, dans les moyens mis en œuvre pour la traiter, dans l’appréciation de la difficulté que ce traitement représente, dans le sens qui est accordé tant à la douleur qu’à son traitement. Là repose le problème de la consolation.

La consultation : Principes et difficultés

Naturalisme philosophique.

Depuis quelques années, un vent nouveau semble souffler sur la philosophie. Sous diverses formes, il a pour constante de prétendre extirper la philosophie de son cadre purement universitaire et scolaire, où la perspective historique reste le vecteur principal. Diversement reçue et appréciée, cette tendance incarne pour les uns une oxygénation nécessaire et vitale, pour les autres une vulgaire et banale trahison, digne d’une époque médiocre. Parmi ces quelques « nouveautés » philosophiques, émerge l’idée que la philosophie ne se cantonne pas à l’érudition et au discours, mais qu’elle est aussi une pratique. Bien entendu cette perspective n’innove pas vraiment, dans la mesure où elle représente un retour aux préoccupations originelles, à cette quête de sagesse qui articula le terme même de philosophie ; bien que cette dimension soit relativement occultée depuis plusieurs siècles par la facette « savante » de la philosophie.

Toutefois, en dépit du côté « déjà vu » de l’affaire, les profonds changements culturels, psychologiques, sociologiques et autres qui séparent notre époque par exemple de la Grèce classique, altèrent radicalement les données du problème. La philosophia perennis se voit obligée de rendre des comptes à l’histoire, son immortalité pouvant difficilement faire l’économie de la finitude des sociétés qui formulent ses problématiques et ses enjeux. Ainsi la pratique philosophique – comme les doctrines philosophiques – se doit d’élaborer les articulations correspondant à son lieu et à son époque, en fonction des circonstances qui génèrent cette matrice momentanée, même si au bout du compte il ne semble guère possible d’éviter de sortir ou dépasser le nombre restreint de grandes problématiques qui, depuis l’aube des temps, constituent la matrice de toute réflexion de type philosophique, quelle que soit la forme extérieure qu’en prennent les articulations.

Le naturalisme philosophique que nous évoquons ici est au centre du débat, en ce qu’il critique la spécificité de la philosophie sur le plan historique et géographique. Il présuppose que l’émergence de la philosophie n’est pas un événement particulier, mais que sa substance vive se niche au cœur de l’homme et tapisse son âme, même si à l’instar de toute science ou connaissance, certains moments et certains lieux paraissent plus déterminants, plus explicites, plus favorables, plus cruciaux que d’autres. Comme en tant qu’êtres humains nous partageons un monde commun, une nature commune, en dépit de l’infinité des représentations qui fait subir à cette unité un sérieux tir de barrage, en dépit du relativisme culturel et individuel ambiant, postmodernisme oblige, nous devrions pouvoir retrouver, au moins de manière embryonnaire, un certain nombre d’archétypes intellectuels constituant l’armature de l’histoire de la pensée. Après tout, la force d’une idée reposant sur son opérativité et son universalité, toute idée maîtresse devrait se retrouver en chacun de nous. N’est-ce pas là, exprimée en d’autres termes et perçue sous un autre angle, l’idée même de la réminiscence platonicienne ? La pratique philosophique devient alors cette activité permettant d’éveiller chacun au monde des idées qui l’habite, tout comme la pratique artistique éveille chacun au monde des formes qui l’habite, chacun selon ses possibilités, sans tous être pour autant des Kant ou des Rembrandt.

La double exigence

Deux préjugés particuliers et courants sont à écarter afin de mieux appréhender la démarche qui nous occupe ici. Le premier préjugé consiste à croire que la philosophie, et donc la discussion philosophique, est réservée à une élite savante ; il en irait de même pour la consultation philosophique. Le deuxième préjugé, corollaire du premier – son complément naturel – consiste à penser que puisque la philosophie est en effet réservée à une élite savante, la consultation philosophique ne peut être philosophique puisqu’elle est ouverte à tous. Si discussion il y a avec le commun des mortels, elle ne saurait être philosophique, car il ne s’y trouvera aucune des conditions ou exigences du philosopher. Bien que bizarrement, la plupart de ceux qui maintiennent un tel préjugé sachent difficilement établir clairement en quoi se détermine un philosopher. Néanmoins, ces deux préjugés expriment une seule fracture. Il nous reste donc à tenter de démontrer simultanément que la pratique philosophique est ouverte à tous et qu’elle implique une certaine exigence la distinguant de la simple discussion. De surcroît il nous faudra quelque peu différencier notre activité de la pratique psychologique ou psychanalytique avec laquelle on ne saura manquer de l’amalgamer.  

Les premiers pas

« Pourquoi êtes-vous là ? ». Cette question inaugurale s’impose comme la première, la plus naturelle, celle que l’on se doit de poser en permanence à quiconque sinon à soi-même, quel que soit le lieu, quel que soit le sens d’une telle question. Il est d’ailleurs regrettable que tout enseignant chargé d’un cours d’introduction à la philosophie ne démarre son année scolaire avec ce genre de questions naïves. Au travers de ce simple exercice, l’élève, habitué depuis des années à la routine scolaire, saisirait d’emblée l’enjeu de cette matière étrange qui interroge jusqu’aux évidences les plus criantes ; la difficulté de répondre réellement à une telle interrogation ainsi que le large éventail des réponses possibles feraient éclater promptement l’apparente banalité de la question. Bien entendu, il s’agit pour cela de ne pas se contenter d’une de ces ébauches de réponse qu’on laisse tomber du bout des lèvres afin d’éviter de penser.

Lors des consultations, bon nombre de premières réponses sont du genre : « Parce que je ne connais pas tellement la philosophie », « Parce que la philosophie m’intéresse et que je voudrais en savoir plus », ou encore « Parce que j’aimerais savoir ce que dit le philosophe – ou la philosophie – à propos de… ». Parfois se pose une question plus directe : « Parce que je me pose le problème de… », « Parce que je me demande si… », etc. Le questionnement doit se poursuivre sans tarder, afin de révéler les présupposés non avoués de ces tentatives de réponses, pour ne pas dire de certaines non-réponses. Ce processus ne manquera pas de faire apparaître certaines idées du sujet, cet individu engagé dans le processus de questionnement philosophique, à propos de la philosophie ou de tout autre thème abordé, l’impliquant dans une prise de position nécessaire à cette pratique, c’est-à-dire dans une détermination conceptuelle. Non pas qu’il faille chercher à connaître une sorte de « fond » traumatique de sa pensée, contrairement à la psychanalyse, mais parce qu’il s’agit de se risquer sur une hypothèse afin de la travailler, sans y attribuer une quelconque valeur intangible ou fondamentale.

Il s’agit à la fois de s’engager et de se distancier. Cette distanciation est importante, pour deux raisons touchant de prêt aux bases de notre travail. La première est que la vérité n’avance pas nécessairement sous le couvert de la sincérité ou d’une conviction subjective, elle peut même lui être radicalement opposée ; opposition se calquant sur le principe selon lequel le désir ou la crainte, ces moteurs de l’existence, contrarient souvent la raison. De ce point de vue, peu importe que le sujet adhère ou non à l’idée qu’il avance. « Je ne suis pas sûr de ce que je dis », « Je me trompe peut-être, mais… » entend-on souvent. Mais de quoi voudrait-on être sûr ? Cette incertitude n’est-elle pas justement ce qui nous permettra de mettre à l’épreuve notre idée, alors que toute certitude inhiberait un tel processus ? La deuxième raison, proche de la première, est que doit s’installer une distanciation, nécessaire à un travail réfléchi et posé, condition indispensable à la conceptualisation que nous voulons induire. Deux conditions qui ne doivent nullement empêcher le sujet de se risquer sur des idées précises, il le fera au contraire plus librement. Le scientifique discutera plus facilement des idées sur lesquelles il n’engage pas inextricablement son ego, sans pour autant interdire qu’une idée lui plaise ou lui convienne plus que d’autres.

« Pourquoi êtes-vous là ? », c’est aussi demander « Quel est le problème qui vous meut ? », « Quelle est la question qui vous taraude ? », c’est-à-dire énoncer ce qui nécessairement motive la rencontre, quand bien même cette motivation n’est pas claire ou peu consciente en un premier temps. Il s’agit donc d’effectuer un travail d’identification. Une fois l’hypothèse exprimée et quelque peu développée, directement ou grâce à des questions, l’interrogateur proposera une reformulation de ce qu’il a entendu. Périodiquement, le sujet exprimera un certain refus initial – ou accueil mitigé – de la reformulation proposée : « Ce n’est pas ce que j’ai dit », ou bien « Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire ». Il lui sera dès lors proposé d’analyser ce qui ne lui plaît pas dans la reformulation ou de rectifier son propre discours. Toutefois, il devra auparavant préciser si la reformulation a trahi le discours en changeant la nature de son contenu – ce qui doit être déclaré possible, l’interrogateur n’étant pas parfait – ou si ce qu’il entend lui déplait, ce qui souvent signifie que cette parole l’a trahi en révélant au grand jour ce qu’il n’osait pas voir et admettre dans ses propres pensées. On aperçoit ici l’enjeu énorme que pose sur le plan philosophique le dialogue avec l’autre : dans la mesure où l’on accepte le difficile exercice de « peser » les mots, l’auditeur devient un miroir impitoyable qui nous renvoie durement à nous-même. Le surgissement de l’écho est toujours un risque dont nous ignorons trop la portée. L’objectification de notre for intérieur, dont se fait garant la parole, est une mise à l’épreuve pénible de notre être.

Lorsque ce qui a été exprimé initialement ne paraît pas reformulable, par confusion ou manque de clarté, le philosophe pourra sans hésitation demander au sujet de répéter ce qu’il a déjà dit ou tenter de l’exprimer autrement. Si l’explication est trop longue ou devient prétexte à une parole de défoulement, de type associatif et incontrôlé, le questionneur n’hésitera pas à interrompre : « Je ne comprends pas ce que vous dites », « Je ne saisis pas le sens de vos paroles », ou bien il demandera « Pensez-vous que ce que vous dites est clair ?». Il pourra alors proposer l’exercice suivant : « Dites-moi en une seule phrase ce qui vous semble essentiel dans votre propos. », « Si vous n’aviez qu’une seule phrase à me dire à ce sujet, que serait-elle ? ». Le sujet ne manquera pas d’exprimer sa difficulté avec l’exercice, d’autant plus qu’il vient de manifester son handicap à formuler une parole claire et concise. Mais c’est en la constatation de cette difficulté que commence justement la prise de conscience liée au philosopher.

Anagogie et discrimination

Une fois quelque peu clarifiée l’hypothèse de départ, sur la nature du problème qui amène le sujet à l’entretien, ou sur un autre thème qui le préoccupe, il s’agit maintenant de lancer le processus de remontée anagogique décrit dans les œuvres de Platon. Les éléments essentiels en sont ce que nous appellerons d’une part « l’origine » et d’autre part la « discrimination ». Platon nomme aussi cela « purification » de la pensée. Nous commencerons par demander au sujet de rendre compte de son hypothèse en lui prescrivant de justifier son choix. Soit au moyen de l’origine : « Pourquoi telle formulation? », « Quel est l’intérêt d’une telle idée? ». Soit au moyen de la discrimination par le concept : « Quel est le terme le plus important parmi tous ceux utilisés? », ou bien : « Quel est le mot clef de votre phrase ? ». Cette partie de l’entretien s’effectue en combinant tour à tour l’un et l’autre de ces deux moyens.

Le sujet tentera souvent d’échapper à cette étape de la discussion en se réfugiant dans le relativisme de circonstance ou la multiplicité indifférenciée. « Ça dépend… Il y a beaucoup de raisons… Tous les mots ou les idées sont importants… ». Le fait de choisir, d’obliger à « vectoriser » la pensée, permet tout d’abord d’identifier les ancrages, les « refrains », les ancrages conceptuels, les constantes, les présupposés, pour ensuite les mettre à l’épreuve. Car après plusieurs étapes de remontée à l’unité, identification de l’origine par la discrimination, une sorte de trame apparaît, rendant visible les fondements et articulations centrales d’une pensée. En même temps, au travers de la hiérarchisation assumée par le sujet, une dramatisation des termes et des concepts s’effectue, qui sort les mots de leur totalité indifférenciée, de l’effet « masse » qui gomme les singularités. En séparant les idées les unes des autres, le sujet devient conscient des opérateurs conceptuels par lesquels il discrimine. Mais il s’agit ici de résister à tous les alibis classiques de la confusion, comme la « complexité », la « nuance », et autres justifications du discours infini et indéterminé.

Bien entendu, le philosophe a ici un rôle essentiel, qui consiste à forcer au choix, ainsi qu’à souligner ce qui vient d’être dit, afin que ces choix et leurs implications ne passent pas inaperçus. Il pourra même insister en demandant au sujet s’il assume pleinement les choix qu’il vient d’exprimer, s’il se reconnaît dans ces déterminations. Il devra toutefois éviter en un premier temps de commenter ces choix, quitte à poser certaines questions complémentaires s’il entrevoit des problèmes ou des inconséquences dans ce qui vient d’être articulé. Le tout étant d’amener le sujet à évaluer librement, par lui-même, les implications de ses propres prises de position, à entrevoir ce que recèle sa pensée et de ce fait travailler la pensée en soi. Ce processus l’extirpe lentement de l’illusion qu’entretiennent les sentiments d’évidence et de fausse neutralité, propédeutique nécessaire à l’élaboration d’une perspective critique, celle de l’opinion en général et celle de la sienne propre.

Penser l’impensable

Une fois identifié un ancrage particulier, problématique ou concept donné, le moment est venu d’en prendre le contre-pied. Il s’agit de l’exercice que nous nommerons « penser l’impensable ». Quel que soit l’ancrage ou la thématique particulière que le sujet aura identifié comme central à sa réflexion, nous lui demanderons de formuler et développer l’hypothèse contraire : « Si vous aviez une critique à formuler à l’encontre de votre hypothèse, que serait-elle ? », « Quelle est l’objection la plus consistante que vous connaissez ou que vous pouvez imaginer à l’égard de la thèse qui vous tient à cœur ? », « Quelles sont les limites de votre idée ? », « Quelle critique pourrait-on opposer à une telle idée ? ». Que l’amour, la liberté, le bonheur, le corps, la mort ou autre concept constitue le fondement ou la référence privilégiée du sujet, dans la plupart des cas il se sentira incapable en un premier temps d’effectuer un tel revirement intellectuel. Penser une telle « impossibilité » lui fera l’effet de plonger dans l’abîme. Parfois ce sera le cri du cœur : « Mais je ne veux pas ! » ou « Ce n’est pas possible ! ». Car il aura l’impression ou la conviction d’avoir énoncé une sorte d’invariant, d’incontournable, qui s’exprimera parfois sous la forme d’un « Mais tout le monde pense comme cela ».

Ce moment de tension, certes provoqué, sert avant tout à effectuer une prise de conscience quant au conditionnement psychologique et conceptuel du sujet. En l’invitant à penser l’impensable, on l’invite à analyser, à comparer et surtout à délibérer, plutôt que de prendre pour acquise et irréfutable telle ou telle hypothèse de fonctionnement intellectuel et existentiel. Il réalise alors les rigidités qui formatent sa pensée sans qu’il s’en aperçoive. « Mais alors on ne peut plus croire à rien ! », lâchera-t-il. Si, mais au moins pendant le temps d’un exercice, durant une toute petite heure, on se demandera si l’hypothèse inverse, si la « croyance » inverse ne tient pas tout aussi bien la route. Or bizarrement, à la grande surprise du sujet, une fois qu’il se sera risqué à cette hypothèse inverse, il s’apercevra qu’elle a beaucoup plus de sens qu’il ne le croyait a priori et qu’en en tous cas, elle éclaire de manière intéressante son hypothèse de départ, dont il réussit à mieux cerner la nature et les limites. Cette expérience fait voir et toucher du doigt la dimension libératrice de la pensée, dans la mesure où elle permet de remettre en question les idées sur lesquelles on se crispe inconsciemment, de se distancier de soi-même, d’analyser ses schémas de pensée, quant à la forme et au fond, et de conceptualiser ses propres enjeux existentiels.

Passer au « premier étage »

En guise de conclusion, il sera demandé au sujet de récapituler les passages importants de la discussion, afin de revoir et résumer les moments forts ou significatifs. Ceci s’accomplira sous la forme d’un retour sur l’ensemble de l’exercice. « Que s’est-il passé durant la discussion ? » Cette ultime partie de l’entretien se nomme aussi « passer au premier étage » : analyse conceptuelle et raisonnée en opposition au vécu du « rez-de-chaussée ». De cette perspective surélevée, le défi consiste à se voir agir, à analyser le déroulement de l’exercice, à évaluer les enjeux, à sortir du brouhaha de l’action et du fil de la narration, pour capturer les éléments essentiels de la consultation, les points d’inflexion du dialogue, et donc les ancrages ou obstacles existentiels. Le sujet s’engage dans un métadiscours à propos du tâtonnement de sa pensée. Ce moment est crucial, car il est le lieu de la prise de conscience de ce fonctionnement double, double perspective du dedans et du dehors accessible à l’esprit qui s’en donne la peine, intrinsèquement lié à la pratique philosophique. Il permet l’émergence de la perspective à l’infini qui fait accéder le sujet à une vision dialectique de son propre être, à l’autonomie de sa pensée, à la joie d’une raison libératrice.

Est-ce bien philosophique?

Que cherchons-nous à accomplir au travers de ces exercices ? En quoi ces moments sont-ils philosophiques ? Comment la consultation philosophique se distingue-t-elle de la consultation psychanalytique ? Comme il l’a déjà été évoqué, trois critères particuliers spécifient la pratique en question, méthodologie très inspirée du schéma hégélien : identification, critique et conceptualisation. Mentionnons un autre critère important: la distanciation, que toutefois nous ne retiendrons pas comme quatrième élément car elle est simplement l’attitude implicitement contenue dans les trois critères cognitifs mentionnés. D’une certaine manière, cette triple exigence capture assez bien ce qu’exige la rédaction d’une dissertation. Dans cette dernière, à partir d’un sujet imposé, l’élève doit exprimer quelques idées, les mettre à l’épreuve et formuler une ou quelques problématiques générales, avec ou sans l’aide des auteurs consacrés. La seule différence importante porte sur le choix du thème à traiter : ici le sujet choisit son propre objet d’étude – en fait il est lui-même le sujet et l’objet de l’étude -, ce qui accroît la portée existentielle de la réflexion, rendant d’ailleurs peut-être plus délicat le traitement philosophique de ce sujet.

L’objection sur la dimension « psychologisante » de l’exercice, voire sa banalité, présente une difficulté qui n’est pas à écarter trop rapidement. D’une part parce que la tendance est grande chez le sujet, face à un interlocuteur unique qui se consacre à son écoute, de s’épancher sans retenue aucune sur son ressenti, surtout s’il a déjà pris part à des entretiens de type psychologique. Il se sentira d’ailleurs frustré de se voir interrompu, de devoir porter des jugements critiques sur ses propres idées, de devoir discriminer entre ses diverses propositions, d’être privé de « complexité », etc. Autant d’obligations qui font pourtant partie du « jeu », de ses exigences et de ses mises à l’épreuve. D’autre part, parce que pour des raisons diverses, la philosophie tend à ignorer la subjectivité individuelle, pour se consacrer surtout à l’universel abstrait, aux notions désincarnées. Une sorte de pudeur extrême, voire de puritanisme, incite le professionnel de la philosophie à craindre l’opinion au point de vouloir l’ignorer, plutôt que de voir en cette opinion l’inévitable point de départ de tout philosopher ; que cette opinion soit celle du commun des mortels ou celle du spécialiste, ce dernier se trouvant non moins victime de cette « maladive » et funeste opinion, quand bien même il s’agit d’une docte opinion.

Nous répondrons à de telles objections en expliquant la nature philosophique de la démarche. Premièrement que notre exercice consiste à identifier chez le sujet, au travers de ses opinions, les présupposés non avoués à partir desquels il fonctionne. Ce qui permet de définir et creuser le ou les points de départ. Deuxièmement à prendre le contre-pied de ces présupposés, de manière construite, afin de transformer d’indiscutables postulats en simples hypothèses. Troisièmement d’articuler les problématiques ainsi générées au travers de concepts identifiés et formulés. En cette dernière étape, ou auparavant si l’utilité s’en est déjà fait sentir, l’interrogateur pourra utiliser des problématiques « classiques », attribuables à un auteur, afin de valoriser ou mieux identifier tel ou tel enjeu apparaissant au cours de l’entretien.

Certes il est douteux qu’un individu unique refasse à lui tout seul l’histoire de la philosophie, pas plus d’ailleurs que celle des mathématiques ou du langage. Mais nous pourrons retrouver un certain nombre d’enjeux identifiables. De surcroît pourquoi faudrait-il faire fi du passé ? Nous serons toujours des nains juchés sur des épaules de géants. Mais faudrait-il pour autant ne pas se risquer à la gymnastique, en se contentant de regarder et d’admirer les athlètes sous prétexte que nous sommes courts sur pattes, voire handicapés ? Faudrait-il se contenter d’aller au Louvre et ne pas mettre la main à la glaise, sous prétexte que nos fonctions mentales n’ont pas l’agilité de ceux des êtres inspirés ? Serait-ce manquer de respect aux « grands » que de vouloir les imiter ? Ne serait-ce pas les honorer, au moins tout autant qu’en les admirant et en les citant ? En fin de compte, ne nous ont-ils pas pour la plupart enjoint à penser par nous-même ?

Difficultés

Notre méthodologie s’inspire principalement de la maïeutique socratique, où le philosophe questionne son interlocuteur, l’invite à identifier les enjeux de son discours, à le conceptualiser en distinguant des termes clés afin de les mettre en œuvre, à le problématiser à travers une perspective critique, à en universaliser les implications. Mais aussi de la dialectique hégélienne. Précisons à titre comparatif que cette pratique a pour spécificité d’inviter le sujet à s’éloigner d’un simple ressenti pour lui permettre une analyse rationnelle de sa parole et de lui-même, condition sine qua non pour délibérer sur les enjeux cognitifs et existentiels qu’il s’agit tout d’abord d’expliciter. L’arrachement à soi que présuppose une telle activité, peu naturelle, raison pour laquelle elle nécessite l’assistance d’un spécialiste, pose un certain nombre de difficultés que nous tenterons ici d’analyser.    

Les frustrations

Au-delà de l’intérêt général pour l’exercice de la pensée qui incite une personne à venir consulter un philosophe, prédomine régulièrement un sentiment négatif chez le sujet, au moins de manière momentanée, qui le plus fréquemment est exprimé, lors des consultations philosophiques comme au cours des ateliers de réflexion en groupe, comme l’expression d’une frustration. Premièrement, la frustration de l’interruption : l’entretien philosophique n’étant pas le lieu du défoulement ou de la convivialité, une parole incomprise et longue, non pertinente ou trop décalée, ou encore celle qui ignore l’interlocuteur, se doit d’être interrompue. Si elle ne nourrit pas directement le dialogue et ignore les questions, elle ne sert pas à l’entretien et n’a pas lieu d’être dans le contexte d’un tel exercice. Deuxièmement, la frustration liée à l’âpreté : il s’agit davantage d’analyser la parole que de la prononcer, et tout ce que nous aurons dit pourra être utilisé « contre nous ». Troisièmement, la frustration de la lenteur : plus question de provoquer accumulations et bousculades de mots, il ne faut craindre ni les silences, ni s’arrêter sur une parole donnée, afin d’appréhender pleinement la substance du discours, au double sens du terme appréhender : capturer et redouter. Quatrièmement, la frustration de la trahison, là aussi au sens double de ce terme : trahison de notre propre parole qui révèle ce que nous ne désirions pas dire ou savoir et trahison de notre parole qui ne dit pas ce que nous voulions dire. Cinquièmement, la frustration de l’être : ne pas être ce que nous voulons être, ne pas être ce que nous croyons être, se voir dépossédé des vérités illusoires que nous entretenons, consciemment ou non, parfois depuis très longtemps, phantasmes sur nous-même, notre existence et notre intellect.

Cette frustration multiple, parfois pénible, n’est pas toujours clairement exprimée par le sujet. S’il est quelque peu émotif, susceptible ou peu enclin à l’analyse, il ne supportera pas d’être le moindrement cadré : il n’hésitera pas à dénoncer la censure ou l’oppression. « Vous m’empêchez de parler », « Je n’ai pas terminé… », protestera-t-il, alors que de longs silences inutilisés, inoccupés par le discours, ponctuent périodiquement le dialogue, symptomatiques de cette même parole qui a du mal à se trouver. Ou encore : « Vous voulez me faire dire ce que vous voulez », alors qu’à chaque question le sujet peut répondre ce qui lui convient, au seul risque d’engendrer de nouvelles questions. Questions embarrassantes, en particulier si sa réponse n’est pas cohérente avec la question. Certes, un certain nombre de questions sont fermées, déterminées, afin d’obliger l’interlocuteur à s’engager, à clarifier, exigence qui sera perçue comme une tentative de manipulation par un esprit inquiet.

Initialement, la frustration s’exprime souvent comme une pure émotion, comme un reproche, comme un ressentiment, toutefois, en se verbalisant, elle permet de devenir un objet pour elle-même ; elle permet au sujet qui l’exprime de prendre conscience de lui-même comme un personnage extérieur. À partir de ce constat, il devient capable de réfléchir, d’analyser son être au travers de la mise à l’épreuve, de mieux comprendre son fonctionnement intellectuel, et il peut alors intervenir sur lui-même, tant sur son être que sur sa pensée. Certes le passage par certains moments à tonalité psychologique est difficilement évitable, sans toutefois s’appesantir, car il s’agit de passer rapidement à l’étape cognitive subséquente, au moyen de la perspective critique, en tentant de définir une problématique et des enjeux.

Notre hypothèse de travail consiste précisément à identifier certains éléments de la subjectivité, bribes que l’on pourrait nommer opinions, opinions intellectuelles et opinions émotionnelles, afin d’en prendre le contrepied et de faire l’expérience d’une pensée « autre ». Sans cela, comment apprendre à sortir volontairement et consciemment du conditionnement et de la prédétermination ? Comment émerger du pathologique et du pur ressenti ? D’ailleurs il peut arriver que le sujet n’ait pas en lui la capacité d’accomplir ce travail ou même la possibilité de l’envisager, par manque de distanciation, par manque d’autonomie, par insécurité ou à cause d’une forte angoisse quelconque, auquel cas nous ne pourrons peut-être pas travailler avec lui. Tout comme la pratique d’un sport exige des dispositions physiques minimales, la pratique philosophique, avec ses difficultés et ses exigences, nécessite des dispositions psychologiques minimales, en deçà desquelles nous ne pourrons pas travailler.

L’exercice doit se pratiquer dans un minimum de sérénité, avec les diverses pré-conditions nécessaires à cette sérénité. Une trop grande fragilité ou susceptibilité empêcherait le processus de s’effectuer. De la manière dont notre travail se définit, la causalité d’un manque en ce domaine n’est pas de notre ressort, mais celui d’un psychologue ou d’un psychiatre. En se cantonnant à notre fonction, nous ne saurions aller aux racines du problème, nous ne pourrions que constater et en tirer des conséquences. Si le sujet ne nous paraît pas à même de pratiquer l’exercice bien qu’il ressente pourtant le besoin de réfléchir sur lui-même, nous l’inciterons à se diriger plutôt vers des consultations de type psychologique, ou à la rigueur d’autres types de pratiques philosophiques, plus « coulantes ». Pour conclure, en ce qui nous concerne, tant qu’il demeure limité, le passage psychologique n’a aucune raison d’être évité, la subjectivité ne devant pas jouer le rôle d’un épouvantail à moineaux, même si une certaine démarche philosophique, plutôt académique, envisage cette réalité individuelle comme une obstruction au philosopher. Le philosophe formel et frileux craint qu’en se frottant à elle, la distanciation nécessaire à l’activité philosophique ne soit ainsi perdue, alors que nous prenons l’option de la faire émerger. Car cette subjectivité parle tout autant, l’être s’y révèle, quand bien même de manière moins consciente et raisonnable.

La parole comme prétexte

Un des aspects de notre pratique qui pose problème au sujet, est le rapport à la parole que nous tentons d’installer. En effet, d’une part nous lui demandons de sacraliser la parole, puisque nous nous permettons de peser attentivement, ensemble, le moindre terme utilisé, puisque nous nous autorisons à creuser de l’intérieur, ensemble, les expressions utilisées et les arguments avancés, au point de les rendre parfois méconnaissables pour leur auteur, ce qui l’amènera de temps à autre à crier au scandale en voyant sa parole ainsi manipulée. Et d’autre part nous lui demandons de désacraliser la parole, puisque l’ensemble de cet exercice n’est composé que de mots, peu importe la sincérité ou la vérité de ce qu’il avance : il s’agit simplement de jouer avec les idées, sans pour autant adhérer nécessairement à ce qui est dit. Seule nous intéressent la cohérence, les échos que se renvoient les paroles entre elles, la silhouette mentale qui se dégage lentement et imperceptiblement. Nous demandons simultanément au sujet de jouer à un simple jeu, ce qui implique une distanciation par rapport à ce qui est conçu comme le réel, et en même temps nous lui demandons de jouer aux mots avec le plus grand sérieux, avec la plus grande application, avec plus d’effort qu’il ne met généralement à construire son discours et à l’analyser.

La vérité avance ici masquée. Elle n’est plus vérité d’intention, elle n’est plus sincérité et conviction, elle est exigence de pensée. Cette exigence qui oblige le sujet à faire des choix, à assumer les contradictions mises à jour en travaillant le fouillis de la parole, à observer ce qui se passe, quitte à effectuer de radicaux renversements de fronts, quitte à se déplacer brutalement, quitte à refuser de voir et de trancher, quitte à se taire devant les multiples fêlures qui laissent envisager les plus graves abîmes, les fractures du soi, la béance de l’être. Nulle autre qualité n’est ici nécessaire chez l’interrogateur et peu à peu chez le sujet, sinon celle d’un policier, d’un détective qui traque les moindres défaillances de la parole et du comportement, qui demande de rendre compte de chaque acte, de chaque lieu et de chaque instant.

Certes nous pouvons nous tromper dans l’infléchissement donné à la discussion, ce qui reste la prérogative de l’interrogateur, le pouvoir indéniable qu’il détient et doit assumer, incluant son absence incontestable de neutralité totale en dépit des efforts qu’il déploie en ce sens. Certes le sujet peut aussi « se fourvoyer » dans l’analyse et les idées qu’il avance, influencées par les questions qu’il subit, mu aveuglément par les convictions qu’il souhaite défendre, guidé par des partis pris pour lesquels il a déjà opté et sur lesquels il serait peut-être bien incapable de délibérer : « surinterprétations », « mésinterprétations » ou « sous-interprétations » font florès. Peu importe ces erreurs, apparentes erreurs ou prétendues erreurs. Ce qui compte pour le sujet est de rester en alerte, d’observer, d’analyser et de prendre conscience ; son mode de réaction, son traitement du problème, sa manière de réagir, ses idées qui émergent, son rapport à lui-même et à l’exercice, tout doit devenir ici prétexte à l’analyse et à la conceptualisation. Autrement dit, se tromper n’a plus ici tellement de sens. Il s’agit surtout de jouer le jeu, de pratiquer la gymnastique, de mettre en œuvre la pensée. Seuls comptent voir et ne pas voir, la conscience et l’inconscience. Il n’y a plus de bonnes et de mauvaises réponses, mais il y a « voir les réponses », et s’il y a tromperie, c’est uniquement dans le manque de fidélité de la parole à elle-même, non plus dans le rapport à quelque vérité distante et préinscrite sur fond de ciel étoilé ou dans quelque bas-fond subconscient. Néanmoins, cette fidélité est une vérité sans doute plus terrible que l’autre, plus implacable : il n’est plus de désobéissance possible, avec toute la légitimité de cette désobéissance. Il ne peut y avoir qu’aveuglement.

Douleur et péridurale

Le sujet devient rapidement conscient des enjeux de l’affaire. Une sorte de panique peut rapidement s’installer. Pour cette raison, il est important d’installer divers types de « péridurale » pour l’accouchement en cours. Premièrement, le plus important, le plus difficile et le plus délicat reste l’indispensable doigté de l’interrogateur, qui doit être apte à déterminer quand il est approprié d’appuyer sur une interrogation et quand il est temps de passer, de « glisser », quand il est temps de dire ou de proposer plutôt que d’interroger, quand il est temps d’alterner entre l’âpre et le généreux. Un jugement pas toujours facile à émettre, car nous nous laissons si facilement emporter par le feu de l’action, par nos envies propres, celles d’aller jusqu’au bout, celles d’arriver en un lieu déterminé, celles liées à la fatigue, celles liées au désespoir, et bien d’autres inclinations personnelles.

Deuxièmement, l’humour, le rire, liés à la dimension ludique de l’exercice. Ils induisent une sorte de « lâcher prise » qui permet à l’individu de se libérer de lui-même, d’échapper à son drame existentiel et d’observer sans douleur le dérisoire de certaines positions auxquelles il s’accroche parfois avec une touche de ridicule, quand ce n’est pas dans la plus flagrante contradiction avec lui-même. Le rire libère des tensions qui sans cela pourraient inhiber complètement le sujet dans cette pratique très corrosive.

Troisièmement, le dédoublement, qui permet au sujet de sortir de lui-même, de se considérer comme une tierce personne. Lorsque l’analyse de son propre discours traverse un moment périlleux, lorsque le jugement bute sur des enjeux trop lourds à porter, il est utile et intéressant de transposer le cas étudié sur une tierce personne, en invitant le sujet à visualiser un film, à imaginer une fiction, à entendre son histoire sous la forme d’une fable. « Supposons que vous lisiez une histoire où l’on raconte que… », « Supposez que vous rencontrez quelqu’un, et que tout ce que vous savez à son sujet est que… ». Ce simple effet de narration permet au sujet d’oublier ou de relativiser ses intentions, ses désirs, ses volontés, ses illusions et désillusions, pour ne plus traiter que la parole, telle qu’elle surgit au cours de la discussion, la laissant effectuer ses propres révélations sans la gommer en permanence par de pesants soupçons ou de patentes accusations d’insuffisance et de trahison.

Quatrièmement, la conceptualisation, l’abstraction. En universalisant ce qui tend à être perçu exclusivement comme un dilemme ou un enjeu purement personnel, en le problématisant, en le dialectisant, la douleur s’atténue au fur et à mesure que l’activité intellectuelle se met en branle. L’activité philosophique elle-même est une sophrologie, une « consolation », telle que l’envisageaient les Anciens comme Boèce, Sénèque, Epicure, Montaigne, ou plus récemment Sartre, Foucault et Wittgenstein, un baume qui nous permet de mieux envisager la souffrance intrinsèquement liée à l’existence humaine, la nôtre en particulier.

Établir des liens

Quelques exercices supplémentaires s’avèrent très utiles au processus de réflexion. Par exemple l’exercice du lien. Il permet de sortir le discours de son côté « flux de conscience » qui fonctionne purement par libres associations en abandonnant à l’obscurité de l’inconscient les articulations et jointures de la pensée. Le lien est un concept d’autant plus fondamental qu’il touche profondément à l’être, puisqu’il en relie les différentes facettes, les différents registres. « Lien substantiel », nous dit Leibniz. « Quel est le lien entre ce que vous dites ici et ce que vous dites là ? ». Mises à part les contradictions qui seront mises en évidence par cette interrogation, le seront aussi les ruptures et les sauts qui signalent des nœuds, des points aveugles, dont l’articulation consciente permet au travers du discours de travailler de près l’esprit du sujet. Cet exercice est une des formes de la démarche « anagogique », permettant de remonter à l’unité, de cerner l’ancrage, de mettre à jour le point d’émergence de la pensée du sujet, quitte à critiquer par la suite cette unité, quitte à modifier cet ancrage. Il permet d’établir une sorte de carte conceptuelle définissant un schéma de pensée.

Vrai discours

Autre exercice : celui du « vrai discours ». Il se pratique lorsqu’une contradiction a été décelée, dans la mesure où le sujet accepte le qualificatif de contradictoire comme attribut de sa pensée, ce qui n’est pas toujours le cas : certains sujets refusent de l’envisager et nient par principe la simple possibilité d’une contradiction dans leur parole. En demandant lequel est le vrai discours – même si aux instants généralement décalés où ils sont prononcés ils le sont avec autant de sincérité l’un que l’autre -, on invite le sujet à justifier deux positions différentes qui sont les siennes, à évaluer leur valeur respective, à comparer leurs mérites relatifs, à délibérer afin de finalement trancher en faveur de la primauté d’une des deux perspectives, décision qui l’amènera à prendre conscience de son propre fonctionnement, de la fracture qui l’anime. Il n’est pas absolument indispensable de trancher, mais il est conseillé d’encourager le sujet à s’y risquer, car il est bien rare sinon presque impossible de rencontrer une réelle absence de préférence entre deux visions distinctes, avec les conséquences épistémologiques qui en dérivent. Les notions de « complémentarité » ou de « simple différence » auxquelles fait fréquemment appel le langage courant, bien qu’elles détiennent leur part de vérité, servent souvent à gommer les enjeux réels, quelque peu conflictuels et tragiques, de toute pensée singulière. Le sujet pourra aussi tenter d’expliquer le pourquoi du discours qui n’est pas le « vrai ». Souvent il correspondra aux attentes, morales ou intellectuelles, qu’il croit percevoir dans la société, ou encore à un désir propre qu’il considère illégitime ; discours en ce sens très révélateur d’une perception du monde et d’un rapport à l’autorité ou à la raison.

Le singulier

Autre exercice, celui du « singulier». Lorsque l’on demande au sujet de donner des raisons, des explications ou des exemples à propos de tel ou tel de ses propos, on lui demandera d’assumer l’ordre dans lequel il les a énumérés. D’examiner surtout le premier élément de la liste, que l’on mettra en rapport avec les éléments subséquents. En utilisant l’idée que l’élément premier est le plus évident, le plus clair, le plus sûr et donc le plus important à son esprit, on lui demandera d’assumer ce choix de la première idée, généralement inconscient. Souvent le sujet se rebellera à cet exercice, refusant d’assumer le choix en question, reniant ce rejeton enfanté malgré lui. En acceptant d’assumer cet exercice, il devra rendre compte – qu’il y adhère de manière explicite, implicite ou pas du tout – des présupposés contenus par tel ou tel choix. Au pire, comme pour la plupart des exercices de la consultation, cela l’habituera à décoder toute proposition avancée pour en saisir le contenu épistémologique et entrevoir les concepts véhiculés, quand bien même il se désolidariserait de l’idée.

On peut aussi demander au sujet de dresser en un premier temps une liste indéterminée d’idées, d’exemples ou d’interprétations, sorte de brainstorming, puis de choisir ensuite une seule de ces entités, de s’engager sur une seule hypothèse, préférable, plus significative ou plus appropriée. Cela exige de lui de différencier, de classer, de hiérarchiser, etc. Car on observe comment dans la pensée les « listes » ou multiplicités permettent de couvrir tous les angles afin de se protéger, mêlant étrangement divers registres ou catégories, une confusion au travers de laquelle le sujet s’autorise à ne pas penser, à ne pas se connaître lui-même. De là l’importance de lui demander d’établir une axiologie.

Universel et singulier

Globalement, que demandons-nous au sujet qui désire s’interroger, à celui qui souhaite philosopher à partir et à propos de son existence et se pensée ? Il doit apprendre à lire, à se lire, c’est-à-dire apprendre à transposer ses pensées et apprendre à se transposer lui-même à travers lui-même ; dédoublement et aliénation qui nécessitent la perte de soi par un passage à l’infini, par un saut dans le pur possible. Frotter la singularité de son discours personnel à l’universalité de sa propre raison. La difficulté de cet exercice est qu’il s’agira toujours de gommer quelque chose, d’oublier, d’aveugler momentanément le corps ou l’esprit, la raison ou la volonté, le désir ou la morale, l’orgueil ou l’inertie. Pour ce faire, il faut que se taise le discours annexe, le discours de circonstance, le discours de remplissage ou d’apparence : soit la parole assume sa charge, ses implications ou son contenu, soit elle doit apprendre à se taire. Une parole qui n’est pas prête à assumer son être propre, dans toute son ampleur, une parole qui n’est pas désireuse de prendre conscience d’elle-même, n’a plus lieu de se présenter à la lumière, en ce jeu où seul le conscient a le droit de cité, théoriquement et tentativement du moins. Evidemment, certains ne désireront pas jouer le jeu, considéré trop pénible, la parole étant ici trop chargée d’enjeux.

En obligeant le sujet à sélectionner son discours, en lui renvoyant par l’outil de la reformulation l’image qu’il déploie, il s’agira d’installer une procédure où la parole sera la plus révélatrice possible ; c’est ce qui se passe à travers le processus d’universalisation de l’idée particulière. Certes il est possible et parfois utile d’emprunter des chemins déjà tracés, par exemple en citant des auteurs, mais il est de règle alors d’en assumer la teneur comme si elle était exclusivement nôtre. Bien que les auteurs puissent servir à légitimer une position craintive ou à banaliser une position douloureuse. D’ailleurs, que tentons-nous de faire, sinon de retrouver en chaque discours singulier, aussi malhabile soit-il, les grandes problématiques, estampillées et codifiées par d’illustres prédécesseurs ? Comment s’articulent chez chacun, tour à tour, absolu et relatif, monisme et dualisme, corps et âme, analytique et poétique, fini et infini, etc. Au risque du sentiment de trahison, car on peut difficilement supporter de voir sa parole ainsi traitée, même par nous-même. Un sentiment de douleur et de dépossession, comme celui qui verrait son corps être opéré quand bien même toute douleur physique y aurait été annihilée. Parfois, pressentant les conséquences d’une interrogation, le sujet tentera par tous les moyens d’éviter de répondre. Si l’interrogateur persévère par des voies détournées, une sorte de réponse finira sans doute par émerger, mais uniquement au moment où l’enjeu aura disparu derrière l’horizon, tant et si bien que le sujet, rassuré par cette disparition, ne saura plus établir de lien avec la problématique initiale. Si l’interrogateur récapitule les étapes afin de rétablir le fil d’Ariane de la discussion, le sujet pourra alors accepter ou ne pas accepter de voir, selon les cas. Un moment crucial, bien que le refus de voir puisse parfois n’être que verbal : le chemin ne pourra pas ne pas avoir tracé quelque empreinte dans l’esprit du sujet. Par un mécanisme de pure défense, ce dernier essaiera parfois de rendre verbalement tout travail impossible de clarification ou d’explication. Mais il n’en sera pas moins affecté lors de ses réflexions ultérieures.

Accepter la pathologie

En guise de conclusion sur les difficultés de la consultation philosophique, disons que la principale épreuve réside en l’acceptation de l’idée de pathologie, prise au sens philosophique, voire d’établir un diagnostic cognitif et émotionnel, d’examiner le fonctionnement et les obstacles de la rationalité. En effet, toute posture existentielle singulière, choix qui s’effectue plus ou moins consciemment au fil des ans, fait pour de nombreuses raisons l’impasse sur un certain nombre de schémas et d’idées. Affirmer, s’affirmer, c’est nier quelque chose, toute existence étant une sorte de négation de l’être, des pans entiers du possible sont ainsi engloutis dans les points aveugles de la pensée.

Dans leur extrême généralité, ces pathologies ne sont pas en nombre infinies, les catégories en sont assez définies, bien que leurs articulations spécifiques varient énormément. Mais pour celui qui les subit, il est difficile de concevoir que les idées sur lesquelles il axe son existence soient réduites aux simples conséquences, quasi prévisibles, d’une faiblesse ou absence chronique dans sa capacité de réflexion et de délibération. Pourtant, le « penser par soi-même » que prônent bon nombre de philosophes n’est-il pas un art qui se travaille et s’acquiert, plutôt qu’un talent inné, donné, qui n’aurait plus à revenir sur lui-même ? Il s’agit simplement d’accepter que l’existence humaine constitue en soi un problème, grevé de dysfonctionnements qui en constituent pourtant la substance et la dynamique.

J’ai testé une consultation de philosophie

Article de olivia benhamou paru dans psychologies magazine, novembre 2004.

Aller chez le philosophe comme d’autres vont chez le psy ? Notre journaliste s’est laissée tenter. Compte-rendu de sa séance avec Oscar Brenifier, un dialogue rigoureux et passionnant.

J’ai toujours rêvé de rencontrer Socrate

Quand j’ai appris dans le livre du philosophe américain Lou Marinoff, La philosophie, c’est la vie (La Table ronde, 2004), qu’il existait des « consultations » de philosophie – une pratique très répandue aux Etats-Unis –, j’ai tout de suite eu envie d’y aller. En analyse depuis presque trois ans, j’étais encore agitée par de nombreuses questions existentielles. Je ressentais le désir de me frotter à une autre méthode, peut-être moins à la merci de mon inconscient. Il m’a fallu une bonne dose de persévérance pour réussir à trouver ce que je cherchais. Après quelques heures passées sur Internet, j’ai fini par obtenir le moyen de consulter Oscar Brenifier, un homme sans âge et sans adresse puisque joignable uniquement par mail.

Je me suis demandée plusieurs fois s’il ne cherchait pas à me mettre à l’épreuve pour tester ma motivation : il m’a d’abord envoyé deux articles assez ardus expliquant en quinze pages les principes des consultations philosophiques et les difficultés qui pouvaient survenir lors de celles-ci. Après s’être assuré que j’avais bien pris connaissance de ces textes et que j’acceptais de me soumettre à cette façon de procéder, il m’a fixé une date de rendez-vous pour le mois suivant. Apparemment, l’aspect financier n’était pas une priorité pour lui : « Cinquante euros, mais si vous ne pouvez pas, je peux aussi faire la consultation gratuitement ».

Le dialogue

Fils d’une sage-femme, Socrate était bien placé pour inventer la maïeutique, une méthode « d’accouchement des esprits ». Quatre siècles avant notre ère, il se promenait dans les rues d’Athènes à la recherche d’interlocuteurs disponibles, pour mettre en pratique cette méthode dialectique qui avait pour objectif d’apprendre à raisonner. Tout sujet était bon à explorer pourvu que l’interlocuteur accepte de se soumettre au feu des questions du maître, posées afin de stimuler la pensée et de susciter un raisonnement. Grâce à Platon, son disciple le plus assidu, nous avons aujourd’hui accès à des dizaines de dialogues socratiques sur les thèmes de l’amour, de l’amitié, de la citoyenneté… des textes essentiels pour qui veut apprendre à philosopher.

Un après-midi d’été, je me retrouve devant le portail d’une maison, à Argenteuil, dans le Val-d’Oise. Oscar Brenifier m’attend au dernier étage. Il fait une chaleur intense dans ce bureau qui pourrait être une caverne s’il n’était aménagé sous les combles. C’est un grand monsieur à lunettes, plutôt jovial. Mais je m’aperçois très vite de la rigueur un peu sévère de sa pensée. Pourtant je ne me doute pas encore de la mise à l’épreuve intellectuelle que je m’apprête à vivre. Je m’installe face à lui et la consultation commence.

— Quelle est votre question ? — Comment trouver la bonne distance avec mes parents ? Il répète mes mots et note tout.

— Alors, il nous faut d’abord éclaircir les éléments de la question. Que signifie « la bonne distance » ? Je n’attends pas de vous que vous me répondiez cinquante mille choses. Je veux que vous définissiez précisément ce que vous entendez comme bonne distance, dans l’absolu, en sortant du contexte de votre question. J’ai du mal à me concentrer. Mais je me risque, timidement :  — Une distance raisonnable… ? — Non ce n’est pas assez précis. Méfions-nous des concepts sans intuition, selon la formule de Kant.

— Un équilibre entre l’autorité et la liberté. — Voilà, là, on avance. Mais où sont passés vos parents là-dedans ? — Un équilibre entre l’autorité que mes parents exercent sur moi et ma capacité à être libre. — J’en déduis que, pour vous, la liberté, c’est la capacité de vous émanciper de vos parents ?  – Oui, c’est ça.

Je ne comprends pas très bien ce qui se passe. Seulement que le raisonnement progresse, par la grâce mystérieuse d’une dialectique qui me paraissait jusque-là réservée à la théorie. Maintenant, je suis complètement concentrée, et je prends mon temps pour répondre le mieux possible aux questions posées.

— Donc, reformulez ce que vous entendiez au départ par « bonne distance ». — L’équilibre entre l’autorité et l’émancipation. — Comment s’articule le problème entre cette autorité et cette émancipation ? — Mon problème est de savoir quelle valeur je dois attribuer à l’autorité de mes parents. — Et l’émancipation dans tout ça ?

Oscar Brenifier est exigeant. La tension monte. Je réalise que, pour avancer, tout doit venir de moi.

— Ce serait la possibilité de vivre avec l’autorité, sans qu’elle soit gênante. — Et pourquoi serait-elle gênante ? — Parce que je n’arrive pas à faire avec. — Bon, alors reprenons. Quelle valeur accorder à l’autorité des parents ? — Une valeur morale ? — Cette valeur morale est-elle contestable ?  — Je ne sais pas. Elle doit pouvoir l’être. — Non, vous devez répondre vraiment. Cette valeur morale est-elle contestable, oui ou non ?

Est-ce la chaleur, l’intense effort de concentration, l’inhabituelle confrontation avec un interlocuteur attentif au moindre de mes mots ? Je sens subitement les larmes monter. Je crois que je suis au cœur de mon problème, sans même avoir raconté la moindre anecdote personnelle ou le moindre souvenir douloureux. Je n’avais jamais éprouvé de sentiment comparable ailleurs qu’en séance d’analyse. Le temps de sécher mes larmes, de reprendre le fil de ma pensée, et nous enchaînons :

— Donc, cette valeur morale est-elle contestable ? — Je n’arrive pas à la contester. — Mais pourquoi vouloir la contester ? — Parce qu’elle me pèse. — Mais d’après vous, peut-on vivre sans poids ? — J’aimerais bien. — Ce n’est pas une réponse. Je reprends : peut-on vivre sans poids ?

L’exigence d’une pensée rigoureuse ne peut supporter le moindre compromis. Je poursuis mon effort, péniblement. C’est à ce rythme, cadencé, sans pause que, progressivement, le philosophe va me conduire à l’essentiel.

— Bien. Alors, cet équilibre, il est à trouver entre vos parents et vous, ou entre vous et vous-même ? Je rechigne à répondre mais finis par concéder : — Entre moi et moi-même. — En effet. Car si vous saviez vous émanciper, le problème de vos parents se poserait-il ? — Non. — Alors, comment faire pour réussir à s’émanciper du jugement des autres ? — Je ne sais pas. — Posez-vous la question autrement. En quoi un jugement peut-il poser problème ? — De fait, il conduit au doute. — Descartes, le doute, ça vous dit quelque chose ?

Je me souviens vaguement du fameux cogito, mais rien de précis… Il s’explique :

— Selon Descartes, le doute permet de connaître. Vous êtes d’accord ? — Oui. — Bon alors, si vous doutez mais que ce doute vous conduit à la connaissance, quel est le problème ? Et y a-t-il vraiment un problème ? — Mon problème réside dans le fait de bien évaluer le jugement d’autrui sans le surestimer. — Et pourquoi le surestimeriez-vous ? — Parce que je manque de confiance en moi. — Nous y voilà. »

Il marque une pause, puis reprend, visiblement satisfait :

— Voilà votre vraie question : pourquoi est-ce que je manque de confiance en moi. Votre question de départ n’était qu’une question alibi.

La démonstration est brillante, je n’ai rien à ajouter. Je paie mes cinquante euros sans même y penser. Avec humilité, Oscar Brenifier me demande, avant de nous quitter, de lui dire ce que j’ai pensé de cette consultation. Je suis assez émue et totalement épuisée par cette heure et demie d’une gymnastique de l’esprit particulièrement éprouvante. 

Je réussis tout de même à lui exprimer ma gratitude : malgré l’émotion que notre entretien a suscitée en moi, il m’a permis de tenir le fil d’une pensée rigoureuse. Sans forcer, mais sans jamais céder devant mes hésitations, il m’a permis d’envisager ma problématique personnelle sous un jour nouveau, et de révéler à mes mots leur sens caché. Le résultat n’est pas si éloigné de ce que j’ai pu obtenir, parfois, allongée sur le divan. Mais la procédure est totalement différente. A mille lieues de l’entretien psy, au cours duquel l’inconscient s’exprime malgré soi, et tout aussi éloignée du cours de philo, qui donne accès à un savoir figé, la consultation philosophique relève d’une mécanique vivante et subtile de la pensée, qui ne peut se déployer qu’en présence d’un interlocuteur stimulant. Un disciple de Socrate, par exemple.

Etre ou ne pas être consultant

La consultation philosophique est l’occasion d’une mise à l’épreuve de vos idées reçues. Le manque d’écoute, l’incapacité à dérouler lentement le fil d’une réflexion cohérente, le malaise face aux questions que vous posez indiquent que vous avez frappé à la mauvaise porte.

Il existe très peu de véritables consultants en philosophie ; en revanche, certains animateurs de cafés-philo reçoivent en « cabinet ». L’un d’eux m’a reçue gentiment. Après avoir pris quelques notes sur ce qui m’a conduit à le consulter, son verdict est tombé : « Dans votre cas, je préconise Epictète et Spinoza ! » Le temps d’un bref topo sur leur pensée, il m’a abreuvée d’exemples pour tenter d’éclaircir mon problème. J’ai eu l’impression d’assister à un cours de philo du lycée, en plus brouillon. À la fin, j’ai eu droit à quelques devoirs : « Prendre cinq maximes du “Manuel” d’Epictète, les reformuler avec vos mots. Justifier tout, puis contredire tout. » Cinquante euros pour cela me paraît excessif… N’est pas « philosophe libéral » qui veut.

L’art du questionnement

Le rôle du maître.

Si l’on devait résumer le rôle du professeur de philosophie par une fonction unique, nous dirions que c’est d’initier l’élève à l’art du questionnement, acte fondateur et genèse historique du philosopher. La philosophie est un processus de réflexion, un traitement de la pensée, avant d’être une culture, qui n’en est que le produit, la matière ou le moyen. (Bien que l’on puisse tout aussi allègrement affirmer le contraire, en inversant la fin et le moyen). Comme pour tout art, ce processus résulte d’une attitude, il se fonde sur elle. Or dans l’absolu, comme le suspecte Platon, une attitude ne peut s’enseigner, ce qui nous mènerait à affirmer que l’on ne peut pas enseigner la philosophie. En même temps, cette attitude peut se découvrir, on peut en prendre conscience, on peut la nourrir ; ainsi affirmera-t-on de la même manière que la démarche philosophique peut s’enseigner. Le terme « attitude » dérive de la même origine latine que « aptitude », de agere qui signifie « agir » : la disposition et la capacité sont intimement reliées l’une à l’autre, ainsi qu’à l’agir, dont elles sont toutes deux des conditions. La fibre philosophique doit donc être supposée présente chez l’élève, pour prétendre enseigner la philosophie, de même que le sentiment esthétique pour enseigner la peinture ou la musique. Ici, la tabula rasa aristotélicienne s’avère réductrice, qui présuppose de remplir un vide avec des connaissances, ce que prône la conception de la philosophie comme transmission, une conception largement répandue dans l’institution. Les présupposés de la maïeutique socratique sont autres : seule opère l’étincelle divine qui se niche au cœur de chaque être humain, qu’il s’agit d’aviver ou de raviver.

Mais on peut aussi partir du principe que la philosophie est avant tout une somme de connaissances, si on assume cette vision encyclopédique et ses conséquences. De même, demandons-nous si la philosophie est une pratique codifiée, datée historiquement, connotée géographiquement, ou bien si elle appartient par nature à l’esprit humain, dans toute sa généralité. Le problème se repose de la même manière quant à son origine. En même temps, pouvons-nous honnêtement, sans sourciller, prétendre à être sans père ni mère, croire procéder de la génération spontanée ? Petits êtres naïfs qui ne connaîtraient que le chant des oiseaux et les fraises des bois, mais seraient créatifs et conceptuels. Pourquoi renier ce que nos ancêtres nous ont légué ou imposé ? N’ont-ils pas tenté de nous apprendre à questionner ? À moins que pour cette raison précise ils ne méritent d’être relégués aux oubliettes.

Nature et culture

Nous voilà donc obligés d’avouer les présupposés à partir desquels nous fonctionnons, lorsque nous résumons la philosophie à l’art du questionnement. La philosophie est pour nous inhérente à l’homme, mais les uns et les autres auront, selon les circonstances, développé plus ou moins cette faculté naturelle. Des outils auront été produits au cours de l’histoire, que nous avons hérités, mais pas plus que les progrès techniques ne font de l’homme un artiste, les concepts philosophiques établis ne font de l’homme un philosophe. Ainsi, l’art du questionnement, qui fait siens les legs de l’histoire, un art qui n’aurait aucune raison d’ignorer les travaux des prédécesseurs, favorise l’émergence du philosopher. Car si nous avons dénoncé la tentation encyclopédique et livresque de la philosophie, il nous faut aussi mettre en garde contre l’autre forme de tabula rasa  : celle qui prétend faire l’économie de l’histoire pour favoriser, dit-elle, l’émergence d’une pensée authentique et personnelle. Entre ces deux écueils, il nous paraît nécessaire de tracer un chemin, afin de guider nos propres pas, afin d’encourager chaque maître à ne négliger ni les capacités de l’élève, ni l’héritage des anciens. Car s’il nous a paru par moments nécessaire de condamner le bachotage philosophique et les grands discours abstraits et pontifiants, il nous paraît tout aussi urgent de condamner le discours du philosopher sans philosophie, qui tend à glorifier la pensée singulière ou collective, sous le prétexte qu’elle est de chair et d’os, réelle et bien vivante, et ne doit rien à personne.

Proposons le paradoxe suivant : l’art philosophique, ou art du questionnement, est l’art de ne rien savoir, ou l’art de vouloir savoir. Une question qui énonce un discours n’est pas une question. Plus le discours énonce, moins il questionne. Combien d’enseignants prétendent poser une question à leurs élèves, par des questions tellement travaillées, tellement chargées, tellement lourdes, qu’ils assomment l’élève, qui ne peut que répondre oui, du bout des lèvres, par politesse, ou parce qu’il est impressionné par l’érudition ainsi déployée, ou encore parce qu’il n’a rien compris à la soi-disant question. Le premier critère d’une bonne question est de ne rien vouloir démontrer ou enseigner directement : il lui faut être consciente de sa propre ignorance, y croire, l’afficher, chercher par tous les moyens à échapper au savoir dont elle émane. Flèche qui se doit d’élaguer au maximum son empennage pour réellement percuter. Plus elle s’affine, plus sa portée est grande, plus elle pénètre sa cible.

Pour pratiquer cet art, tout interlocuteur est bon : l’esprit souffle où il veut, quand il veut, comme il veut, le tout est d’écouter et de savoir entendre. C’est pour cette dernière raison que notre artiste ne peut être un ignorant, mais seulement pratiquer l’art de l’ignorance, afin d’affiner son ouïe. Il sait se dédoubler, se mettre en abyme, s’abstraire de lui-même, ce que ne sait pas faire son élève, qui d’ailleurs croit savoir même s’il ne sait rien, même lorsqu’il ne sait pas. Il croit savoir ce qu’il sait, alors que le pédagogue philosophe sait que lui-même ignore ce qu’il sait. Déjà parce qu’il ne connaît jamais suffisamment ce qu’il sait, dont il ignore toujours l’ensemble des implications et conséquences, parce qu’il n’en perçoit pas toutes les contradictions. D’autre part, parce qu’il sait que ce qu’il sait est faux, parce que partial, partiel et vague. Cette opacité ne l’inquiète guère, car il sait que la parole absolue, totalement transparente à elle-même, n’existe pas, ou ne saurait être articulée. Mais en même temps, cela l’oblige à écouter, à accorder un véritable statut à cette multiplicité indéfinie que constitue l’humanité, à toujours tout espérer de tout un chacun.

Pourtant, si notre philosophe ne connaît rien, il doit savoir reconnaître, et en ce redoublement de la connaissance sur elle-même se niche toute la différence. On ne peut questionner si on ne reconnaît rien, si on ne sait pas chercher et reconnaître. Les questions seront gauches, maladroites, dépourvues de vigueur, décentrées, générales, voire hors propos, et elles ne sauront réellement entendre ce qui leur est répondu. Pour savoir reconnaître, il faut être armé, les yeux et les oreilles aguerris. Celui qui n’a jamais ouvert les yeux, celui qui n’a pas appris, n’est pas aux aguets, ne peut être aux aguets. Car c’est en apprenant que l’on apprend à apprendre. Pour être aux aguets dans les bois, il faut apprécier les différents bruissements dans le feuillage, les divers chants d’oiseaux, les variétés de champignons comestibles ou non. Sinon, nous ne verrons rien, nous n’entendrons rien, rien que des bruits, des couleurs, des formes, de manière indistincte. Nous ne chercherons pas à savoir si nous ne reconnaissons pas les formes.  

Questions types

Notre enseignant de philosophie a donc une double fonction : enseigner simultanément le savoir et l’ignorance, ou le savoir et le non-savoir, pour ceux que ce terme d’ignorance inquiète. Mais si certains enseignants se concentrent sur le savoir, d’autres se spécialisent dans le non-savoir. Tous deux pensent enseigner, et tous deux enseignent sans doute, mais enseignent-ils à philosopher ? Et philosophent-ils ? Dans l’absolu, peu importe, et continuons notre chemin. Voyons en quoi consiste le questionnement, et voyons en cela quel est le rôle du maître de philosophie. Prenons donc quelques questions types, récurrentes à travers l’histoire de la philosophie. Récurrentes sans doute parce qu’elles sont de la plus grande urgence, de la plus grande banalité et de la plus grande efficacité. Mais faut-il encore y être sensible.

De quoi est-il question ?

Comme nous l’avons déjà énoncé, la condition première de l’action est l’attitude, cousine de l’aptitude. Il s’agit donc, comme pour un sport, comme pour un chant, de se mettre dans une bonne position, dans une bonne disposition, à la fois pour permettre de philosopher mais aussi pour travailler ce qui en est le fondement. Or en cette première étape, indispensable, certains élèves manifesteront de lourds handicaps, que l’on ne saurait ignorer, ou passer outre comme si de rien n’était. Pour philosopher, il est nécessaire de poser la pensée. Si cette attitude doit être provoquée par le maître, c’est qu’elle n’est pas naturelle. En effet, en général règne dans l’esprit de l’homme, enfant ou adulte, un certain brouhaha, dont la manifestation extérieure et verbale n’est que le pâle reflet. Pour poser la pensée, il s’agit en premier de demander un silence, ou de l’exiger, selon le degré de « violence » que cela implique envers le naturel du groupe. Ensuite demande est faite de contempler une idée, de réfléchir sur une question, de méditer sur un texte, de réfléchir sans exprimer quoi que ce soit. « De quoi est-il question ? », se demande-t-on. Enfin, en un troisième temps d’exprimer une idée à soi, par oral ou par écrit. En sachant que si c’est oralement, il s’agit de demander la parole et d’attendre son tour. Et dès que quelqu’un parle, il n’y a aucune raison que quelqu’un d’autre garde son bras levé. Un quatrième temps, qui est un retour en arrière, peut être une demande de vérification, de la part d’un auteur ou des auditeurs, quant à la pertinence des propos tenus. Sont-ils clairs ? Correspondent-ils à la consigne ? Répondent-ils à la question ? Il ne s’agit pas ici d’entrer dans des problèmes d’accord ou de désaccord, mais uniquement d’examiner si sur le plan formel les propos sont adéquats, afin de vérifier si la pensée est au rendez-vous. L’exigence est celle d’identifier précisément un contenu.

Exemples de questions posées afin de clarifier la situation : « La réponse répond-elle à la question posée ou à une autre question ? » ; « À ton avis, ta réponse est-elle claire pour tes auditeurs ?  » ; « Ce qui a été exprimé satisfait-il les consignes indiquées ? » ; « As-tu répondu à la question ou donné un exemple ? ». Les problèmes posés ici sont ceux du rapport de sens, de la cohérence, de la nature et de la clarté des propos tenus. Ils demandent d’identifier ce qui se passe, d’en vérifier la nature et la teneur. Ce retour sur sa propre pensée, l’analyse que l’on en fait, constitue l’entrée première dans le philosopher.

La question seconde, fondement de la pensée, est le « pourquoi ? ». Demander « Pourquoi ? », c’est poser le problème de la finalité d’une idée, de sa légitimité, de son origine, de ses preuves, de sa rationalité, etc. On peut l’utiliser sous toutes ses formes, sans besoin de spécification, et les élèves ont bien compris cela, qui l’utilisent comme un système : « Pourquoi tu dis ça ? ». Question très indifférenciée, elle demande tout, et de ce fait ne demande rien. Mais elle est utile car elle initie les élèves, en particulier les plus jeunes, à cette dimension de l’au-delà ou de l’en deçà des propos tenus. Rien ne vient de rien. Le pourquoi implique la genèse, la causalité, le motif, la motivation, et travailler cette dimension nous habitue à justifier automatiquement nos propos, à les argumenter, afin d’en saisir la teneur plus profonde. Elle nous fait prendre conscience de notre pensée et de notre être, pour lesquels toute idée particulière n’est jamais que le pâle reflet, ou une aspérité, à partir de laquelle nous pouvons pratiquer l’escalade de l’esprit et de l’être.

Exemple ou idée ?

La tendance première de l’enfant comme souvent de l’adulte, est de s’exprimer par un exemple, par une narration, par du concret : « C’est comme quand », « Par exemple… », « Des fois, il y en a qui… ». Platon décrit ce processus naturel de l’esprit, qui tend à partir d’un cas pour passer à plusieurs cas, puis enfin accéder à l’idée générale. Demander à l’enfant quelle est l’idée sous-jacente à son exemple, lui demander si le cas est particulier ou non, c’est lui demander d’articuler le processus de généralisation de son intuition, en le formalisant, c’est lui demander de passer au stade de l’abstraction. Une idée n’est pas un exemple, bien qu’ils se contiennent et se soutiennent l’un l’autre. De la même manière, certaines généralités toutes faites représentent aussi un court-circuit de la pensée, un concept sans intuition nous dirait Kant. Pas d’intuition sans concept, pas de concept sans intuition, nous enjoint-il.

Même ou autre ?

Penser philosophiquement, c’est penser le lien. Tout est lié dans la pensée humaine, tout est distinct. Dialectique du même et de l’autre à laquelle nous invite Platon. Tout ce qui est autre est même, tout ce qui est même est autre : pas de rapport possible sans communauté et distinction. Mais tout repose ensuite dans l’articulation ou l’explicitation de ce rapport, dans la proportionnalité de communauté et de différence, cadré par un contexte. Rien ne saurait faire l’économie de ce jugement, toujours questionnable et révisable. Car pour qu’une réflexion réelle ait lieu il s’agit de ne pas ressasser indéfiniment, à moins de ressasser consciemment. Pas question non plus de répéter, sans être conscient de répéter. Quel est le rapport entre une idée et celle qui la précède ? Pour construire, pour dialoguer, les idées se doivent d’être conscientes les unes des autres, de se prendre en charge les unes les autres. Le contenu est-il à peu près identique ? Quelle est la nature de la différence, celle de la contradiction ? Que dit ce que je vais dire ou ce que je viens de dire, à ce qui a déjà été dit ? Sur quels concepts reposent les enjeux ou les similarités. Voilà les questions qui doivent accompagner toute nouvelle formulation d’idée. Questions qui ne peuvent être traitée que par rapport à un contexte spécifique. Avec deux écueils possibles. Soit des distinctions sont toujours possibles, le piège de la nuance à l’infini. Soit tout est relié, uni, à commencer par la contraire avec son contraire, par une sorte de pulsion fusionnelle.

Essentiel ou accidentel ?

Puissante distinction proposée par Aristote. Penser, c’est passer au crible ce qui nous vient à l’esprit, de préférence déjà avant de le dire. Sans cela, on s’exprime, certes, on dit ce qui nous passe par la tête, mais l’on ne pense pas, ou alors dans un sens très vaste et flou. Il s’agit avant tout de discriminer ce qui nous vient à l’esprit, selon le degré de prééminence, d’importance, d’efficacité, de beauté, de vérité, etc. Demander si une idée est essentielle ou accidentelle, c’est inviter à poser une axiologie, ou à l’expliciter, car toute pensée opère à partir d’une hiérarchie et une classification de priorités, aussi inconsciente ou indicible soit-elle. L’essentiel, c’est aussi l’invariant, ce qui fait qu’une entité, chose, idée ou être, détient telle ou telle qualité, non pas de manière accessoire, mais fondamentale, qui relève de l’essence. Une chose reste-t-elle ce qu’elle est sans ce prédicat, ou devient-elle autre chose ? Les fruits poussent dans les arbres, mais un fruit peut-il ne pas pousser dans un arbre ? Telle qualité ou prédicat accordé à une entité est-il vraiment indispensable ? Est-il valable aussi pour une entité radicalement différente ? Autant de questions qui portent à réfléchir sur la nature des choses, des idées et des êtres, sur leurs définitions, leurs différences et leurs valeurs respectives.

Quel est le problème ?

Une fois posée une idée, on peut s’interroger sur son degré d’universalité. Pour cela, il s’agit de penser l’exception, une exception qui a droit de cité car elle peut à la fois infirmer et confirmer la règle. Elle l’infirme car elle lui ôte son degré d’absolu, elle la confirme car elle en détermine les limites. Ce traitement caractérise la démarche scientifique, d’après Popper, selon lequel la faillibilité d’une proposition installe la scientificité et protège du schéma religieux, qui se fonde sur d’incontestables propositions. Tout ce qui relève de la raison est discutable : la parole absolue relève de l’acte de foi. Connaître les limites de la généralité revient à en saisir la réalité profonde, et surtout à ne pas craindre l’objection, à la désirer. Alors, pour toute idée proposée, demandons-nous d’emblée où est la faille, en posant comme postulat de départ qu’elle existe nécessairement et doit être identifiée. De plus, l’émergence de toute singularité nous permettra d’accéder à un autre degré d’universalité, à de nouvelles hypothèses.

Donner l’exemple

Au début, le maître monopolise quelque peu la fonction de questionnement, afin de montrer l’exemple, afin de donner le la, pour inspirer la rigueur, mais promptement, il invite les élèves à entreprendre cette tâche. Peu à peu les élèves s’initient, certains rapidement, d’autres plus lentement. Le maître a pour rôle d’être l’étranger, à l’instar de celui mis en scène par Platon dans ses dialogues tardifs, qui a pour unique patronyme l’Étranger. L’étranger est celui qui ne prend rien pour acquis, celui qui n’accepte aucune habitude, celui qui ne connaît pas le pacte et ne le reconnaît pas. L’élève s’habitue ainsi à devenir étranger à lui-même, étranger au groupe, à ne pas rechercher la fusion protectrice, une reconnaissance ou un accord quelconque. Il n’est pas là pour rassurer, ni les autres ni lui-même, il laisse cela au psychologue ou aux parents. Il est là pour inquiéter, pour provoquer cette inquiétude qui est inhérente à la pensée, substance vive de la pensée, comme le dit Leibniz.

Or pour induire le philosopher, il s’agit de philosopher. L’enseignant qui souhaite faire philosopher ses élèves ne peut prétendre sur ce plan à une quelconque extra territorialité, exempte d’exigence et de réflexion. Il doit donc philosopher, et devenir lui aussi l’étranger. S’il ne s’habitue pas à aimer, désirer et produire ce qui ne lui appartient pas, comme pourrait-il engendrer le philosopher dans sa classe ? Aussi comprendrait-on difficilement qu’il ne cherche pas un minimum ce qu’ont pu dire nos célèbres trépassés. Certes leurs discours ne sont pas toujours faciles à lire ou à comprendre, et ils ne sont pas tous passionnants. D’autant plus que l’on peut tous avoir des sujets de prédilection. Mais si l’ignorance devient une posture, en quête de justification, qui prétendrait à un philosopher spontané, prête à s’émerveiller devant la parole infantile ou adolescente comme succédané de la pensée, alors l’imposture n’est pas loin. Sapere aude ! S’écrie l’enseignant comme Kant à ses élèves, sans mettre en pratique cet impératif. Ose savoir ! dit-il, mais ses actes le trahiront. Quelle énergie véhicule-t-il, s’il se contente de laisser s’égrener des paroles sans suite ou vaguement associatives ? De temps à autre, certes, quelque coup de génie, par quelque mystérieux hasard, mais aucune maîtrise n’émerge, la conscience n’est guère sollicitée. S’il ne s’installe aucune rigueur dans le traitement de la pensée, l’enseignant oppose nécessairement la pensée des élèves à la connaissance inculquée en classe, en mathématiques par exemple, où il s’agit de rendre compte du résultat par un processus. Il aura donc créé un agréable lieu d’échanges, utile peut-être, mais sans permettre à chacun d’accéder à l’universalité de son propos. Car seule la démarche est validante, de ce qui sans cela reste une opinion. Or une démarche ne peut relever du hasard. La démarche démystifie, elle libère dans la mesure où l’esprit délibère en toute connaissance de cause. Et pour délibérer, si l’esprit humain ne sera jamais réductible à des processus définis, tout comme en mathématiques, il est des processus qu’il vaut mieux connaître. Pourquoi ne pas profiter du passé ? S’il est amusant de tenter de recréer une mathématique, il est au moins aussi amusant de le faire en s’appuyant sur ce qui a déjà été fait.

On peut réfléchir indéfiniment sur les procédures à mettre en place, sur leurs subtilités et leurs complexités, sur les multiples règles de la discussion, sur les dimensions psychologiques et affectives de l’affaire, même si le philosopher reste avant tout un art du questionnement, qui comme tout art se sert de techniques et de connaissances qui conditionnent l’émergence de la créativité et du génie. Attitude et aptitudes certes sont les conditions de l’agir. Mais pourquoi faire fi de ce qui est, de ce qui est donné ?  

Si l’on aime les problèmes, plus rien ne nous étranger. C’est alors que l’on devient l’étranger, car l’habitude n’aime pas les problèmes, elle apprécie avant tout les certitudes et les évidences. Aimer les problèmes, pour leur apport de vérité, pour leur beauté, pour leur mise en abyme de l’être, pour leur dimension aporétique, c’est aimer la difficulté, l’étrangeté, la question. En cela, il s’agit d’une éducation des émotions : dépasser l’urgence de l’expression, la rigidité de l’opinion, l’effroi du problème, afin de permettre à l’esprit de ne plus se complaire dans l’immédiateté, d’interroger le sujet à partir de ce qui émerge du monde, et non à partir de rien, de règles arbitraires et figées, ou de quelque grille de lecture académique.

Qui es-tu ? nous demande Socrate. Existes-tu ? nous demande Nagarjuna. Sais-tu ce que tu dis ? nous demande Pascal. D’où tires-tu cette évidence ? nous demande Descartes. Comment peux-tu le savoir ? nous demande Kant. Peux-tu penser le contraire ? nous demande Hegel. Quelles conditions matérielles te font parler ainsi ? nous demande Marx. Qui parle lorsque tu parles ? nous demande Nietzsche. Quel désir t’anime ? nous demande Freud. Qui veux-tu être ? nous demande Sartre. Pourquoi ne pas se laisser interpeller ? Et à qui prétendons-nous parler lorsque nous ne voulons pas entendre ces questions ? À moins que nous préférions discuter uniquement entre nous.

Préceptes pour le jugement rationnel et le dialogue

Dans cet abrégé, nous proposons une douzaine de principes simples et fondamentaux qui nous semblent permettre et structurer la réflexion et le dialogue philosophiques.

1. Le principe de raison suffisante doit être appliqué : tout ce qui est a quelque raison d’être, tout ce qui n’est pas a quelque raison de ne pas être. Ainsi, la réalité sera abordée de préférence sous le mode conditionnel, hypothétique, problématique ou dialectique, plutôt que sous le mode assertorique et catégorique.

2. Tout ce qui arrive a du sens, tous les phénomènes sont significatifs : ils ne peuvent être pris exclusivement en eux-mêmes, en tant qu’événements isolés, ils reflètent en quelque sorte la nature du réel. Par conséquent, tout ce que nous faisons arrive pour des raisons, conscientes ou inconscientes, que nous pouvons connaître ou ignorer, mais qu’il s’agit d’explorer.

3. Les accidents sont simplement des phénomènes dont les causes, les intentions ou les conditions ne sont pas identifiées, et semblent arbitraires.

4. L’indétermination relève du savoir, en sa nature, ses défauts et ses limites, et non d’une réalité objective, prise en soi. Tout événement doit être justifié par l’argumentation la plus probable, jusqu’à ce que cette exposition soit prouvée fausse ou insuffisante par des événements subséquents.

5. La certitude n’est pas nécessaire pour établir une hypothèse valide, car une telle certitude est très probablement impossible. La probabilité est suffisante, la simple possibilité est insuffisante, sauf pour fournir une objection, lorsqu’il s’agit de problématiser un énoncé.

6. Tout jugement est susceptible de révision car la certitude totale est une impossibilité théorique. Tout énoncé est limité en valeur, en contenu et en application, contraint par des paradigmes déterminés et des conditions de possibilité, y compris le présent énoncé.

7. Des exceptions peuvent infirmer un jugement dans la mesure où elles sont significatives, en nombre ou en contenu, sinon elles ne font que confirmer la règle. Les accidents sont des événements qui se produisent involontairement et de façon inattendue. Ils sont insignifiants à moins d’être répétitifs, reproductibles ou conséquents. Dès lors, ils doivent être pris en charge par de nouveaux principes.

8. Pour toute action humaine, intentions et connaissances devraient être présupposées, quand bien même elles demeurent inconscientes, sauf preuve du contraire. L’esprit n’est jamais neutre : nos désirs, nos sentiments, nos émotions et nos pensées façonnent notre relation au monde et à nous-même.

9. Toute connaissance des événements et des êtres peut être utilisée comme un accès au réel par le biais de la raison, puisque rien n’est privé a priori de sens ou de signification. Tout être ou événement particulier révèle potentiellement la totalité du réel.

10. L’indétermination ne se produit que dans un contexte de détermination. Sinon, elle est dépourvue de sens, niant toute possibilité de raison et de connaissance.

11. Croyances, opinions, intuitions et sentiments forment le substrat de notre être et de notre pensée, mais ils doivent rester ouverts à tout argument, raison ou évidence produits, directement ou indirectement, par nos propres observations et pensées ou par d’autres personnes, dans la mesure où ces apports semblent fondés.

12. Nos vues personnelles du monde constituent la base de notre propre pensée, mais cette perspective particulière doit être consciente de l’altérité, rester ouverte au sens commun, à la réalité objective et à d’autres perspectives singulières, afin de pouvoir être élargie, révisée et améliorée. Nos visions particulières de la réalité doivent être considérées du point de vue de leurs propres limites, de l’extérieur.

Les fondements théoriques d’une pratique philosophique

Le concept de pratique est en général étranger au philosophe d’aujourd’hui, presque exclusivement un théoricien. Le mot même parfois le dérange. En tant que professeur, son enseignement porte principalement sur un certain nombre de textes écrits, dont il doit transmettre la connaissance et la compréhension à ses élèves. Son principal centre d’intérêt sera l’histoire des idées. Une faible minorité d’enseignants s’engagera de surcroît dans la spéculation philosophique, faisant œuvre théorique plus moins originale. Dans ce contexte, de manière récente, quelque peu en rupture avec la tradition, de nouvelles pratiques émergent, qui s’intitulent pratiques philosophiques, consultations philosophiques, philosophie pour enfants ou autres, pratiques qui se voient contestées vigoureusement ou ignorées par l’institution philosophique. Cette situation pose les deux questions suivantes, que nous traiterons dans cet ordre. La philosophie est-elle seulement un discours ou peut-elle avoir une pratique distincte ? Qu’est-ce qui dès lors constitue une démarche philosophique ?

La matérialité comme altérité

Une pratique peut être définie comme une activité qui confronte une théorie donnée à une matérialité, c’est-à-dire à une altérité. Ainsi en va-t-il du physicien ou du chimiste qui par des expériences spécifiques vérifie ses théories sur la matière. Avançons l’hypothèse que la matière est de manière générale ce qui offre une résistance à nos volontés et à nos actions. Ainsi la matérialité la plus évidente du philosopher est premièrement la totalité du monde, incluant l’existence humaine, à travers les multiples intuitions et représentations que nous en avons. Un monde que nous connaissons sous la forme du mythe (mythos), narration des événements quotidiens, faits divers, schémas concrets, ou sous la forme d’explications culturelles, scientifiques et techniques éparses (logos), schémas abstraits. Deuxièmement, la matérialité est pour chacun d’entre nous « l’autre », notre semblable, avec qui nous pouvons entrer en dialogue et en confrontation, un « nous », ou « moi élargi ». Troisièmement, la matérialité est la cohérence, la consistance, l’unité présupposée de notre discours ou de notre pensée, dont les failles et l’incomplétude nous obligent à nous confronter à des ordres plus élevés et plus complets d’architecture mentale, à une unité anhypothétique, ce qui peut se nommer transcendance.

Avec ces principes en tête, inspirés par Platon, il devient possible de concevoir une pratique qui consiste en des exercices mettant à l’œuvre la pensée individuelle, dans des situations de groupe ou singulières, peu importe le lieu. Le fonctionnement de base, à travers une dynamique dialogique, consiste d’abord à identifier les présupposés à partir desquels fonctionne notre propre pensée, ensuite à en effectuer une analyse critique, puis à formuler des concepts afin d’exprimer l’idée globale ainsi enrichie par la tension des contraires, et pouvoir à volonté en modifier les paradigmes initiaux. Dans ce processus, chacun cherche à devenir conscient de sa propre appréhension du monde et de lui-même, à délibérer sur les possibilités d’autres schémas de pensée, et à s’engager sur un chemin anagogique où il dépassera sa propre opinion, transgression qui est au cœur du philosopher, comme travail sur soi. Dans cette pratique, la connaissance des auteurs classiques est utile, mais ne constitue pas un pré-requis absolu. Quels que soient les outils utilisés, le défi principal reste l’activité constitutive de l’esprit singulier. Ainsi, totalité, singularité et transcendance constituent la « matière » de la pratique philosophique, facettes diverses de la confrontation à l’être.

L’altérité comme mythos et logos

Comment vérifier des idées données sur tous les petits mythos de la vie quotidienne, sur les morceaux plus ou moins éclatés de logos qui constituent notre pensée ? Le problème avec la philosophie, comparée à d’autres types de spéculation, est que le sujet pensant ne mesure pas réellement sa propre efficience sur une véritable altérité, mais sur lui-même. Bien que l’on puisse objecter que le physicien, le chimiste, ou encore plus le mathématicien, sont simplement enclins à camoufler leur subjectivité, déguisée en constatation objective. Mais admettons que ce problème de la subjectivité s’aggrave dans la pratique philosophique, puisque l’idée particulière que le sujet doit mettre à l’épreuve en la confrontant à ses mythos et logos personnels, est elle-même nourrie de ces mythos et logos personnels, ou engendrés par eux. De plus, comme pour la science « dure » qui parfois change la réalité, soit en agissant sur elle à travers des hypothèses innovantes et efficaces, soit en transformant simplement la perception, la « nouvelle » idée particulière du philosophe peut altérer le mythos ou le logos qui occupe son esprit. Le problème posé par ces deux processus, est qu’il existe une tendance naturelle de l’esprit humain à se déformer afin de réconcilier une idée spécifique avec le contexte général dans laquelle elle intervient, soit en minimisant cette idée spécifique, soit en minimisant l’ensemble du mythos et du logos établis, soit encore en créant une barrière entre eux pour éviter le conflit. Cette dernière option est la plus commune, car elle permet d’éviter, en apparence, le travail de la confrontation ; phénomène qui explique le côté « marqueterie mal jointe » de l’esprit humain, selon l’expression de Montaigne. Autant de phénomènes qui éludent la tension constitutive de l’esprit singulier.

Heureusement, ou malheureusement, la douleur provoquée par l’absence de cohérence ou d’harmonie de l’esprit – similaire à la douleur provoquée par la maladie qui exprime les dissonances du corps – nous oblige à travailler cette dissension, ou à porter une armure pour nous protéger, pour oublier le problème afin de minimiser ou occulter le désagrément. Cet oubli a toute l’efficacité d’un analgésique, mais aussi les inconvénients d’une drogue. La maladie est encore là, se renforçant puisque nous ne la traitons pas. Il s’agit donc de se réconcilier avec l’idée de problème, véritable problème s’il en est un.

L’altérité comme « l’autre »

Passons au second type d’altérité : « l’autre » sous la forme d’un autre esprit singulier. Dans le dialogue, ce dernier a un premier avantage sur nous : il est le spectateur de notre pensée, plutôt que l’acteur que nous sommes ; les ruptures et divergences de notre propre système ne lui causent pas a priori de douleur. Contrairement à nous, il ne souffre pas de nos incohérences, en tout cas pas de manière directe, sauf à travers une sorte d’empathie. Pour cette raison, il est mieux placé que nous pour identifier les conflits et contradictions qui nous minent. Bien qu’il ne soit pas non plus un pur esprit : ses réponses et analyses seront affectées par ses propres bogues et virus, par ses propres insuffisances, sa propre subjectivité. En dépit de cela, étant moins impliqué que nous dans notre affaire, il pourra poser un œil plus distant sur notre processus de pensée, avantage certain pour nous examiner de manière critique et non défensive, bien que l’on doive se garder d’attribuer une quelconque toute-puissance à cette situation ; toute perspective particulière souffrant nécessairement de faiblesses et d’aveuglements. Ce peut être par manque de compréhension de la pensée de l’autre que nous sommes, ou bien par crainte de cet autre, ou encore à cause de la complaisance induite par le manque d’intérêt pour l’autre, et même l’empathie s’avère ici dangereuse, qui menace d’engluer deux êtres l’un dans l’autre. Quoi qu’il en soit, nous ne pourrons que bénéficier de son étrangeté.

L’altérité comme unité

La troisième forme d’altérité est l’unité du discours, l’unité du raisonnement, sa transparence, sa vérité, sa concordance à soi-même. Nous postulons ici la présence d’un « anhypothétique », selon Platon, l’affirmation d’une hypothèse aussi incontournable qu’inexprimable, unité transcendante et intérieure dont nous ignorons totalement la nature propre, bien que sa présence s’impose à travers ses effets sur nos sens et notre compréhension. Vérité intime du discours. L’unité ne nous apparaît pas en tant que telle, comme une entité évidente, mais à travers une simple intuition, désireuse de cohérence et de logique. Point de fuite niché au sein d’une multiplicité d’apparences, qui cependant guide notre pensée et reste une source permanente d’expériences cruciales, pour notre esprit et celui des autres, sauvant nos esprits de l’abîme obscur et chaotique, de la multiplicité indéfinie et du tohu-bohu, pénible chaos qui trop souvent caractérise les processus de pensée, les nôtres et ceux de nos semblables. Les opinions, les associations de pensées, les simples impressions et sentiments, chacun d’entre eux régnant sur son petit monde immédiat, rapidement oubliés lorsqu’ils traversent les frontières étroites d’espace et de temps qui les attachent à un territoire microscopique. Pauvres et pathétiques éphémères qui, aussi réels soient-ils, tentent de se maintenir, faibles et impuissants, dans le brouhaha de processus mentaux déconnectés, essayant en vain d’être entendus, tandis que l’écho reste silencieux et désespérément muet. À moins de résonner sur fond de cette mystérieuse, généreuse et substantielle unité, toute idée particulière sera condamnée à une fin prématurée et soudaine, révélant à toute conscience le vide de son existence. Le seul problème, ici, est précisément que cette conscience est tragiquement absente, ou silencieuse, car sa présence, liée à l’unité en question, aurait déjà radicalement transformé la mise en scène. L’unité de notre discours est dont ce mur intérieur, à la fois rempart, appui, butée, dont nous ignorons toujours la nature essentielle. Elle est l’autre en nous, l’autre qui d’une certaine manière est en nous plus que nous-même : le sujet transcendantal, mauvaise conscience du sujet empirique que nous sommes au quotidien.

Qu’est-ce que philosopher ?

En résumé, l’activité pratique philosophique implique de confronter la théorie à l’altérité, une vision à une autre, la multiplicité à l’unité. Elle implique la pensée sous le mode du dédoublement, sous le mode du dialogue, avec soi, avec l’autre, avec le monde, avec la vérité. Nous avons défini ici trois modes à cette confrontation : les représentations que nous avons du monde, sous forme narrative ou conceptuelle, « l’autre » comme celui avec qui je peux m’engager dans le dialogue, l’unité de pensée, comme logique, dialectique ou cohérence du discours. Dès lors, qu’est-ce que la philosophie, lorsque cruellement et arbitrairement nous lui enlevons son costume pompeux, frivole et décoratif ? Que reste-t-il une fois que nous l’avons déshabillée de son soi autoritaire, gonflé et trop sérieux ? Autrement dit, au-delà du contenu culturel et spécifique qui en est l’apparence, généreuse et parfois trompeuse – si tant est que nous pouvons faire l’économie de cette apparence – que reste-t-il à la philosophie ? En guise de réponse, nous proposerons la formulation suivante, définie de manière assez lapidaire, qui pourra paraître comme une paraphrase triste et appauvrie de Hegel, dans le but de se concentrer uniquement sur l’opérativité de la philosophie en tant que productrice de concepts, plutôt que sur sa complexité. Nous définirons l’activité philosophique comme une activité constitutive du soi déterminée par trois opérations : l’identification, la critique et la conceptualisation. Si nous acceptons ces trois termes, au moins temporairement, le temps d’en éprouver la solidité, voyons ce que ce processus philosophique signifie, et comment il implique et nécessite l’altérité, pour se constituer en pratique.

Comment le moi que je suis peut-il devenir conscient de lui-même, à moins de se voir confronté à l’autre ? Moi et l’autre, mien et tien, se définissent mutuellement. Je dois connaître la poire pour connaître la pomme, cette poire qui se définit comme une non-pomme, cette poire qui définit donc la pomme. De là l’utilité de nommer, afin de distinguer. Nom propre qui singularise, nom commun qui universalise. Pour identifier, il faut postuler et connaître la différence, postuler et distinguer la communauté. Dialectique du même et de l’autre : tout est même et autre qu’autre chose. Rien ne se pense ni n’existe sans un rapport à l’autre. Identifier c’est donc établir, analyser, interpréter, distinguer, justifier, approfondir.

Tout objet de pensée, nécessairement engoncé dans des choix et des partis pris, est de droit assujetti à une activité de critique. Sous la forme du soupçon, de la négation, de l’interrogation ou de la comparaison, diverses formes d’un travail de problématique. Mais pour soumettre mon idée à une telle activité, je dois devenir autre que moi-même. Cette aliénation ou contorsion du sujet pensant en montre la difficulté initiale, qui en un second temps peut d’ailleurs devenir une nouvelle nature. Pour identifier, je pense l’autre, pour critiquer, je pense à travers l’autre, je pense comme l’autre ; que cet autre soit le voisin, le monde ou l’unité. Ce n’est plus simplement l’objet qui change, mais aussi le sujet. Le dédoublement est plus radical encore, il devient réflexif. Ce qui n’implique pas de « tomber » dans l’autre. Il est nécessaire de maintenir la tension de cette dualité, par exemple à travers la formulation d’un enjeu, d’une tension. Et tout en tentant de penser l’impensable, je dois garder à l’esprit mon incapacité fondamentale de m’échapper véritablement de moi-même.

Si identifier signifie penser l’autre à partir de moi, si critiquer signifie me penser à partir de l’autre, conceptualiser signifie penser dans la simultanéité de moi et de l’autre. Néanmoins, cette perspective éminemment dialectique doit se méfier d’elle-même, car aussi toute-puissante se veuille-t-elle, elle est également et nécessairement cantonnée à des prémisses spécifiques et des définitions particulières. Tout concept entend des présupposés. Un concept doit donc contenir en lui-même l’énonciation d’une problématique, problématique dont il devient à la fois l’outil et la manifestation. Il traite un problème donné sous un angle nouveau. En ce sens, il est ce qui permet d’interroger, de critiquer et de distinguer, ce qui permet d’éclairer et de construire la pensée. Et si le concept apparaît ici comme l’étape finale du processus de problématisation, affirmons tout de même qu’il inaugure le discours plutôt qu’il ne le termine. Ainsi le concept de « conscience » répond à la question « Un savoir peut-il se savoir lui-même ? », et à partir de ce « nommer », il devient la possibilité de l’émergence d’un nouveau discours, d’une nouvelle intuition. Par exemple l’idée que la conscience échappe nécessairement à elle-même, ce reste que d’aucuns nomment l’inconscient.

Tous philosophes ?

Identifier ce qui est nôtre. Se rendre capable d’une analyse critique de cette identité. Dégager de nouveaux concepts afin de prendre en charge la tension contradictoire qui émerge de la critique. De manière assez abrupte, qu’il reste à développer en d’autres lieux, disons que ces trois outils nous permettront de confronter l’altérité qui constitue la matière philosophique, matière sans laquelle il ne serait pas possible de parler de pratique philosophique. Une pratique qui consiste à s’engager dans un dialogue avec tout ce qui est, avec tout ce qui apparaît. À partir de cette matrice, il n’est de catégorie d’êtres humains qui ne puisse tenter à différents degrés de philosopher, de s’engager dans une pratique philosophique.

En guise d’écho à notre thèse, nous convoquerons Kant, pour qui l’entendement spéculatif, cette capacité de juger qui nous permet d’examiner les conditions de possibilités de la raison réfléchissante, obéit à des règles qui relèvent du sens commun théorique. Les trois maximes qui la régulent sont, d’une part penser par soi-même, d’autre part penser à la place d’autrui, par exemple à partir des antinomies qui structurent les oppositions de la pensée, enfin être en accord avec soi-même. C’est ainsi que nous rattachons notre jugement à la raison humaine tout entière, échappant ainsi à l’illusion résultant de conditions subjectives et particulières pouvant aisément être tenues pour objectives, une illusion qui exercerait une influence néfaste sur le jugement. On peut entrevoir dans cette perspective une transposition directe à notre conception de la pratique philosophique.

 Quand l’onde nous renvoie le reflet de notre propre visage, ce n’est pas du tout parce qu’elle est là pour nous, mais contrairement aux apparences, précisément parce qu’elle est là pour nous.

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Exemples d’introduction de dissertation en philosophie

Bienvenue sur Apprendre la philosophie ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon livre qui vous explique comment réussir votre épreuve de philosophie au bac : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂

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Afin que vous compreniez mieux comment réaliser une bonne introduction de dissertation, je vous montre ici plusieurs exemples d’introduction de dissertation en philosophie sur des sujets différents, vous pouvez voir la méthode en VIDEO ici . Pour davantage d’information sur la méthode à suivre vous pouvez regarder cet article sur la manière de réussir son accroche , et ces deux autres articles sur la problématique et la méthode de l’introduction de manière plus générale.

Je vous rappelle que votre introduction de dissertation en philosophie doit comporter une accroche , un rappel du sujet, une problématique comprenant une définition des termes du sujet et une annonce de plan.

Pour plus de clarté, je précise à chaque fois entre parenthèses à quel élément de la méthode les différents passages de l’introduction correspondent. Par ailleurs, vous trouverez dans le sujet 1, un exemple d’accroche utilisant un exemple, et dans les sujets 2 et 3, des exemples d’accroches utilisant plutôt des citations.

Sujet 1 : Introduction philosophique : Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?

Dans le film « Into the Wild », le héro Christopher, s’enfuit pour partir vivre seule dans la nature. Il essaie, ainsi, d’échapper à l’influence de ses parents qui veulent pourtant son bonheur. Christopher rejette le mode de vie de ses parents, et pense, au contraire, être heureux en se détachant des choses matériels et en s’éloignant de la société. Ce faisant, on peut en déduire qu’il est souvent difficile de savoir ce qui rendra heureux un individu. Or, si nous ne savons pas réellement ce qui les rendra heureux, comment pourrait-on avoir le devoir de faire le bonheur des autres ? Et pourtant n’avons nous pas l’obligation, de leur donner au moins le minimum pour être heureux ? (Accroche qui montre le problème c’est-à-dire que la réponse au sujet n’est pas évidente) . Avons-nous alors le devoir de faire le bonheur des autres ? ( Rappel du sujet). A première vue , nous pourrions penser que nous avons effectivement le devoir de faire le bonheur des autres, car ce serait une obligation morale d’agir de manière à aider les autres à atteindre un état de satisfaction durable et global. En effet, rendre les autres heureux semble être une bonne chose et quelque chose que l’on peut rationnellement souhaiter. ( Première réponse au sujet ) Mais , n’est-ce alors pas vouloir imposer aux autres une certaine manière d’être heureux ? En prétendant faire le bonheur des autres, ne risque-t-on pas, au contraire, de faire son malheur ? Dans ce sens, dire que nous avons l’obligation de rendre les autres heureux pourrait être difficile à défendre car comment avoir le devoir de rendre les autres heureux si nous ne pouvons savoir ce qui les rendra effectivement tel ? (Deuxième réponse qui montre que la réponse au sujet n’est pas évidente) . Dans un premier temps, nous verrons

🚀🚀🚀 Pour plus de conseils de méthode et des fiches sur les grandes notions suivez-moi sur Instagram ici.

Sujet 2 : Prendre son temps, est-ce le perdre ?

« Nous n’avons pas reçu une vie brève, nous l’avons faite telle ». Sénèque dans De la Brièveté de la vie , remarque ainsi que les hommes qui se plaignent d’avoir une vie courte sont, en réalité, responsables de cela, car ce sont eux qui en perdant leur temps la rendent courte. Pourtant, si les hommes perdent leur temps selon lui, ça n’est pas parce qu’ils prendraient trop leur temps, mais parce qu’ils ne réfléchissent pas à la meilleur manière d’user de ce temps. Ils peuvent très bien s’agiter sans cesse et être fort occupés tout en perdant leur temps car ils ne l’utilisent à rien de significatif. ( Accroche ) Alors, prendre son temps, est-ce le perdre ? ( Rappel du sujet ) A première vue, si par prendre son temps, on entend faire les choses avec lenteur, alors prendre son temps, cela pourrait signifier le perdre car c’est oublier alors que nous sommes des êtres mortels et que notre temps est limité. Le temps est une chose trop précieuse pour que l’on n’y fasse pas attention. Celui qui est lent perd alors son temps. ( Première réponse un peu naïve qui repose sur une première définition de prendre son temps – première partie de la problématique) Mais , ne pourrait-on, au contraire, défendre l’idée que prendre son temps c’est au contraire bien en user ? Est-ce nécessairement parce que l’on agit vite et que l’on fait beaucoup de choses dans sa journée que l’on utilise bien son temps ? Nous pourrions, au contraire, remarquer que si nous occupons nos journées à des actions sans réel but alors nous perdons tout autant notre temps. Prendre son temps cela pourrait donc être, prendre possession de son temps en sachant précisément à quoi on l’utilise et pourquoi. ( Deuxième réponse qui repose sur une deuxième signification possible de « prendre son temps » et montre que la réponse au sujet n’est pas évidente – deuxième partie de la problématique ). Dans un premier temps, nous verrons que prendre son temps cela peut signifier le perdre, si nous sommes inconscients du caractère précieux du temps. Puis nous nous demanderons dans quelle mesure néanmoins prendre son temps et l’utiliser de manière réfléchie, ça n’est pas, au contraire, bien user de son temps. Enfin, nous envisagerons que quelque soit notre façon de vivre, il est inéluctable de perdre son temps dans la mesure où le temps est quelque chose qui nous échappe fondamentalement. (Annonce du plan)

Sujet 3 : Faut-il craindre la mort ?

« Il faut donc être sot pour dire avoir peur de la mort, non pas parce qu’elle serait un événement pénible, mais parce qu’on tremble en l’attendant. » Selon Epicure dans la Lettre à Ménécée , il n’est pas raisonnable de craindre la mort, car il définit la mort comme « absence de sensation ». De ce fait, la mort ne nous fait pas souffrir puisqu’elle est absence de sensation, en revanche si nous craignons la mort de notre vivant, alors nous souffrons par avance inutilement. Nous pourrions pourtant remarquer que si la mort ne fait pas souffrir, le fait de mourir peut être douloureux. (Accroche qui montre que le sujet pose un problème) Faut-il alors craindre la mort ? (Rappel du sujet) A première vue , craindre la mort pourrait être utile pour nous car la crainte de la mort peut nous pousser à être plus prudent. Il faudrait alors craindre un minimum la mort pour espérer rester en vie. ( Première réponse un peu naïve au sujet ). Mais , ne pourrait-on dire, au contraire, qu’il ne faut pas craindre la mort ? En effet, il semble que cela n’a pas réellement de sens et d’utilité de craindre quelque chose qui arrivera de toute façon et de se gâcher la vie à l’anticiper. (Deuxième réponse qui montre que la réponse n’est pas évidente et pose donc un problème) Nous allons donc nous demander s’il faut craindre la mort. Dans un premier temps nous verrons qu’il ne faut pas craindre la mort car elle n’est pas un malheur. Puis, nous verrons qu’il y a néanmoins des avantages à craindre la mort. Enfin, nous nous demanderons si craindre la mort n’est pas un non sens car cela nous empêche de bien vivre.  (Annonce du plan)

J’espère que ces différents exemples d’introduction de dissertation en philosophie, vous auront aidé à comprendre ce que doit être une introduction de dissertation en philosophie.

▶️ Si vous voulez aller plus loin vous pouvez également regarder cet exemple d’introduction de dissertation en vidéo :

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La philosophie est-elle un luxe théorique ?

Dissertation entièrement rédigée en trois parties. Appréciation du professeur: très bon devoir, bien argumenté et structuré, 16/20.

L'idée de luxe est liée à tout ce qui est d'un grand prix mais dont la nécessité n'est pas absolue : je peux par exemple si je suis milliardaire m'offrir le luxe d'une Roll Royce mais je pourrais tout aussi bien rouler en deux chevaux sans que ma capacité à me déplacer en automobile en soit atteinte ; circuler en Roll n'est pas une nécessité.

Ainsi donc, le sujet soumis à notre réflexion pose le problème de la raison d'être de la philosophie. Est-ce un luxe théorique, c'est à dire un ensemble de concepts, à l'inverse de la science, non susceptibles d'application pratique, et dont on peut par conséquent faire l'économie ? Est-ce au contraire une nécessité fondamentale de l'existence humaine ? Quel rôle réserver à la philosophie ?

I. La philosophie précède les sciences

Dans l'Antiquité, la philosophie n'apparaît nullement comme un luxe théorique dont on peut se passer. Elle désigne au contraire l'ensemble du savoir, car la science moderne avec son idéal de mesure, de vérification, ses méthodes de mesure n'était pas encore née. C 'est aussi qu'Aristote déclarait " Nous concevons d'abord le philosophe comme possédant la totalité du savoir dans la mesure du possible ". Au XVIIeme siècle, par exemple, le mot philosophie est encore synonyme de " science-physique ". Voilà pourquoi l'ouvrage fondamentale où Newton expose sa mécanique s'intitule Principes Mathématiques de philosophie naturelle .

Et Descartes prétendait sans ambages que " toute la philosophie est comme un arbre dont les racines sont la métaphysique, le tronc la physique, et les trois maîtresses branches, la mécanique, la médecine et la morale ". C'est donc que la métaphysique ou philosophie première (étude de Dieu, de l'âme, de la connaissance en général) et la morale sont pour Descartes non seulement des disciplines philosophiques mais des sciences au sens moderne comme la physique ou la mécanique.

On le voit bien, à l'origine la philosophie n'est pas un ensemble de théories dont on pourrait faire l'économie, un épiphénomène de la connaissance, une réalité coupée de l'être, une abstraction sans substance, mais bien au contraire, elle représente la totalité du savoir.

II. Mais l'avancée des sciences semble faire reculer la philosophie

Néanmoins le problème de la nécessité de la philosophie, dépose avec une acuité sans cesse accrue, depuis que ces sciences qui se confondaient jadis avec la philosophie se sont détachées comme autant de branches d'un tronc commun. D'abord, les mathématiques, avec la géométrie d'Euclide et la mécanique d'Archimède, se sont affranchies de la tutelle philosophique. Puis, la physique, avec Galilée et Newton, ont abandonné la métaphysique dont elle dépendait. Enfin, la chimie qui se pose en s'opposant à l'alchimie (souvenons-nous de la recherche de la pierre philosophique) avec Lavoisier, suivie de la biologie avec Lamarck et Claude Bernard.

Dans tous les domaines la philosophie semble battue en brèche. Aujourd'hui le savoir semble résolument à dominante scientifique et l'on assiste à une révolution technologique qui soumet tout à l'investigation du savant. Dès lors, quel domaine réserver à la philosophie ? En quoi est-elle nécessaire ? Philosopher, n'est-ce pas échafauder des théories creuses, sans application concrète, un verbiage inutile, prisé par quelques initiés, mais sans vérification ni mesure, un luxe théorique ?

III. Si la philosophie ne donne pas des réponses comme les sciences, elle permet d'en étudier les fondements

Prenons garde pourtant de ne pas réduire la philosophie à un concept réservé à certains esprits ésotériques. Car même si son domaine a changé avec l'évolution de la science et de la technique, cela ne signifie pas qu'elle n'a plus de raison d'être. Déjà Socrate laissant l'univers aux dieux voyait dans la réflexion sur soi-même la vocation de la philosophie : " connais-toi, toi-même ", mais il y a plus. On doit voir dans la philosophie une réflexion d'ensemble sur l'être et les problèmes posés par la connaissance scientifique. Comme disait Thibaudet, la philosophie " n'est pas la science de tout mais la science du tout ", c'est-à-dire une vision du monde unifiée, qui trouve ses éléments dans les diverses sciences qui explorent chacune un domaine particulier. En effet, si le savant cherche la solution d'une question scientifique, le philosophe lui aborde le problème philosophique de la connaissance.

S'il est vrai que la science cherche et trouve des vérités, la question " Quelle est l'essence de la vérité ou des vérités ? " est une question philosophique. Faire de la philosophie des mathématiques, c'est se demander comment le mathématicien raisonne, ce qu'est une démonstration, qu'elle est l'origine des notions mathématiques, le fondement des postulats qu'on nous demande d'admettre, et non chercher à découvrir des théorèmes. La science construit un édifice de théories, mais la philosophie creuse sous ses constructions pour en expliciter les fondements. Bien plus, il ne saurait être question de cantonner la philosophie à une réflexion sur la science, car elle médite aussi bien sur l'art, sur la vie quotidienne, la morale et toutes les expériences humaines en général. Elle pose la vraie question des valeurs et s'interroge sur leur validité.

Nous sommes, on le voit bien, loin d'une définition simpliste qui réduirait la philosophie à une vision de l'esprit, un luxe théorique, car à la réflexion philosophique "rien d'humain ne peut-être échangé", souscrivons la déclaration de Paul Valéry " j'estime philosophe tout homme de quelque degré de culture qui soit qui essaie de temps en temps de se donner une vision d'ensemble, une vision ordonnée devant ce qu'il sait. ".

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La philosophie dans les Encyclopédies. Allusions, illusion

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  • Référence bibliographique

Antoine Max. La philosophie dans les Encyclopédies. Allusions, illusion. In: Raison présente , n°75, 3e trimestre 1985. Tout 490 encyclopédies sur tout. pp. 53-66.

DOI : https://doi.org/10.3406/raipr.1985.2454

www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1985_num_75_1_2454

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Texte intégral

La philosophie dans les encyclopédies

ALLUSIONS, ILLUSION

Max ANTOINE

Il y a quelque chose de remarquable à parcourir les Encyclopédies de manière transversale. Il ne s'agit plus de les lire comme des livres, comme un travail d'écriture, ou comme le «récit » de notre savoir. Le parcours offre d'autres charmes, d'autres découvertes. Une «matière », ou «thème » y prend corps ; ou plutôt s'y construit avec une profondeur toujours insoupçonnable.

Partis à la quête de la philosophie telle qu'exposée dans les Encyclo¬ pédies contemporaines, nous nous sommes trouvés en face de nombreux textes, schémas, listes de noms, photos. D'une Encyclopédie à l'autre ces textes, schémas, noms, se recoupent. Dans l'ensemble aucune errance n'est permise. Les routes sont tracées. Des bornes signalent les directions à prendre. Des renvois s'organisent qui instituent, dans le désordre ap¬ parent de la multiplicité des préoccupations encyclopédiques, le réseau très dense du savoir «philosophique » de l'homme contemporain.

Chaque Encyclopédie, quant à elle, présente ses propres axes à ses lecteurs. Pour qui a la patience de reconstituer ces réseaux spécifiques, une récompense est promise. Désormais, il sait que la philosophie existe, Elle est toute constituée de séries éclectiques de mots, de noms. Il a appris que de nombreux héros témoignent de sa présence. Il a prononcé les mots magiques, réputés obscurs, dont ces derniers se sont servis. Il a suivi le destin tragique de plusieurs formes de discours.

Notre récompense a été différente. Nous avons découvert une phi¬ losophie sans épaisseur, des textes réducteurs, une absence de devenir. Nous avons suivi chaque réseau, et tenté de construire le réseau de ces réseaux. L'existence de points de convergence trop nombreux porte à l'interrogation. Tous les réseaux sont homologues. Disposition mise à part (ordre alphabétique ou ordre thématique obligent), les entrées sont identiques. Elles se résument à quatre : chronologie de la philoso¬ phie, noms de philosophes, systèmes philosophiques, vocabulaire philo¬ sophique, et s'exposent en longues séries sans contradictions.

Avec une «neutralité » stylistique désarmante, la philosophie devient un discours possible parmi tant d'autres. Certes, elle est sagesse, mais

qui se permettrait de mettre en doute l'étymologie du terme de base ? Cette sagesse se résume, primat de la théorie sur la pratique, à un vague ensemble d'idées sur le monde. Ensemble, donc nécessairement unifié. Par qui ? par quoi ? Cela nous ne le saurons jamais. Peut-être tout sim¬ plement par le «Moi » du lecteur, chargé de mettre de l'ordre au cœur de cet éclectisme ?

En vérité, la philosophie risque bien de rester à jamais inaccessible à ce dernier. Il a le droit de prendre acte de ce qui s'est passé. Il a le droit d'apprendre le vocabulaire philosophique. A quelle fin ? Aucune autre que celle de l'accumulation du savoir. Des «idées sur le monde » , mais qui n'en a pas ? Qu'est-ce que «le monde », si ce n'est une sorte de monstre dont on constate la présence ?

Et l'on sort de cette entreprise avec la certitude que la philosophie n'est peut-être rien d'autre que «ma » philosophie. En fin de compte, à quoi peut avoir servi la lecture scrupuleuse d'une Encyclopédie, sur ce plan, à quoi peuvent bien servir des termes complexes, si je n'ai rien d'autre à faire qu'à exprimer mes idées pour devenir «philosophe ». En aucune Encyclopédie, la philosophie n'est réflexion vivante, mouvement contradictoire de prises de position sur la vie sociale et la recherche théorique. En aucune Encyclopédie n'est pris en charge le mouvement de formation philosophique nécessaire du lecteur.

Et pourtant, il ne s'agit pas de mépriser tous ces textes. Leurs pro¬ pos sont actifs. Ils interviennent avec efficacité dans les luttes intellec¬ tuelles contemporaines. En gouvernant toute vie philosophique, ils prê¬ chent d'une façon ou d'une autre le respect de l'ordre établi.

La philo-chronologie

Ce barbarisme résume un premier constat. La philosophie apparaît d'abord sous la forme d'une succession chronologique de noms.

La chronologie présente de nombreux avantages. Elle est d'abord une arme contre l'histoire. Elle mêle habilement repère temporel et his¬ toricité. A la limite, elle donne même la date pour une cause historique. Cet outil, très marginal pour l'historien, prend ici toute la place. A tel point que sous les rubriques «histoire », on se contente désormais de poser les chiffres les uns sous les autres. Au terme de rémunération, le paragraphe «histoire » est clos.

Scrutée de près, la preuve de l'inutilité des chronologies est inscrite dans ces dernières. Comme il est parfaitement impossible de citer toutes les dates et/ ou tous les philosophes, des sautes d'humeur s'organisent. Les pré-socratiques par exemple s'insèrent rarement dans ces listes, la Renaissance ignore les philosophes, le 20e siècle s'arrête vers 1950. Ar¬ bitraire de la date, elle permet, puisqu'elle n'explique rien, de mettre de côté ce que l'on ne veut pas expliquer.

Plus subtil paraît le découpage par périodes : période Hellénistique, le Moyen Age et la Renaissance, l'Age classique, etc... A ce niveau existent deux curiosités : le monde romain n'a pas eu de philosophes, allez donc savoir pourquoi dans la chronologie même ? Et cela s'appelle «histoire » ! D'autre part, les regroupements et dénominations varient. Pourquoi englober dans la même période «Moyen Age et Renaissan¬ ce » ? Toutes les sections portent des noms, sauf le siècle dernier et le nôtre qui restent désespérément chiffrés : «19e » et «20e » siècles.

Plus grotesque, enfin, la division entre les «grands » philosophes et les «autres » prend des allures de vengeance. Comment une chronologie peut-elle définir «grand » et «petit » puisqu'elle ne peut même pas témoigner d'un processus au travers des siècles ?

On se demande d'ailleurs plus simplement si les listes de noms ainsi constituées ne recopient pas les listes officielles des auteurs à étudier pour le baccalauréat, fournies par le Ministère de l'Education (Natio¬ nale) ? La chronologie s'expose de façon linéaire. Si elle ne peut expli¬ quer, donner les commencements et renouvellements de tel ou tel phé¬ nomène, elle ne peut pas non plus articuler les discours philosophiques les uns aux autres. Les pointages datés n'impliquent aucune remise en cause réciproque. Personne ne répond à personne. Des voix s'expriment à une époque, mais comme on crie dans un désert. Chacun a sa date. Le voisin immédiat n'a rien entendu. Il est lui aussi posé là, attendant le suivant, probablement pour se sentir remplacé. La chronologie produit des effets multiples. Le plus pervers en est cette pulvérisation de toute logique historique. Au mieux, il faut apprendre que : «cela s'est passé à telle époque » ; au pire, il faut apprendre que : «c'est ainsi ». Sorte de fatalisme véhiculé par la chronologie !

La chronologie enfin est orientée. Elle se débat nécessairement avec le problème de la première date. Où commencer ? Quelle date peut ou¬ vrir la succession ? Ici, les chronologies des Encyclopédies reprennent en charge la téléologie d'une certaine conception de l'histoire :

— «L'aurore de la pensée européenne a pour cadre la Grèce » (Encyclopédie Az).

— «Née en Grèce, au 7e siècle avant J.-C... » (Encyclopé¬ die Alpha).

— «L'invention du cosmos... » (Encyclopédie Générale La¬ rousse).

— «A l'origine... » (Encyclopédie Autodidactique Quillet).

Déterminations temporelles (Origine) et spatiale (la Grèce) définis¬ sent la première date. Après quoi, tout semble aller de soi. Il était sem-ble-t-il «normal » que la philosophie se déplace vers d'autres lieux. Au terme de quelques dates, elle est devenue pleinement européenne, voire même française avant tout.

Au-delà de ces éléments, dont l'originalité n'est pas grande, si l'on veut bien consulter d'autres ouvrages (non Encyclopédiques) de présen¬ tation de la philosophie, il reste qu'une thèse est produite. La philoso¬ phie s'identifie à son «histoire », à une pure succession de noms propres. Apprendre la philosophie peut donc très bien consister à n'apprendre que ces successions chronologiques. Certes la chronologie de la «Grande Encyclopédie Larousse » a été écrite par E. Bréhier (et D. Julia), dont nous connaissons la problématique. Il a expliqué sa perspective dans de nombreux ouvrages. Mais le lecteur d'Encyclopédie ne reçoit point les explications avec la chronologie. Il la prend pour la philosophie même, une série éclectique de dates.

La philosophia Perennis

Lorsque vous en avez terminé avec la chronologie, une synthèse vous est offerte. Dans la mesure où cette chronologie a expulsé tout conflit, il ne reste rien de la vie philosophique que La philosophie, l'éter¬ nité d'un discours qui au mieux s'est complété au long des siècles.

La philosophie est ici complémentaire de l'éclectisme :

— «Recherche de la sagesse. La notion de philosophie (du grec philos, amoureux, et sophia, sagesse) comporte deux élé¬ ments, l'un théorique, l'autre moral, peut-être parce que, histo¬ riquement, elle a deux sources : la science et la religion. Elle est une connaissance spéculative, mais aussi une solution pratique du problème de la destinée » (Encyclopédie Alpha).

— «D'une certaine manière, la philosophie est née genre culturel autonome par substitution aux affirmations grandioses des prêtres, des devins, affirmations magnifiées par le langage des poètes, des explications prenant pour point de départ l'expé¬ rience de chacun, les témoignages concernant les événements historiques, les pratiques des ingénieurs et des artisans, et sur¬ tout la logique de la discussion » (Encyclopédie Az).

— «La philosophie (sens classique) est une réflexion mé¬ thodique, systématique et rationnelle sur l'action de l'homme et ce qui peut la fonder, et sur la possibilité de la connaissance vraie : toujours en ce sens, elle aboutit nécessairement à une métaphysique de l'Etre (ontologie) et de la valeur (axiologie). Mais sa caractéristique essentielle est sa confiance absolue dans la Raison (logos) en laquelle elle voit le but et le moyen de la recherche de la vérité » (Dictionnaire Encyclopédique Quillet).

— «Elle ne vous dit pas ce qu'il faut faire pour réussir dans la vie ou pour se prémunir des maux extérieurs ; elle met en question la réussite sociale ou historique comme valeur humai-

ne. Elle pose la question du sens de la vie. Bref, elle cherche à donner une substance humaine à la vie de chacun, à partir du contexte culturel et social propre à une époque » (Encyclopédie Générale Larousse).

Seule échappe à cette liste, qui pourrait être allongée, l'Encyclopae-dia Universalis. Elle a délibérément choisi de s'intéresser à la philoso¬ phie contemporaine dans ses «crises » et débats. La philosophie est réflexion.

Toutes ces définitions se contentent de prendre la philosophie au mot. Elle est succession de théories, elle n'est que théorie. Personne ne signale, à ce niveau, les ambiguïtés de ce terme. Le sens de «théorie » diffère des Grecs à nos contemporains. Opération fructueuse pourtant, parce qu'elle permet d'occulter toute la question de la pratique. La phi¬ losophie est théorie pure, exclusive de tout rapport à la cité.

Ce rapport à la cité est désormais détourné. S'il n'apparaît jamais que les Grecs rapportaient la philosophie au politique, à notre époque la philosophie ne doit valoir que pour l'individu. Chacun est concerné par la philosophie, en dernier ressort, parce qu'elle doit lui permettre de s'orienter dans sa vie, elle doit rendre possible le «sens de sa vie ». Philosophie personnelle, apologie de l'individu, cette philosophie éter¬ nelle est une directive.

Certes, il y est pourtant question de la Vérité. Mais celle-ci se définit toujours comme «connaissance de la réalité ». La Vérité n'est pas une tâche à accomplir. Elle s'établit par la philosophie. La Vérité n'est pas un terme qui requiert prudence et engagement. Elle est un préalable incontesté. La Vérité n'est pas qualifiée, parce qu'elle semble aller de soi.

Comment dire encore que les Encyclopédies posent le problème de la Vérité ?

Parfois pourtant, les Encyclopédies soupçonnent le piège. Alors, cette philosophie éternelle est accompagnée de la logique et de la méthode. Ces deux domaines lui servent de point d'appui pour assurer la vérité de son discours. La philosophie étant discursive, elle se doit de contrôler la rigueur de son discours. La logique n'a d'autre fin que d'organiser une parole sans failles, et avec conviction. La philosophie étant savoir, elle se doit de respecter des règles de recherche. La méthode n'a d'autre fin que de soutenir le rapport au vrai.

La logique est une ; la méthode est une. Ici encore, on ne discute pas. La logique s'apprend ; la méthode s'applique. Tout bon lecteur d'Encyclopédie peut ensuite recourir à la définition de ces termes, pour s'apercevoir qu'il ne saura rien de plus avant qu'après. La logique est «art de discuter », la méthode est «ensemble de procédés de recherche » (Quillet), «ensemble et procédés permettant de parvenir à la Vérité » (Dictionnaire Encyclopédique Larousse).

Enfin, cette philosophie étemelle dont le contenu est tout à fait exsan¬ gue, se vide encore lorsque les Encyclopédies nous renvoient à la totalité. «L'objet » de la philosophie, vérité et totalité, se déploie sûrement dans le discours des philosophes, mais lorsqu'il s'agit d'en rendre compte,

«Le «donné » sur lequel il se fonde, c'est en même temps la totalité (non totalisable parce que toujours ouverte) de l'expé¬ rience humaine et la pratique rationnelle du langage s'efforçant de provoquer l'adhésion libre de l'interlocuteur » (Encyclopédie Az).

De quoi est-il question ? Cela est tout à fait indéterminé. Lorsqu'on se penche ensuite sur la définition du mot «totalité », il faut apprendre que «le Tout est plus grand que la somme des parties ». Tentez donc, sur cette base de prendre la place d'un lecteur de culture scolaire, ou d'un lecteur autodidacte, et formulez une définition de la philosophie. Vous arriverez à énoncer le propos suivant : la philosophie a toujours existé. Elle est la théorie du Vrai. Elle connaît la totalité. Mais que pourrez-vous donc bien faire de tout cela?

Une analyse comparative pourrait bien montrer que cette vision de la philosophie recouvre assez exactement le montage théorique opéré sous la IIIe République pour fixer le programme de la classe de philo¬ sophie. D'ailleurs, cette référence surgit parfois. L'Encyclopaedia Uni¬ versalis nous y renvoie. Le Dictionnaire Encyclopédique Larousse écrit : «le mot philosophie ne doit plus guère l'unité de sa signification qu'au programme traditionnel et maintenant désuet de la classe terminale, qui portait naguère son nom. »

Rationalité philosophique

La philosophie est sagesse. Elle est aussi vérité. Mais, comme elle n'est pas le seul discours à se présenter sous ces auspices, il faut pro¬ duire ses marques distinctives. Entrent en jeu, à ce niveau, la religion et les sciences.

Par rapport à la religion, les Encyclopédies nous entraînent dans un discours très positiviste. Notons cependant une ambiguïté importante. Vue des paragraphes consacrés à la philosophie, la religion paraît téné¬ breuse. Mais vue des paragraphes consacrés aux religions, celles-ci ac¬ quièrent une positivité toute différente. Est-ce à cela que nous devons des rapprochements dont on sait qu'ils ont produit leurs fruits dans la culture contemporaine ? Le Boudhisme, l'Indhouisme, et les textes de Confucius deviennent des philosophies.

— «Le système philosophico-religieux érigé par Boudha constitue l'exemple le plus typique de religion athée, dans la mesure où il n'est pas centré sur le culte d'une divinité, mais propose une doctrine pour le salut de l'homme par l'extinction de la douleur dans le nirvana » (Encyclopédie Alpha).

— Boudhisme : «Système philosophico-religieux érigé par Boudha au 6e siècle avant J.-C. » (Encyclopédie Az).

Seul à trancher nettement, le Dictionnaire Encyclopédique Quillet fait de la philosophie «un concept occidental et d'origine grecque » :

«C'est dire, d'une part, qu'on ne saurait, par exemple, sans risquer de graves méprises ou anachronismes parler de la «philosophie » de Confucius : il faudra dire «doctrine » ou «pensée ».

Au cœur de cet étrange chassé-croisé, la philosophie apparaît avant tout dans sa dimension de connaissance rationnelle. Elle est exercice de la raison, étude systématique, introduction d'un ordre rationnel dans les actions humaines.

Cette mise en perspective de la Raison pose plus de problèmes qu'elle n'en résoud. Elle est au premier abord l'anti-thèse de la religion. Ce¬ pendant, dès lors qu'il s'agit de la définir, rien ne va plus. On pourrait penser que la raison manifeste une activité spécifique, réglée et con¬ trôlée, par rapport à un objet de recherche. On pourrait aussi penser que «la raison » est une notion polémique, destinée à tracer des lignes de démarcation entre les savoirs. On pourrait même penser que parfois la raison a des liens avec l'histoire. Erreur, et erreur redoublée parce que les Encyclopédies retiennent même peu des textes philosophiques la manière dont la notion de raison cherche à rendre possible la solution du problème de l'universel. La raison n'est rien d'autre qu'une faculté.

— «Faculté au moyen de laquelle l'homme peut connaître, juger et déterminer sa conduite par cette connaissance » (Dic¬ tionnaire Encyclopédique Larousse).

— «La raison est traditionnellement entendue comme la fa¬ culté propre à l'homme, qui le sépare de l'animalité » (Diction¬ naire Encyclopédique Quillet).

L'Universalis est circonspecte. Elle place le terme faculté entre guil¬ lemets. Certes, les Encyclopédies rappellent en permanence l'étymologie latine : Ratio, calcul. Voire même le transfert de langues : le passage du grec Logos au latin Ratio. Mais à quelles fins ? La recherche étymolo¬ gique est importante. Mais si elle confond origine d'un mot et formation

d'un mot sur la base de racines anciennes, elle ne joue plus un rôle scientifique. Elle devient une tentative fallacieuse destinée à fonder une chose dans le passé sous prétexte que le terme qui la désigne est ancien. Elle devient entreprise de détournement théorique. On sait combien de fautes sont dues à cet étymologisme dans la philosophie Heideggérienne.

La Raison est donc devenue la philosophie. Par cette opération subreptice de distinction avec la religion, la philosophie se trouve établie sur un terrain qu'il n'est plus question d'interroger. Tout homme possé¬ dant cette faculté, la philosophie est bien discours rationnel et universel. Quelle est la tâche de cette rationalité philosophique ?

— «La raison n'est pas seulement faculté de comprendre : elle est aussi ce qui fait comprendre, et même ce qui est à com¬ prendre. En effet, si l'esprit peut appréhender ce qui est, ce n'est pas seulement sur la base... d'un accord de cet esprit avec soi-même, mais aussi en fonction d'un certain nombre de critères objectifs, dans lesquels s'exprime la «rationalité » qui est propre au réel » (Encyclopédie Alpha).

— «Fonction d'abstraction et de classification, d'explication et d'organisation. Elle saisit la raison d'être des choses et super¬ pose au monde de la nature celui de l'art, du droit, de la phi¬ losophie » (Dictionnaire Encyclopédique Quillet).

L'Encyclopédie Larousse offre une citation : «La philosophie dis¬ serte sur l'origine de nos connaissances, sur les principes de la certitude et cherche à pénétrer dans la raison des faits sur lesquels porte l'édifice des sciences positives » (Cournot).

L'Encyclopédie philosophique, «La Pléiade », a moins de prétention sur ce plan. N'offrant guère à ses lecteurs de synthèse de vocabulaire, elle respecte les moments historiques de constitution du vocabulaire phi¬ losophique. La position de son directeur, Yvon Belaval, permettant une élaboration plus fine de toutes les remarques que nous venons de faire. H faut reconnaître que les publics visés par «La Pléiade », comme par «l'Universalis » étant nettement différents, les auteurs des articles tra¬ vaillent sur des bases et des registres plus «cultivés », voire plus spé¬ cialisés. Toujours est-il que la tâche de cette rationalité nous renvoie circulairement à la philosophie éternelle dont nous avons parlé ci-dessus. Philosophie éternelle, Raison éternelle, pourquoi, en effet, existerait-il des conflits philosophiques ? Rien ne se trouve construit. La raison n'est pas une tâche, mais un fait. La raison des choses est immédiatement appréhendable pour qui possède la raison. Or tout le monde, on le sait, possède la raison... Nouvelle circularité.

Science et philosophie

Sortie de la religion, avec laquelle elle rompt avec éclat, la philoso¬ phie se heurte pourtant à un autre domaine : les sciences. Sur ce plan la philosophie entreprend un éternel «chemin de Damas ».

Tout allait bien, lorsque chez les Grecs philosophie et science ne se distinguaient pas.

— «Dans l'œuvre platonicienne et aristotélicienne, comme bien souvent par la suite, la philosophie se présente fréquem¬ ment comme la science suprême, le savoir absolu, qui, détenant le bon usage de la Raison, se juge capable de dire ce qui compte vraiment en ce monde (et au-delà), et ce qu'il en est de l'Etre » (Encyclopédie Az).

— «Ainsi la philosophie serait la contemplation réfléchie de l'univers, et la sagesse la connaissance de la vérité, la science absolue acquise par la réflexion » (Autodidactique Quillet).

— «D'abord synonyme de «savoir », dans la mesure où elle occupait le rôle aujourd'hui dévolu aux sciences exactes et aux sciences humaines, la philosophie a été et demeure la conti¬ nuation de la politique par d'autres moyens... » (Dictionnaire En¬ cyclopédique Larousse).

Mais très rapidement, le développement des sciences a bouleversé la philosophie. Dès lors commence une épopée, dont personne n'est certain que la philosophie se soit remise : «Au cours des siècles, le domaine reconnu à la «philosophie » s'est sans cesse rétréci, à mesure que pro¬ gressaient et que s'émancipaient les diverses sciences qu'elle prétendait jusque-là englober » (Dictionnaire Encyclopédique Quillet).

Il y a eu d'abord la «crise » des mathématiques dans le monde Grec. Celle-ci n'a pas eu d'autre portée que de détacher un pan de la philosophie du corps de départ. Puis, après une très longue période étalée, une nouvelle «crise » se déclenche. Celle de la physique au 17e siècle. Enfin, une troisième vague de crise vient perturber à nouveau le discours philosophique : «Aujourd'hui, la philosophie subit une autre crise (Husserl, Heidegger) dans la mesure où de nouvelles sciences, les sciences de l'homme, comme la sociologie ou la psychologie, se détachent d'elle et, découvrant leur spécificité, réalisent leur autonomie. Il lui faut renoncer à toute prétention, si jamais elle l'a eue, de régenter quelque science que ce soit » (Encyclopédie Alpha).

Autant le rapport entre la philosophie éternelle et l'idée de crise est déjà difficile à construire, autant il semble que les Encyclopédies n'en conçoivent aucun souci. Au contraire, la philosophie survit très bien à tous ces déboires. Parfois, elle en vit mieux :

— «La philosophie ressort purifiée de la nouvelle autonomie des sciences humaines » (Encyclopédie Générale Larousse).

— «Cette sorte d'épuration permet à la philosophie de mieux réaliser son projet en se distinguant exactement de la connaissance scientifique » (Encyclopédie Alpha).

Et puis, au pire, tout cela lui serait-il arrivé, aurait-elle été vidée totalement de son contenu, il n'en resterait pas moins vrai que : «En dehors de toute considération proprement philosophique, ajoutons que l'étude, aride parfois, de tels problèmes est un exercice excellent pour fortifier et assouplir l'esprit » (Autodidactique Quillet).

Voilà la philosophie transformée en une gymnastique de l'esprit. Dès lors que le sérieux scientifique a quitté le navire, dès lors que la préten¬ tion à la royauté sur les sciences est abolie, de fait, la philosophie n'est plus qu'une thérapeutique. Personne n'interroge ce rapport philosophie-science, ni cette conception des crises philosophiques. L'Universalis elle-même, en son article «philosophie » prend immédiatement en charge cette idée. Et si le problème réel se posait autrement ? S'il fallait d'abord étudier le mode d'articulation traditionnel de la philosophie aux scien¬ ces ? S'il fallait avant tout analyser la place dominée que la philosophie traditionnelle confère aux sciences ? En changeant de regard, on s'aper¬ cevrait peut-être que ce rapport aux sciences (qui n'est pas tous les rap¬ ports possibles) est destiné à légitimer telle pratique de la philosophie. Et que cette pratique, dominante, n'est pas non plus le tout de la phi¬ losophie.

Déplacement tout à fait improbable ici. En effet, la définition même des sciences ne laisse pas planer de doutes. Elle justifie, à l'envers, le discours tenu à propos de la philosophie : «Ensemble des connaissances acquises par la découverte des lois des phénomènes » (Grande Encyclo¬ pédie Larousse), «Connaissance exacte et approfondie » (Quid), «En¬ semble des connaissances précises et méthodiquement ordonnées, cou¬ vrant un domaine donné » (Alpha). Jamais il ne s'agit d'expérimentation, de travail, de recherche, de mise en doute des expériences immédiates. Il s'agit de connaissance avec toutes les connotations positives attachées à ce mot. Et s'il fallait choisir entre la «connaissance » philosophique et la «connaissance » scientifique, la seule présence de l'adjectif «scien¬ tifique » au coeur du positivisme ambiant suffirait à invalider la philo¬ sophie comme connaissance. Après tout le destin de la philosophie éter¬ nelle n'est pas si tragique. Elle survit à tous ses malheurs.

Les doctrines philosophiques

Parfois les philosophies se sont attachées à élaborer des systèmes, devenus dans les Encyclopédies des «doctrines ». Nous les trouvons rangés sagement sous le nom du philosophe, ou parfois, par renvoi, sous le nom qui les caractérise : phénoménologie, marxisme, existentialis¬ me, etc.

A lire ces paragraphes avec attention, il est aisé de s'apercevoir que les Encyclopédies sont là plus prudentes. Il semble bien qu'elles aient plus nettement qu'en d'autres endroits fait appel à des «spécialistes ». On y trouve moins de banalités. Il faut reconnaître que l'exercice est périlleux : concentrer parfois en cinq ou six lignes la pensée de tel ou tel auteur.

Il n'empêche que ces exposés posent trois problèmes.

Tout d'abord, ils jouent d'une confusion : celle de l'auteur et de l'œuvre. Toute rubrique «auteur » commence par donner les dates de référence, puis en général quelques traits caractéristiques de la vie de l'auteur en question. Puis sans transition, du moins sans explications, s'ouvre un compte rendu de l'œuvre. Mais le compte rendu reste limité à l'usage des termes majeurs utilisés par le philosophe. Il n'est pas ques¬ tion d'un débat fondé en son époque, ou d'un affrontement avec telle ou telle philosophie. Dès lors le lien entre les dates données et le problème posé disparaît totalement. Quelle explication ressort du parallèle entre les dates de Descartes (1596-1650) et la phrase «Les Méditations jouent un rôle décisif dans l'histoire de la philosophie occidentale » (Dictionnaire Encyclopédique Larousse) ?

D'autre part, tous ces exposés se présentent comme un résumé de l'œuvre. En quoi celle-ci ne saurait être contradictoire. Aucun auteur n'est susceptible d'avoir renoncé à tel problème, d'avoir remanié telle part de son système. Non, tout est équivalent, et tout s'enchaîne imper¬ turbablement. C'est bien cela une «Doctrine », une sorte de bloc insé¬ cable, constitué une fois pour toutes. Pour tout dire mort deux fois. Parce que ne s'adressant à rien, parce que discours sans failles.

Enfin, quelle pédagogie retenir de ces exposés ? Sans vie, les systèmes ne sont pas susceptibles d'imposer au lecteur quelque réflexion. Il doit prendre les mots tels quels, et les apprendre/comprendre sans explica¬ tions. A voir les effets scolaires de tels condensés, on se demande par¬ fois si les Encyclopédies ne jouent pas bien leur rôle. Les élèves reco¬ pient ces paragraphes. Autant de lignes gagnées dans une dissertation. Autant de paresse légitimée. Les Encyclopédies deviennent une sorte de prêt à porter culturel.

Ceci étant, les rubriques «Doctrines » ne sont pas mieux loties. Elles ne sauraient permettre à un lecteur de comprendre les enjeux d'une doctrine. Il en approche seulement le vocabulaire.

Si par ailleurs, le lecteur souhaite traduire les ternies lus, et com¬ pléter leur signification, il faut toujours chercher la définition d'un ter¬ me. A ce niveau une autre démarche est concernée. Les Encyclopédies présentent les mots comme salut ! D transparaît qu'apprendre la philo¬ sophie c'est d'abord apprendre des mots. Mais, même dans ce cas, le lecteur s'expose alors à perdre totalement le contrôle du discours. Sui¬ vons un exemple.

L'œuvre de Descartes, dit-on (Dictionnaire Encyclopédique Larous¬ se), a pour «souci premier de fonder la science de la Méthode. » Ne sachant point ce qu'est «Méthode », nous revenons à ce terme : «Ma¬ nière de dire, de faire, d'enseigner une chose, suivant certains principes et avec un certain ordre. » Comment peut-on ensuite lire un texte cartésien ?

Et si vous essayez l'article «Ame », puisque Descartes, vous venez de l'apprendre, a écrit un «Traité des Passions de l'Ame » :

— «Principe de la pensée et de la vie, sorte de double subtil habitant le corps, puis s'en échappant lors de la mort » (Encyclo¬ pédie Az).

— «Principe de la vie ou de la pensée, voire des deux à la fois, si on le considère comme une réalité distincte du corps par lequel il manifeste son activité » (Encyclopédie Alpha).

Mais, par contre chez Larousse, Ame et esprit sont identifiés : «prin¬ cipe immatériel, substance incorporelle, principe de la pensée. » L'Ency¬ clopédie Générale Larousse, plus prudente, renvoie à chaque philosophie. Mais alors vous voilà revenu au point de départ, et vous ne savez tou¬ jours rien. Et que pouvez-vous bien faire des autres définitions dans le texte de Descartes ? Extrême prudence des auteurs qui le plus souvent, dans leurs œuvres elles-mêmes, précisent les significations prêtées aux termes utilisés !

Reste un dernier problème. Celui du choix des auteurs. Ne contes¬ tons pas le fait qu'il faille choisir. Question de place, question d'optique. Contestons plutôt le fait que les règles du choix ne soient énoncées nulle part. Il est bien connu que les éditions successives des Encyclopédies font disparaître ou apparaître des noms en fonction de l'actualité. Elles confondent la notoriété et le degré d'importance. Les guerres intra-euro-péennes ont obligé à faire disparaître les auteurs allemands dans certai¬ nes livraisons. Notre époque étant plus calme sur ce plan, il reste quand même étonnant de voir privilégier les auteurs français. Descartes, évi¬ demment, tient le haut du pavé dans toute Encyclopédie qui se respecte. Mais pourquoi cette réduction massive lorsqu'il s'agit de Kant ou Hegel ? Et, dès lors que nous nous rapprochons de notre époque, les «étrangers » disparaissent totalement. Entre 1950 et 1980 il n'existe que des au¬ teurs français, d'ailleurs le plus souvent absorbés par un mouvement

philosophique. Par «décence > dit-on chez Universalis, sans explica¬ tions ailleurs.

L'ordre établi

Nous voici au terme de ce parcours, dont l'ampleur pourrait être multipliée, mais dont la perspective ne ferait que se confirmer. Parcours transversal et trans-encyclopédique, il révèle pourtant une grande cohé¬ rence. Le réseau de termes, dates, noms qui manifeste la philosophie est aisé à reconnaître.

De quoi s'agit-il finalement ? Non pas de la philosophie, mais d'une philosophie, ou plutôt d'une certaine manière (dominante) de philoso¬ pher. Il ne s'agit même pas de l'élaboration d'un système philosophique particulier. Aucune Encyclopédie ne présente vraiment une philosophie spécifique. Toutes, par contre, reprennent à leur charge les «idées reçues » en matière philosophique. Sagesse, Logique, Méthode, Totalité, Descartes, Religion, Science, autant de jalons posés sur le parcours que suit le lecteur.

Cependant ces jalons sont posés, de façon contingente. Plutôt de façon sérielle. Là se loge l'éclectisme encyclopédique. Afin de maintenir cet éclectisme en un pseudo-ensemble on le soutient par l'idée d'une philosophie éternelle.

La philosophie ne sort pas grandie de cette affaire. Elle y devient au mieux un bel objet inaccessible, soit dépassé, soit réservé à ceux qui auront le courage de «l'abstraction ». Pas de mise en mouvement, pas d'apprentissage réel, mais reflet assez pertinent d'une philosophie scolaire, statique et incapable de nous concerner.

Pourquoi d'ailleurs existerait-il des conflits ? Le Vrai est un, la scien¬ ce du vrai, la philosophie, est nécessairement unifiée/unifiante. Le sourd et long combat qui traverse la philosophie, la contradiction idéalisme-matérialisme, n'a rien à voir avec cette manière de philosopher. Si l'on interroge ces termes, ils fonctionnent chacun dans leur coin sans l'ombre d'un rapport. Définitions plates qui peuvent servir tous les buts :

«Idéalisme : Philosophie qui réduit la réalité à l'être et l'être à la pensée. Attitude d'esprit de celui qui aspire à un idéal, souvent utopique.

Matérialisme : Position philosophique qui considère la matière comme la seule réalité et qui fait de la pensée un phénomène matériel, au même titre que les autres phénomènes. Manière de vivre de ceux pour qui comptent seuls les biens matériels et le plaisir immédiat » (Diction¬ naire Encyclopédique Larousse).

La question est alors la suivante : quelle est la finalité de tels expo¬ sés ? Ils servent d'échos à des milliers de livres, plus ou moins pédago-

giques, destinés à énoncer, manifester la nature de la philosophie. Ils ne mettent rien en perspective, et passent leur temps à occulter les questions vivantes qui se posent à tel ou tel philosophe. A qui cela profite-t-il ?

Enonçons ce terme en une formule : au bénéfice de l'ordre établi. Une philosophie qui ne dérange pas, parce qu'elle ne trouve même rien à déranger, est une philosophie qui légitime tous les status quo. Et elle les légitime d'autant plus qu'elle donne au lecteur l'impression que sa seule pensée, son discours le plus immédiat, peut s'appeler philosophie.

«La philosophie se présente comme une ascèse individuelle toujours à faire, à refaire chacun pour son compte. Elle engage la personnalité avec tous ses traits qu'elle tient d'une certaine histoire individuelle et d'une certaine situation historique. Le philosophe ne commence pas par survoler son temps, et s'oublier dans sa recherche comme le fait le sa¬ vant ; il doit assumer sa personnalité ; plonger dans son temps est la condition d'une aspiration authentique à l'universel, à l'intemporel. C'est à partir de soi-même et au sein des problèmes qui sont les siens que chacun cherche le salut » (Encyclopédie Générale Larousse).

Et, savez-vous ce qu'est une «ascèse »? : «un ensemble d'exercices physiques et moraux qui tendent à l'affranchissement de l'esprit par le mépris du corps » (Larousse). Pauvre philosophe que celui auquel échap¬ pent, d'un seul geste, et le monde et autrui.

Respect de l'ordre établi, disions-nous. Et, certes, on ne peut appeler autrement cette dérive des problèmes philosophiques vers des problèmes individuels. Car accéder à l'universel est une belle tâche, mais on ne nous dit jamais ce de quoi il s'agit. L'éclectisme sacralise l'individu.

Ne parlons pas non plus de politique. Pas de rapports sociaux au cœur de la philosophie, pas de prise en charge des antagonismes et de leur manifestation dans les conflits théoriques. Au mieux, la politique, de polis, la cité, comme chacun sait, est la mise en ordre de la cité. Mais qui met de l'ordre ? A partir de quel désordre ?

Ne cherchons pas plus loin. Les Encyclopédies sont destinées à faire répéter, aussi correctement que possible, une leçon apprise. Elles n'ont pas à faire prendre des risques. Même une idée, pourtant courante chez les philosophes, comme celle du questionnement incessant, a disparu. Le philosophe n'a pas à s'inquiéter du monde tel qu'il va. Il n'est pas investi dans une réalité sociale dont le mouvement peut bouleverser à chaque instant sa quiétude. Il n'est concerné que par la philosophie éter¬ nelle. Répétition indéfinie de questions inexistantes. Il dit toujours. Mais qu'y a-t-il donc à dire ?

Nous ne croyons même pas pouvoir proposer de réveiller les con¬ tradictions du champ philosophique. Entreprise trop extérieure aux En¬ cyclopédies, elle ne les toucherait même pas. Espérons, du moins, que ce travail sera prolongé par d'autres recherches transversales, permet¬ tant de manifester de plus en plus clairement les finalités du discours encyclopédique.

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